Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome III

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Ah! madame… n’est-ce pas grâce à votre recommandation que cette jeune dame, à qui je dois ma liberté, s’est intéressée à mon sort?

– Oui, et je suis heureuse de ce que j’ai fait; mes pressentiments ne m’avaient pas trompée.

À ce moment une cloche sonna.

– Voici l’heure du travail des ateliers, il faut que je rentre… Adieu, encore adieu, ma chère enfant!…

Et M meArmand, aussi émue que Fleur-de-Marie, l’embrassa tendrement; puis elle dit à un des employés de la maison:

– Conduisez mademoiselle au vestiaire.

Un quart d’heure après, Fleur-de-Marie, vêtue en paysanne ainsi que nous l’avons vue à la ferme de Bouqueval, entrait dans le greffe, où l’attendait M meSéraphin.

La femme de charge du notaire Jacques Ferrand venait chercher cette malheureuse enfant pour la conduire à l’île du Ravageur.

XI Souvenirs

Jacques Ferrand avait facilement et promptement obtenu la liberté de Fleur-de-Marie, liberté qui dépendait d’une simple décision administrative.

Instruit par la Chouette du séjour de la Goualeuse à Saint-Lazare, il s’était aussitôt adressé à l’un de ses clients, homme honorable et influent, lui disant qu’une jeune fille, d’abord égarée mais sincèrement repentante et récemment enfermée à Saint-Lazare, risquait, par le contact des autres prisonnières, de voir s’affaiblir peut-être ses bonnes résolutions. Cette jeune fille lui ayant été vivement recommandée par des personnes respectables qui devaient se charger d’elle à sa sortie de prison, avait ajouté Jacques Ferrand, il priait son tout-puissant client, au nom de la morale, de la religion et de la réhabilitation future de cette infortunée, de solliciter sa libération.

Enfin le notaire, pour se mettre à l’abri de toute recherche ultérieure, avait surtout et instamment prié son client de ne pas le nommer dans l’accomplissement de cette bonne œuvre; ce vœu, attribué à la modestie philanthropique de Jacques Ferrand, homme aussi pieux que respectable, fut scrupuleusement observé: la liberté de Fleur-de-Marie fut demandée et obtenue au seul nom du client qui, pour comble d’obligeance, envoya directement à Jacques Ferrand l’ordre de sortie, afin qu’il pût l’adresser aux protecteurs de la jeune fille.

M meSéraphin, en remettant cet ordre au directeur de la prison, ajouta qu’elle était chargée de conduire la Goualeuse auprès des personnes qui s’intéressaient à elle.

D’après les excellents renseignements donnés par l’inspectrice à M med’Harville sur Fleur-de-Marie, personne ne douta que celle-ci ne dût sa liberté à l’intervention de la marquise.

La femme de charge du notaire ne pouvait donc en rien exciter la défiance de sa victime.

M meSéraphin avait, selon l’occasion et ainsi qu’on le dit vulgairement, l’air bonne femme; il fallait assez d’observation pour remarquer quelque chose d’insidieux, de faux, de cruel dans son regard patelin, dans son sourire hypocrite.

Malgré sa profonde scélératesse, qui l’avait rendue complice ou confidente des crimes de son maître, M meSéraphin ne put s’empêcher d’être frappée de la touchante beauté de cette jeune fille, qu’elle avait livrée tout enfant à la Chouette… et qu’elle conduisait alors à une mort certaine.

– Eh bien! ma chère demoiselle, lui dit M meSéraphin d’une voix mielleuse, vous devez être bien contente de sortir de prison?

– Oh! oui, madame, et c’est, sans doute, à la protection de M med’Harville, qui a été si bonne pour moi…

– Vous ne vous trompez pas… mais venez… nous sommes déjà un peu en retard… et nous avons une longue route à faire.

– Nous allons à la ferme de Bouqueval, chez M meGeorges, n’est-ce pas… madame? s’écria la Goualeuse.

– Oui… certainement, nous allons à la campagne… chez M meGeorges, dit la femme de charge pour éloigner tout soupçon de l’esprit de Fleur-de-Marie, puis elle ajouta, avec un air de malicieuse bonhomie: Mais ce n’est pas tout: avant de voir M meGeorges, une petite surprise vous attend; venez… venez, notre fiacre est en bas… Quel ouf vous allez pousser en sortant d’ici… chère demoiselle!… Allons, partons… Votre servante, messieurs.

Et M meSéraphin, après avoir salué le greffier et son commis, descendit avec la Goualeuse.

Un gardien les suivait, chargé de faire ouvrir les portes.

La dernière venait de se refermer, et les deux femmes se trouvaient sous le vaste porche qui donne sur la rue du Faubourg-Saint-Denis, lorsqu’elles se rencontrèrent avec une jeune fille qui venait sans doute visiter quelque prisonnière.

C’était Rigolette… Rigolette toujours leste et coquette; un petit bonnet très-simple, mais bien frais et orné de faveurs cerise qui accompagnaient à merveille ses bandeaux de cheveux noirs, encadrait son joli minois: un col bien blanc se rabattait sur son long tartan brun. Elle portait au bras un cabas de paille; grâce à sa démarche de chatte attentive et proprette, ses brodequins à semelles épaisses étaient d’une propreté miraculeuse, quoiqu’elle vînt, hélas! de bien loin, la pauvre enfant.

– Rigolette! s’écria Fleur-de-Marie en reconnaissant son ancienne compagne de prison [18]et de promenades champêtres.

– La Goualeuse! dit à son tour la grisette.

Et les deux jeunes filles se jetèrent dans les bras l’une de l’autre.

Rien de plus enchanteur que le contraste de ces deux enfants de seize ans, tendrement embrassées, toutes deux si charmantes, et pourtant si différentes de physionomie et de beauté.

L’une blonde, aux grands yeux bleus mélancoliques, au profil d’une angélique pureté idéale, un peu pâli, un peu attristé, un peu spiritualisé, de ces adorables paysannes de Greuze, d’un coloris si frais et si transparent… mélange ineffable de rêverie, de candeur et de grâce…

L’autre, brune piquante, aux joues rondes et vermeilles, aux jolis yeux noirs, au rire ingénu, à la mine éveillée, type ravissant de jeunesse, d’insouciance et de gaieté, exemple rare et touchant du bonheur dans l’indigence, de l’honnêteté dans l’abandon et de la joie dans le travail.

Après l’échange de leurs naïves caresses, les deux jeunes filles se regardèrent…

Rigolette était radieuse de cette rencontre… Fleur-de-Marie confuse…

La vue de son amie lui rappelait le peu de jours de bonheur calme qui avait précédé sa dégradation première.

– C’est toi… quel bonheur!… disait la grisette…

– Mon Dieu, oui, quelle douce surprise!… Il y a si longtemps que nous ne sommes vues…, répondit la Goualeuse.

– Ah! maintenant, je ne m’étonne plus de ne t’avoir pas rencontrée depuis six mois…, reprit Rigolette en remarquant les vêtements rustiques de la Goualeuse, tu habites donc la campagne?…

– Oui… depuis quelque temps, dit Fleur-de-Marie en baissant les yeux…

– Et tu viens, comme moi, voir quelqu’un en prison?

– Oui… je venais… je viens de voir quelqu’un, dit Fleur-de-Marie en balbutiant et en rougissant de honte.

– Et tu t’en retournes chez toi? Loin de Paris sans doute? Chère petite Goualeuse… toujours bonne: je te reconnais bien là… Te rappelles-tu cette pauvre femme en couches à qui tu avais donné ton matelas, du linge et le peu d’argent qui te restait, et que nous allions dépenser à la campagne… Car alors tu étais déjà folle de la campagne, toi… mademoiselle la villageoise.

– Et toi, tu ne l’aimais pas beaucoup, Rigolette; étais-tu complaisante! C’est pour moi que tu y venais pourtant.

– Et pour moi aussi… car toi, qui étais toujours un peu sérieuse, tu devenais si contente, si gaie, si folle, une fois au milieu des champs ou des bois… que rien que de t’y voir… c’était pour moi un plaisir… Mais laisse-moi donc encore te regarder. Comme ce joli bonnet rond te va bien! Es-tu gentille ainsi! Décidément… c’était ta vocation de porter un bonnet de paysanne, comme la mienne de porter un bonnet de grisette. Te voilà selon ton goût, tu dois être contente… Du reste, ça ne m’étonne pas… quand je ne t’ai plus vue, je me suis dit: «Cette bonne petite Goualeuse n’est pas faite pour Paris, c’est une vraie fleur des bois, comme dit la chanson, et ces fleurs-là ne vivent pas dans la capitale, l’air n’y est pas bon pour elles… Aussi la Goualeuse se sera mise en place chez de braves gens à la campagne: c’est ce que tu as fait, n’est-ce pas?»

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