Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome III

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Oh! très-bien! très-bien!… Dieu! Oh! la belle rosette!… Tu m’en feras une pareille à ma cravate, n’est-ce pas?

– Oui, tout à l’heure… mais laisse-moi me promener un peu. Tu iras devant moi… à reculons, en tenant toujours le miroir haut… pour que je puisse me voir en marchant…

François exécuta de son mieux cette manœuvre difficile, à la grande satisfaction d’Amandine, qui se prélassait, triomphante et glorieuse, sous les cornes et l’énorme bouffette de son foulard.

Très-innocente et très-naïve dans toute autre circonstance, cette coquetterie devenait coupable en s’exerçant à propos du produit d’un vol que François et Amandine n’ignoraient pas. Autre preuve de l’effrayante facilité avec laquelle des enfants, même bien doués, se corrompent presque à leur insu, lorsqu’ils sont continuellement plongés dans une atmosphère criminelle.

Et d’ailleurs le seul mentor de ces petits malheureux, leur frère Martial, n’était pas lui-même irréprochable, nous l’avons dit; incapable de commettre un vol ou un meurtre, il n’en menait pas moins une vie vagabonde et peu régulière. Sans doute les crimes de sa famille le révoltaient; il aimait tendrement les deux enfants; il les défendait contre les mauvais traitements; il tâchait de les soustraire à la pernicieuse influence de sa famille; mais, n’étant pas appuyés sur des enseignements d’une moralité rigoureuse, absolue, ses conseils sauvegardaient faiblement ses protégés. Ils se refusaient à commettre certaines mauvaises actions, non par honnêteté, mais pour obéir à Martial, qu’ils aimaient, et pour désobéir à leur mère, qu’ils redoutaient et haïssaient.

Quant aux notions du juste et de l’injuste, ils n’en avaient aucune, familiarisés qu’ils étaient avec les détestables exemples qu’ils avaient chaque jour sous les yeux, car, nous l’avons dit, ce cabaret champêtre, hanté pas le rebut de la plus basse populace, servait de théâtre à d’ignobles orgies, à de crapuleuses débauches; et Martial, si ennemi du vol et du meurtres se montrait assez indifférent à ces immondes saturnales.

C’est dire combien les instincts de moralité des enfants étaient douteux, vacillants, précaires, chez François surtout, arrivé à ce terme dangereux où l’âme hésitant indécise, entre le bien et le mal, peut être en un moment à jamais perdue ou sauvée…

– Comme ce mouchoir rouge te va bien, ma sœur! reprit François; est-il joli! Quand nous irons jouer sur la grève devant le four à plâtre du chaufournier, faudra te coiffer comme ça, pour faire enrager ses enfants, qui sont toujours à nous jeter des pierres et à nous appeler petits guillotinés… Moi, je mettrai aussi ma belle cravate rouge, et nous leur dirons: «C’est égal, vous n’avez pas de beaux mouchoirs de soie comme nous deux!»

– Mais, dis donc, François…, reprit Amandine après un moment de réflexion, s’ils savaient que les mouchoirs que nous portons sont volés, ils nous appelleraient petits voleurs…

– Avec ça qu’ils s’en gênent de nous appeler voleurs!

– Quand c’est pas vrai… c’est égal… Mais maintenant…

– Puisque Nicolas nous les a donnés, ces deux mouchoirs, nous ne les avons pas volés.

– Oui, mais lui, il les a pris sur un bateau, et notre frère Martial dit qu’il ne faut pas voler…

– Mais, puisque c’est Nicolas qui a volé, ça ne nous regarde pas.

– Tu crois, François?

– Bien sûr…

– Pourtant il me semble que j’aimerais mieux que la personne à qui ils étaient nous les eût donnés… Et toi, François?

– Moi, ça m’est égal… On nous en a fait cadeau; c’est à nous.

– Tu en es bien sûr?

– Mais, oui, oui, sois donc tranquille!…

– Alors… tant mieux, nous ne faisons pas ce que mon frère Martial nous défend, et nous avons de beaux mouchoirs.

– Dis donc, Amandine, s’il savait que, l’autre jour, Calebasse t’a fait prendre ce fichu à carreaux dans la balle du colporteur pendant qu’il avait le dos tourné?

– Oh! François, ne dis pas cela! dit la pauvre enfant dont les yeux se mouillèrent de larmes. Mon frère Martial serait capable de ne plus nous aimer… vois-tu… de nous laisser tout seuls ici…

– N’aie donc pas peur… est-ce que je lui en parlerai jamais? Je riais…

– Oh! ne ris pas de cela, François; j’ai eu assez de chagrin, va! Mais il a bien fallu; ma sœur m’a pincée jusqu’au sang, et puis elle me faisait des yeux… des yeux… Et pourtant, par deux fois le cœur m’a manqué, je croyais que je ne pourrais jamais… Enfin, le colporteur ne s’est aperçu de rien, et ma sœur a gardé le fichu. Si on m’avait prise pourtant, François, on m’aurait mise en prison…

– On ne t’a pas prise, c’est comme si tu n’avais pas volé.

– Tu crois?

– Pardi!

– Et en prison, comme on doit être malheureux!

– Ah! bien oui… au contraire…

– Comment, François, au contraire?

– Tiens! tu sais bien le gros boiteux qui loge à Paris chez le père Micou, le revendeur de Nicolas… qui tient un garni à Paris, passage de la Brasserie?

– Un gros boiteux?

– Mais oui, qui est venu ici, à la fin de l’automne, de la part du père Micou, avec un montreur de singes et deux femmes.

– Ah! oui, oui; un gros boiteux qui a dépensé tant, tant d’argent?

– Je crois bien, il payait pour tout le monde… Te souviens-tu, les promenades sur l’eau… c’est moi qui les menais… même que le montreur de singes avait emporté son orgue pour faire de la musique dans le bateau?…

– Et puis, le soir, le beau feu d’artifice qu’ils ont tiré, François!

– Et le gros boiteux n’était pas chiche! Il m’a donné dix sous pour moi! Il ne prenait jamais que du vin cacheté; ils avaient du poulet à tous leurs repas; il en a eu au moins pour quatre-vingts francs.

– Tant que ça, François?

– Oh! oui…

– Il était donc bien riche?

– Du tout… ce qu’il dépensait, c’était de l’argent qu’il avait gagné en prison, d’où il sortait.

– Il avait gagné tout cet argent-là en prison?

– Oui… il disait qu’il lui restait encore sept cents francs; que quand il ne lui resterait plus rien… il ferait un bon coup… et que si on le prenait… ça lui était bien égal, parce qu’il retournerait rejoindre les bons enfants de la geôle, comme il dit.

– Il n’avait donc pas peur de la prison, François?

– Mais au contraire… il disait à Calebasse qu’ils sont là un tas d’amis et de noceurs ensemble… qu’il n’avait jamais eu un meilleur lit et une meilleure nourriture qu’en prison… de la bonne viande quatre fois la semaine, du feu tout l’hiver, et une bonne somme en sortant… tandis qu’il y a des bêtes d’ouvriers honnêtes qui crèvent de faim et de froid, faute d’ouvrage…

– Pour sûr, François, il disait ça, le gros boiteux?

– Je l’ai bien entendu… puisque c’est moi qui ramais dans le bachot pendant qu’il racontait son histoire à Calebasse et aux deux femmes, qui disaient que c’était la même chose dans les prisons de femmes d’où elles sortaient.

– Mais alors, François, faut donc pas que ça soit si mal de voler, puisqu’on est si bien en prison?

– Dame! je ne sais pas, moi… ici, il n’y a que notre frère Martial qui dise que c’est mal de voler… peut-être qu’il se trompe…

– C’est égal, il faut le croire, François… il nous aime tant!

– Il nous aime, c’est vrai… quand il est là, il n’y a pas de risque qu’on nous batte… S’il avait été ici ce soir, notre mère ne m’aurait pas roué de coups… Vieille bête! Est-elle mauvaise!… Oh! je la hais… je la hais… que je voudrais être grand pour lui rendre tous les coups qu’elle nous a donnés… à toi, surtout, qui est bien moins dure que moi…

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