Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome III

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Amandine… on n’entend plus rien…, reprit François en s’approchant de la porte.

Les deux enfants, suspendant leur respiration, écoutaient avec anxiété.

– Voilà qu’ils reviennent de chez mon frère, dit François à voix basse; j’entends marcher dans le corridor.

– Jetons-nous sur nos lits; ma mère nous tuerait si elle nous trouvait levés, dit Amandine avec terreur.

– Non…, reprit François en écoutant toujours, ils viennent de passer devant notre porte… ils descendent l’escalier en courant…

– Mon Dieu! mon Dieu! Qu’est-ce que c’est donc?…

– Ah! on ouvre la porte de la cuisine… maintenant…

– Tu crois?

– Oui, oui… j’ai reconnu son bruit…

– Le chien de Martial hurle toujours…, dit Amandine en écoutant…

Tout à coup, elle s’écria:

– François! Mon frère nous appelle…

– Martial?

– Oui… entends-tu? Entends-tu?…

En effet, malgré l’épaisseur des deux portes fermées, la voix retentissante de Martial, qui de sa chambre appelait les deux enfants, arriva jusqu’à eux.

– Mon Dieu, nous ne pouvons aller à lui… nous sommes enfermés, dit Amandine; on veut lui faire du mal, puisqu’il nous appelle…

– Oh! pour ça… si je pouvais les en empêcher, s’écria résolument François, je les empêcherais, quand on devrait me couper en morceaux!…

– Mais notre frère ne sait pas qu’on a donné un tour de clef à notre porte; il va croire que nous ne voulons pas aller à son secours; crie-lui donc que nous sommes enfermés, François!

Ce dernier allait suivre le conseil de sa sœur, lorsqu’un coup violent ébranla au-dehors la persienne de la petite fenêtre du cabinet des deux enfants.

– Ils viennent par la croisée pour nous tuer! s’écria Amandine; et, dans son épouvante, elle se précipita sur son lit et cacha sa tête dans ses mains.

François resta immobile, quoiqu’il partageât la terreur de sa sœur.

Pourtant, après le choc violent dont on a parlé, la persienne ne s’ouvrit pas; le plus profond silence régna dans la maison.

Martial avait cessé d’appeler les enfants.

Un peu rassuré, et excité par une vive curiosité, François se hasarda d’entrebâiller doucement sa croisée et tâcha de regarder au-dehors à travers les feuilles de la persienne.

– Prends bien garde, mon frère! dit tout bas Amandine, qui, entendant François ouvrir la fenêtre, s’était mise sur son séant. Est-ce que tu vois quelque chose? ajouta-t-elle.

– Non… la nuit est trop noire.

– Tu n’entends rien?

– Non, il fait trop grand vent.

– Reviens… reviens alors!

– Ah! maintenant je vois quelque chose.

– Quoi donc?

– La lueur d’une lanterne… elle va et elle vient.

– Qui est-ce qui la porte?

– Je ne vois que la lueur… Ah! elle se rapproche… on parle.

– Qui ça?

– Écoute… écoute… c’est Calebasse.

– Que dit-elle?

– Elle dit de bien tenir le pied de l’échelle.

– Ah! vois-tu, c’est en prenant la grande échelle qui était appuyée contre notre persienne qu’ils auront fait le bruit de tout à l’heure.

– Je n’entends plus rien.

– Et qu’est-ce qu’ils en font, de l’échelle, maintenant?

– Je ne peux plus voir…

– Tu n’entends plus rien?

– Non…

– Mon Dieu, François, c’est peut-être pour monter chez notre frère Martial par la fenêtre… qu’ils ont pris l’échelle!

– Ça se peut bien.

– Si tu ouvrais un tout petit peu la jalousie pour voir…

– Je n’ose pas.

– Rien qu’un peu.

– Oh! non, non. Si ma mère s’en apercevait!

– Il fait si noir, il n’y a pas de danger.

François se rendit, quoique à regret, au désir de sa sœur, entrebâilla la persienne et regarda.

– Eh bien! mon frère? dit Amandine en surmontant ses craintes et s’approchant de François sur la pointe du pied.

– À la clarté de la lanterne, dit celui-ci, je vois Calebasse qui tient le pied de l’échelle… ils l’ont appuyée à la fenêtre de Martial.

– Et puis?

– Nicolas monte à l’échelle, il a sa hachette à la main, je la vois reluire…

– Ah! vous n’êtes pas couchés et vous nous espionnez! s’écria tout à coup la veuve, en s’adressant du dehors à François et à sa sœur.

Au moment de rentrer dans la cuisine, elle venait d’apercevoir la lueur qui s’échappait de la persienne entr’ouverte.

Les malheureux enfants avaient négligé d’éteindre leur lumière.

– Je monte, ajouta la veuve d’une voix terrible, je monte vous trouver, petits mouchards!

Tels étaient les événements qui se passèrent à l’île du Ravageur, la veille du jour où M meSéraphin devait y amener Fleur-de-Marie.

IV Un garni

Le passage de la Brasserie, passage ténébreux et assez peu connu, quoique situé au centre de Paris, aboutit d’un côté à la rue Traversière-Saint-Honoré, de l’autre à la cour Saint-Guillaume.

Vers le milieu de cette ruelle, humide, boueuse, sombre et triste, où presque jamais le soleil ne pénètre, s’élevait une maison garnie (vulgairement un garni, en raison du bas prix de ses loyers).

Sur un méchant écriteau on lisait: Chambres et cabinets meublés; à droite d’une allée obscure s’ouvrait la porte d’un magasin non moins obscur, où se tenait habituellement le principal locataire du garni.

Cet homme, dont le nom a été plusieurs fois prononcé à l’île du Ravageur, se nomme Micou: il est ouvertement marchand de vieilles ferrailles, mais secrètement il achète et recèle les métaux volés, tels que fer, plomb, cuivre et étain.

Dire que le père Micou était en relation d’affaires et d’amitié avec les Martial, c’est apprécier suffisamment sa moralité.

Il est, du reste, un fait à la fois curieux et effrayant; c’est l’espèce d’affiliation, de communion mystérieuse qui relie presque tous les malfaiteurs de Paris. Les prisons en commun sont les grands centres où affluent et d’où refluent incessamment ces flots de corruption qui envahissent peu à peu la capitale et y laissent de si sanglantes épaves.

Le père Micou est un gros homme de cinquante ans, à physionomie basse, rusée, au nez bourgeonnant, aux joues avinées; il porte un bonnet de loutre et s’enveloppe d’un vieux carrick vert.

Au-dessus du petit poêle de fonte auprès duquel il se chauffe, on remarque une planche numérotée attachée au mur; là sont accrochées les clefs des chambres dont les locataires sont absents. Les carreaux de la devanture vitrée qui s’ouvrait sur la rue, derrière d’épais barreaux de fer, étaient peints de façon à ce que du dehors on ne pût pas voir (et pour cause) ce qui se passait dans la boutique.

Il règne dans ce vaste magasin une assez grande obscurité; aux murailles noirâtres et humides pendent des chaînes rouillées de toutes grosseurs et de toutes longueurs; le sol disparaît presque entièrement sous des monceaux de débris de fer et de fonte.

Trois coups frappés à la porte, d’une façon particulière, attirèrent l’attention du logeur-revendeur-receleur.

– Entrez! cria-t-il.

On entra.

C’était Nicolas, le fils de la veuve du supplicié.

Il était très-pâle; sa figure semblait encore plus sinistre que la veille, et pourtant on le verra feindre une sorte de gaieté bruyante pendant l’entretien suivant. (Cette scène se passait le lendemain de la querelle de ce bandit avec son frère Martial.)

– Ah! te voilà, bon sujet! lui dit cordialement le logeur.

– Oui, père Micou; je viens faire affaire avec vous.

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