Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome III

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Vous croyez me faire peur?

– Je ne te dis que ce qui t’arrivera…

– Ça m’est égal… je reste…

– Tu resteras ici?

– Oui.

– Malgré nous?

– Malgré vous, malgré Calebasse, malgré Nicolas, malgré tous les gueux de sa trempe!

– Tiens… tu me fais rire.

Dans la bouche de cette femme à figure sinistre et féroce, ces mots étaient horribles.

– Je vous dis que je resterai ici jusqu’à ce que je trouve le moyen de gagner ma vie ailleurs avec les enfants: seul, je ne serais pas embarrassé, je retournerais dans les bois; mais à cause d’eux, il me faudra plus de temps… pour rencontrer ce que je cherche… En attendant, je reste.

– Ah! tu restes… jusqu’au moment où tu emmèneras les enfants?

– Comme vous dites!

– Emmener les enfants?

– Quand je leur dirai: «Venez», ils viendront… et en courant, je vous en réponds.

La veuve haussa les épaules et reprit:

– Écoute: je t’ai dit tout à l’heure que, quand bien même tu vivrais cent ans, tu te rappellerais cette nuit; je vais t’expliquer pourquoi; mais avant, es-tu bien décidé à ne pas t’en aller d’ici?

– Oui! Oui! Mille fois oui!

– Tout à l’heure, tu diras non! Mille fois non! Écoute-moi bien… Sais-tu quel métier fait ton frère?

– Je m’en doute, mais je ne veux pas le savoir…

– Tu le sauras… il vole…

– Tant pis pour lui.

– Et pour toi…

– Pour moi?

– Il vole la nuit avec effraction, cas de galères; nous recélons ses vols; qu’on le découvre, nous sommes condamnés à la même peine que lui comme receleurs, et toi aussi; on rafle la famille, et les enfants seront sur le pavé, où ils apprendront l’état de ton père et de ton grand-père aussi bien qu’ici.

– Moi, arrêté comme receleur, comme votre complice! Sur quelle preuve?

– On ne sait pas comment tu vis: tu vagabondes sur l’eau, tu as la réputation d’un mauvais homme, tu habites avec nous; à qui feras-tu croire que tu ignores nos vols et nos recels?

– Je prouverai que non.

– Nous te chargerons comme notre complice.

– Me charger! Pourquoi?

– Pour te récompenser d’avoir voulu rester ici malgré nous.

– Tout à l’heure vous vouliez me faire peur d’une façon, maintenant c’est d’une autre; ça ne prend pas, je prouverai que je n’ai jamais volé. Je reste.

– Ah tu restes! Écoute donc encore. Te rappelles-tu, l’an dernier, ce qui s’est passé ici pendant la nuit de Noël?

– La nuit de Noël? dit Martial en cherchant à rassembler ses souvenirs.

– Cherche bien… cherche bien…

– Je ne me rappelle pas…

– Tu ne te rappelles pas que Bras-Rouge a amené ici, le soir, un homme bien mis, qui avait besoin de se cacher?…

– Oui, maintenant je me souviens; je suis monté me coucher, et je l’ai laissé souper avec vous… Il a passé la nuit dans la maison; avant le jour, Nicolas l’a conduit à Saint-Ouen…

– Tu es sûr que Nicolas l’a conduit à Saint-Ouen?

– Vous me l’avez dit le lendemain matin.

– La nuit de Noël, tu étais donc ici?

– Oui… eh bien?

– Cette nuit-là… cet homme, qui avait beaucoup d’argent sur lui, a été assassiné dans cette maison.

– Lui!… Ici?…

– Et volé… et enterré dans le petit bûcher.

– Cela n’est pas vrai, s’écria Martial devenant pâle de terreur, et ne voulant pas croire à ce nouveau crime des siens. Vous voulez m’effrayer. Encore une fois, ça n’est pas vrai!

– Demande à ton protégé François ce qu’il a vu ce matin dans le bûcher!

– François! Et qu’a-t-il vu?

– Un des pieds de l’homme qui sortait de terre… Prends la lanterne, vas-y, tu t’en assureras.

– Non, dit Martial en essuyant son front baigné d’une sueur froide, non je ne vous crois pas… Vous dites cela pour…

– Pour te prouver que, si tu demeures ici malgré nous, tu risques à chaque instant d’être arrêté comme complice de vol et de meurtre; tu étais ici la nuit de Noël; nous dirons que tu nous as aidés à faire le coup. Comment prouveras-tu le contraire?

– Mon Dieu! mon Dieu! dit Martial en cachant sa figure dans ses mains.

– Maintenant t’en iras-tu? dit la veuve avec un sourire sardonique.

Martial était atterré: il ne doutait malheureusement pas de ce que venait de lui dire sa mère; la vie vagabonde qu’il menait, sa cohabitation avec une famille si criminelle devaient en effet faire peser sur lui de terribles soupçons, et ces soupçons pouvaient se changer en certitude aux yeux de la justice, si sa mère, son frère, sa sœur, le désignaient comme leur complice.

La veuve jouissait de l’abattement de son fils.

– Tu as un moyen de sortir d’embarras: dénonce-nous!

– Je le devrais… mais je ne le ferai pas… vous le savez bien.

– C’est pour cela que j’ai tout dit… Maintenant t’en iras-tu?

Martial voulut tenter d’attendrir cette mégère; d’une voix moins rude il lui dit:

– Ma mère, je ne vous crois pas capable de ce meurtre…

– Comme tu voudras, mais va-t’en…

– Je m’en irai à une condition.

– Pas de condition!

– Vous mettrez les enfants en apprentissage… loin d’ici… en province…

– Ils resteront ici…

– Voyons, ma mère, quand vous les aurez rendus semblables à Nicolas, à Calebasse, à Ambroise, à mon père… à quoi ça vous servira-t-il?

– À faire de bons coups avec leur aide… Nous ne sommes pas déjà de trop… Calebasse reste ici avec moi pour tenir le cabaret. Nicolas est seul: une fois dressés, François et Amandine l’aideront; on leur a aussi jeté des pierres, à eux, tout petits… faut qu’ils se vengent!…

– Ma mère, vous aimez Calebasse et Nicolas, n’est-ce pas?

– Après?

– Que les enfants les imitent… que vos crimes et les leurs se découvrent…

– Après?

– Ils vont à l’échafaud, comme mon père.

– Après, après?

– Et leur sort ne vous fait pas trembler!

– Leur sort sera le mien, ni meilleur ni pire… Je vole, ils volent; je tue, ils tuent; qui prendra la mère prendra les petits… Nous ne nous quitterons pas. Si nos têtes tombent, elles tomberont dans le même panier… où elles se diront adieu! Nous ne reculerons pas; il n’y a que toi de lâche dans la famille, nous te chassons… va-t’en!

– Mais les enfants! Les enfants!

– Les enfants deviendront grands; je te dis que sans toi ils seraient déjà formés. François est presque prêt; quand tu seras parti, Amandine rattrapera le temps perdu…

– Ma mère, je vous en supplie, consentez à envoyer les enfants en apprentissage loin d’ici.

– Combien de fois faut-il te dire qu’ils y sont en apprentissage, ici?

La veuve du supplicié articula ces derniers mots d’une manière si inexorable que Martial perdit tout espoir d’amollir cette âme de bronze.

– Puisque c’est ainsi, reprit-il d’un ton bref et résolu, écoutez-moi bien à votre tour, ma mère… Je reste.

– Ah! ah!

– Pas dans cette maison… je serais assassiné par Nicolas ou empoisonné par Calebasse; mais, comme je n’ai pas de quoi me loger ailleurs, moi et les enfants, nous habiterons la baraque au bout de l’île; la porte est solide, je la renforcerai encore… Une fois là, bien barricadé, avec mon fusil, mon bâton et mon chien, je ne crains personne. Demain matin j’emmènerai les enfants; le jour, ils viendront avec moi, soit dans mon bateau, soit dehors; la nuit, ils coucheront près de moi, dans la cabane; nous vivrons de ma pêche; ça durera jusqu’à ce que j’aie trouvé à les placer, et je trouverai…

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