Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome III

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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La fille aînée, surnommée Calebasse, aidait sa mère à faire la cuisine et à servir les hôtes; sa sœur Amandine, âgée de neuf ans, s’occupait aussi des soins du ménage, selon ses forces.

Ce soir-là, au-dehors, la nuit est sombre; de lourds nuages gris et opaques, chassés par le vent, laissent voir çà et là, à travers leurs déchirures bizarres, quelque peu de sombre azur scintillant d’étoiles.

La silhouette de l’île, bordée de hauts peupliers dépouillés, se dessine vigoureusement en noir sur l’obscurité diaphane du ciel et sur la transparence blanchâtre de la rivière.

La maison, à pignons irréguliers, est complètement ensevelie dans l’ombre; deux fenêtres du rez-de-chaussée sont seulement éclairées; leurs vitres flamboient; ces lueurs rouges se reflètent comme de longues traînées de feu dans les petites vagues qui baignent le débarcadère, situé proche de l’habitation.

Les chaînes des bateaux qui y sont amarrés font entendre un cliquetis sinistre: il se mêle tristement aux rafales de la bise dans les branches des peupliers et au sourd mugissement des grandes eaux…

Une partie de la famille est rassemblée dans la cuisine de la maison.

Cette pièce est vaste et basse; en face de la porte sont deux fenêtres, au-dessous desquelles s’étend un long fourneau; à gauche, une haute cheminée; à droite, un escalier qui monte à l’étage supérieur; à côté de cet escalier, l’entrée d’une grande salle garnie de plusieurs tables destinées aux habitués du cabaret.

La lumière d’une lampe, jointe aux flammes du foyer, fait reluire un grand nombre de casseroles et autres ustensiles en cuivre pendus le long des murailles ou rangés sur des tablettes avec différentes poteries; une grande table occupe le milieu de cette cuisine.

La veuve du supplicié, entourée de trois de ses enfants, est assise au coin du foyer.

Cette femme, grande et maigre, paraît avoir quarante-cinq ans. Elle est vêtue de noir; un mouchoir de deuil noué en marmotte, cachant ses cheveux, entoure son front plat, blême, déjà sillonné de rides; son nez est long, droit et pointu; ses pommettes saillantes, ses joues creuses, son teint bilieux, blafard, et profondément marqué de petite vérole; les coins de sa bouche, toujours abaissés, rendent plus dure encore l’expression de ce visage froid, sinistre, impassible comme un masque de marbre. Ses sourcils gris surmontent ses yeux d’un bleu terne.

La veuve du supplicié s’occupe d’un travail de couture, ainsi que ses deux filles.

L’aînée, sèche et grande, ressemble beaucoup à sa mère… C’est sa physionomie calme, dure et méchante, son nez mince, sa bouche sévère, son regard pâle… Seulement, son teint terreux, jaune comme un coing, lui a valu le surnom de Calebasse. Elle ne porte pas le deuil; sa robe est brune; son bonnet de tulle noir laisse apercevoir deux bandeaux de cheveux rares, d’un blond fade et sans reflet.

François, le plus jeune des fils de Martial, accroupi sur un escabeau, remaille un aldret, filet de pêche destructeur sévèrement interdit sur la Seine.

Malgré le hâle qui le brunit, le teint de cet enfant est florissant; une forêt de cheveux roux couvre sa tête; ses traits sont arrondis, ses lèvres grosses, son front saillant, ses yeux vifs, perçants: il ne ressemble ni à sa mère, ni à sa sœur aînée; il a l’air sournois, craintif; de temps à autre, à travers l’espèce de crinière qui retombe sur son front, il jette obliquement sur sa mère un coup d’œil défiant, ou échange avec sa petite sœur Amandine un regard d’intelligence et d’affection…

Celle-ci, assise à côté de son frère, s’occupe non pas à marquer, mais à démarquer du linge volé la veille. Elle a neuf ans; elle ressemble autant à son frère que sa sœur ressemble à sa mère; ses traits, sans être plus réguliers, sont moins grossiers que ceux de François. Quoique couvert de taches de rousseur, son teint est d’une fraîcheur éclatante; ses lèvres sont épaisses, mais vermeilles; ses cheveux roux, mais fins, soyeux, brillants; ses yeux petits, mais d’un bleu pur et doux.

Lorsque le regard d’Amandine rencontre celui de son frère, elle lui montre la porte; à ce signe, François répond par un soupir; puis, appelant l’attention de sa sœur par un geste rapide, il compte distinctement du bout de son filoir dix mailles de filet…

Cela veut dire, dans le langage symbolique des enfants, que leur frère Martial ne doit rentrer qu’à dix heures.

En voyant ces deux femmes silencieuses, à l’air méchant, et ces deux pauvres petits, inquiets, muets, craintifs, on devine là deux bourreaux et deux victimes.

Calebasse, s’apercevant qu’Amandine cessait un moment de travailler, lui dit d’une voix dure:

– Auras-tu bientôt fini de démarquer cette chemise?…

L’enfant baissa la tête sans répondre; à l’aide de ses doigts et de ses ciseaux, elle acheva d’enlever à la hâte les fils de coton rouge qui dessinaient des lettres sur la toile.

Au bout de quelques instants, Amandine, s’adressant timidement à la veuve, lui présenta son ouvrage:

– Ma mère, j’ai fini, lui dit-elle.

Sans lui répondre, la veuve lui jeta une autre pièce de linge.

L’enfant ne put la recevoir à temps et la laissa tomber. Sa grande sœur lui donna de sa main dure comme du bois un coup rigoureux sur le bras en s’écriant:

– Petite bête!!!

Amandine regagna sa place et se mit activement à l’œuvre, après avoir échangé avec son frère un regard où roulait une larme.

Le même silence continua de régner dans la cuisine.

Au-dehors le vent gémissait toujours et agitait l’enseigne du cabaret.

Ce triste grincement et le sourd bouillonnement d’une marmite placée devant le feu étaient les seuls bruits qu’on entendît.

Les deux enfants observaient avec une secrète frayeur que leur mère ne parlait pas.

Quoiqu’elle fût habituellement silencieuse, ce mutisme complet et certain pincement de ses lèvres leur annonçaient que la veuve était dans ce qu’ils appelaient ses colères blanches, c’est-à-dire en proie à une irritation concentrée.

Le feu menaçait de s’éteindre faute de bois.

– François, une bûche! dit Calebasse.

Le jeune raccommodeur de filets défendus regarda derrière le pilier de la cheminée et répondit:

– Il n’y en a plus là…

– Va au bûcher, reprit Calebasse.

François murmura quelques paroles inintelligibles et ne bougea pas.

– Ah çà! François, m’entends-tu? dit aigrement Calebasse.

La veuve du supplicié posa sur ses genoux une serviette, qu’elle démarquait aussi et jeta les yeux sur son fils.

Celui-ci avait la tête baissée, mais il devina, mais il sentit pour ainsi dire le terrible regard de sa mère peser sur lui… Craignant de rencontrer ce visage redoutable, l’enfant restait immobile.

– Ah çà! es-tu sourd, François? reprit Calebasse irritée. Ma mère… tu vois…

La grande sœur semblait avoir pour fonction d’accuser les deux enfants et de requérir les peines que la veuve appliquait impitoyablement.

Amandine, sans qu’on pût remarquer son mouvement, poussa doucement le coude de son frère pour l’engager tacitement à obéir à Calebasse.

François ne bougea pas.

La sœur aînée regarda sa mère pour lui demander la punition du coupable: la veuve l’entendit.

De son long doigt décharné elle lui montra une baguette de saule forte et souple, placée dans l’encoignure de la cheminée.

Calebasse se pencha en arrière, prit cet instrument de correction et le remit à sa mère.

François avait parfaitement suivi le geste de sa mère; il se leva brusquement et d’un saut se mit hors de l’atteinte de la menaçante baguette.

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