Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome III

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Ma foi, oui, c’est toujours vivre dans les bois.

– Seulement on ne lui donnerait cette place qu’à la condition qu’il vous épouserait et qu’il vous emmènerait avec lui.

– M’en aller avec Martial!

– Oui, vous seriez si heureuse, disiez-vous, d’habiter ensemble au fond des forêts! N’aimeriez-vous pas mieux, au lieu d’une mauvaise hutte de braconnier, où vous vous cacheriez tous deux comme des coupables, avoir une honnête petite chaumière dont vous seriez la ménagère active et laborieuse?

– Vous vous moquez de moi! Est-ce que c’est possible?

– Qui sait? Le hasard! D’ailleurs c’est toujours un château en Espagne.

– Ah! comme ça, à la bonne heure.

– Dites donc, la Louve, il me semble déjà vous voir établie dans votre maisonnette, en pleine forêt, avec votre mari et deux ou trois enfants. Des enfants! quel bonheur, n’est-ce pas!

– Des enfants de mon homme? s’écria la Louve avec une passion farouche; oh! oui, ils seraient fièrement aimés, ceux-là!

– Comme ils vous tiendraient compagnie dans votre solitude! Puis, quand ils seraient un peu grands, ils commenceraient à vous rendre bien des services; les plus petits ramasseraient des branches mortes pour votre chauffage; le plus grand irait dans les herbes de la forêt faire pâturer une vache ou deux qu’on vous donnerait pour récompenser votre mari de son activité; car ayant été braconnier, il n’en serait que meilleur garde-chasse.

– Au fait… c’est vrai. Tiens, c’est amusant, ces châteaux en Espagne. Dites-m’en donc encore, la Goualeuse!

– On serait très-content de votre mari… vous auriez de son maître quelques douceurs… une basse-cour, un jardin; mais, dame! aussi, il vous faudrait courageusement travailler, la Louve! et cela du matin au soir.

– Oh! si ce n’était que ça, une fois auprès de mon homme, l’ouvrage ne me ferait pas peur, à moi… j’ai de bons bras…

– Et vous auriez de quoi les occuper, je vous en réponds… Il y a tant à faire!… tant à faire!… C’est l’étable à soigner, les repas à préparer, les habits de la famille à raccommoder; c’est un jour le blanchissage, un autre jour le pain à cuire, ou bien encore la maison à nettoyer du haut en bas, pour que les autres gardes de la forêt disent: «Oh! il n’y a pas une ménagère comme la femme à Martial; de la cave au grenier sa maison est un miracle de propreté… et des enfants toujours si bien soignés! C’est qu’aussi elle est fièrement laborieuse, M meMartial…»

– Dites donc, la Goualeuse, c’est vrai, je m’appellerais M meMartial… reprit la Louve avec une sorte d’orgueil; M meMartial!…

– Ce qui vaudrait mieux que de vous appeler la Louve, n’est-ce pas?

– Bien sûr, j’aimerais mieux le nom de mon homme que le nom d’une bête… Mais, bah!… bah!… louve je suis née… louve je mourrai…

– Qui sait?… qui sait?… Ne pas reculer devant une vie bien dure, mais honnête, ça porte bonheur… Ainsi, le travail ne vous effrayerait pas?…

– Oh! pour ça non, ce n’est pas mon homme et trois ou quatre mioches à soigner qui m’embarrasseraient, allez!

– Et puis aussi tout n’est pas labeur, il y a des moments de repos; l’hiver, à la veillée, pendant que les enfants dorment, et que votre mari fume sa pipe en nettoyant ses armes ou en caressant ses chiens… écoutez donc, vous pouvez prendre un peu de bon temps.

– Bah! bah! du bon temps… rester les bras croisés! ma foi non; j’aimerais mieux raccommoder le linge de la famille, le soir, au coin du feu; ça n’est pas déjà si fatigant… L’hiver, les jours sont si courts!

Aux paroles de Fleur-de-Marie, la Louve oubliait de plus en plus le présent pour ces rêves d’avenir… aussi vivement intéressée que précédemment la Goualeuse, lorsque Rodolphe lui avait parlé des douceurs rustiques de la ferme de Bouqueval.

La Louve ne cachait pas les goûts sauvages que lui avait inspirés son amant. Se souvenant de l’impression profonde, salutaire, qu’elle avait ressentie aux riantes peintures de Rodolphe, à propos de la vie des champs, Fleur-de-Marie voulait tenter le même moyen d’action sur la Louve, pensant avec raison que, si sa compagne se laissait assez émouvoir au tableau d’une existence rude, pauvre et solitaire, pour désirer ardemment une vie pareille… cette femme mériterait intérêt et pitié.

Enchantée de voir sa compagne l’écouter avec curiosité, la Goualeuse reprit en souriant:

– Et puis, voyez-vous… madame Martial… laissez-moi vous appeler ainsi… qu’est-ce que cela vous fait?

– Tiens, au contraire, ça me flatte… Puis la Louve haussa les épaules en souriant aussi et reprit: Quelle bêtise de jouer à la madame! Sommes-nous enfants!… C’est égal… allez toujours… c’est amusant… Vous dites donc?…

– Je dis, madame Martial, qu’en parlant de votre vie, l’hiver au fond des bois, nous ne songeons qu’à la pire des saisons.

– Ma foi, non, ça n’est pas la pire… Entendre le vent siffler la nuit dans la forêt et de temps en temps hurler les loups, bien loin… bien loin… je ne trouverais pas ça ennuyeux, moi, pourvu que je sois au coin du feu avec mon homme et mes mioches, ou même toute seule sans mon homme, s’il était à faire sa ronde; oh! un fusil ne me fait pas peur, à moi… Si j’avais mes enfants à défendre… je serais bonne, là… allez… La Louve garderait bien ses louveteaux!

– Oh! je vous crois… vous êtes très-brave, vous… mais moi, poltronne, je préfère le printemps à l’hiver… Oh! le printemps! madame Martial, le printemps! quand verdissent les feuilles, quand fleurissent les jolies fleurs des bois, qui sentent si bon, si bon, que l’air est embaumé… C’est alors que vos enfants se rouleraient gaiement dans l’herbe nouvelle; et puis la forêt serait si touffue qu’on apercevrait à peine votre maison au milieu du feuillage. Il me semble que je la vois d’ici. Il y a devant la porte un berceau de vigne que votre mari a plantée et qui ombrage le banc de gazon où il dort durant la grande chaleur du jour, pendant que vous allez et venez en recommandant aux enfants de ne pas réveiller leur père… Je ne sais pas si vous avez remarqué cela: mais dans le fort de l’été, sur le midi, il se fait dans les bois autant de silence que pendant la nuit… on n’entend ni les feuilles remuer, ni les oiseaux chanter…

– Ça, c’est vrai, répéta machinalement la Louve qui, oubliant de plus en plus la réalité, croyait presque voir se dérouler à ses yeux les riants tableaux que lui présentait l’imagination poétique de Fleur-de-Marie, si instinctivement amoureuse des beautés de la nature.

Ravie de la profonde attention que lui prêtait sa compagne, la Goualeuse reprit en se laissant elle-même entraîner au charme des pensées qu’elle évoquait:

– Il y a une chose que j’aime presque autant que le silence des bois, c’est le bruit des grosses gouttes de pluie d’été tombant sur les feuilles; aimez-vous cela aussi?

– Oh! oui… j’aime bien aussi la pluie d’été.

– N’est-ce pas? Lorsque les arbres, la mousse, l’herbe, tout est bien trempé, quelle bonne odeur fraîche! Et puis, comme le soleil, en passant à travers les arbres, fait briller toutes ces gouttelettes d’eau qui pendent aux feuilles après l’ondée! Avez-vous aussi remarqué cela?

– Oui… mais je m’en souviens parce que vous me le dites à présent… Comme c’est drôle pourtant! Vous racontez si bien, la Goualeuse, qu’on semble tout voir, tout voir, à mesure que vous parlez… et puis, dame! je ne sais pas comment vous expliquer cela… mais, tenez, ce que vous dites… ça sent bon… ça rafraîchit… comme la pluie d’été dont nous parlons.

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