Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants

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Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация

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Magopo apparaissait radieux, transfiguré, entre Gun et Horse. Montrant du doigt la plaie béante au flanc de la montagne, et les eaux du fleuve devenues tout à coup laiteuses au contact de la chaux, le noir s’écria de son accent guttural :

« – Ici reposaient en paix avec leurs trésors les anciens rois cafres.

» Les blancs impies ont violé leur sépulture et voulu ravir le trésor.

» Les Barimos ont empêché le sacrilège.

» Les Barimos sont terribles.

» Que la dépouille de nos pères repose à jamais sous les eaux du fleuve qui est le bon génie de ma race ! Que les pierres de feu qui ont excité tant de convoitises, restent toujours enfouies au fond du gouffre !

» Les eaux de Mosi oa Tounya sont des gardiennes incorruptibles. Nul ne pourra jamais, à moins de les tarir, commettre un nouveau sacrilège et appeler sur mon peuple la colère des Barimos.

» Les Batokas vivront. »

Épilogue

Un hasard providentiel avait empêché les Européens de rouler dans l’abîme avec ceux qui, pendant si longtemps, les avaient poursuivis de leur haine aveugle.

La veine de calcaire s’arrêtait à cinq ou six pas à peine du point où ils se trouvaient, et d’où ils avaient assisté avec l’émotion que l’on peut concevoir à l’épilogue du drame auquel ils avaient été si souvent mêlés.

La déchirure circonscrivit le rocher sur lequel ils s’étaient abrités pendant l’orage et s’étendit en biais jusqu’à la faille, transformant la plate-forme basaltique en un promontoire aigu au bas duquel rugissait le torrent furieux.

Soustraits enfin à ce cauchemar poignant qui avait failli devenir une terrible réalité, heureux de se sentir débarrassés de la menace permanente personnifiée par les Boërs, le Révérend et le Bushranger, ils se mirent en devoir de regagner le kopje Victoria où ils espéraient retrouver les moyens de rentrer en pays civilisé.

Ils rencontrèrent l’Ingénieur qui, désespéré de n’avoir vu personne au rendez-vous, accourait à tout hasard vers la faille, attiré par le fracas assourdissant que produisit le cataclysme final.

Enfin réunis, ils ne pensèrent plus qu’à fuir ce lieu désolé, pour se rapprocher au plus vite des endroits civilisés.

Tous envisageaient d’ailleurs avec la plus complète indifférence, la perte du Trésor des Rois Cafres.

Albert, tout entier au bonheur d’avoir retrouvé sa compagne, eût été parfaitement heureux, en dépit de la ruine de ses espérances, sans la douleur causée par la mort de son beau-père.

Joseph, sobre comme un véritable Catalan, ignorant les besoins matériels, se trouvait bien partout où il était près de son frère de lait. Que lui importaient tous les diamants du monde, pourvu qu’il eût toujours un coin de cœur pour réchauffer son affection.

Quant à Alexandre, son incomparable philosophie lui faisait envisager les hauts et les bas de l’existence avec une sérénité antique.

– Me voici Gros-Jean comme devant, répétait-il de sa voix tranquille. Je n’ai plus qu’à reprendre le pic du mineur.

» Je trouverai un autre claim, et je viendrai m’installer près de vous, aux Pyrénées, après fortune faite.

» L’essentiel, pour l’instant, est de rallier le kopje Nelson’s Fountain, et nous n’y sommes pas encore.

– J’espère bien, repartit Albert, que nous y arriverons sans encombre.

» Notre bon ami Magopo nous fera volontiers la conduite avec une solide escorte dont la présence éloignera les irréguliers dont pullule ce lieu maudit.

Tout en devisant de la sorte, ils arrivèrent au kopje Victoria qui offrait le spectacle le plus lamentable. L’Ingénieur les mit au courant des derniers événements qui avaient désolé ce lieu où ils avaient eux-mêmes failli terminer si tragiquement leurs aventures.

Ils résolurent de donner la sépulture à toutes ces victimes de la férocité des Boërs, et d’empêcher au moins que leurs dépouilles ne devinssent la proie des animaux sauvages.

Les Batokos offrirent généreusement leur concours, et bientôt les cadavres des malheureux mineurs, décemment ensevelis dans des fragments de la tente, reposèrent pour l’éternité au fond d’un claim diamantifère.

Puis, Européens et Indigènes se mirent sans désemparer en route pour la région du Sud, Magopo dont la complaisance était inépuisable, avait donné à chacun un superbe bœuf de selle, pourvu d’un harnais commode, sinon élégant, et grâce auquel les étapes devaient être parcourues sans trop de fatigues.

La troupe cheminait gaiement, et c’était plaisir de voir Esther et madame de Villeroge, assises sur la robuste échine de leur pacifique monture, s’avancer, escortées, la première d’Alexandre, la seconde de son mari, qui, munis chacun d’un parasol en feuilles de latania, défendaient les gracieuses amazones contre les ardeurs du soleil.

L’Ingénieur, seul survivant du massacre, n’avait pas voulu quitter ses nouveaux amis. Il ralliait également Nelson’s Fountain et faisait volontiers sa compagnie de Joseph, laissant discrètement les deux couples au bonheur d’un adorable tête-à-tête.

Zouga et le Bushman venait à la suite, et précédaient un groupe de guerriers formait l’arrière-garde.

Alexandre s’était institué le cavalier servant d’Esther et chacun, à commencer par la jeune fille, trouvait cela parfaitement naturel.

Pourquoi pas ! jeunes tous deux ; également beaux, honnêtes et bons, susceptibles aussi d’une entière abnégation, qu’y avait-il d’étonnant à ce que leurs cœurs allassent au-devant l’un de l’autre, et s’unissent dans une mutuelle sympathie.

– Nous les marierons bientôt, disait à voix basse madame de Villeroge à son mari qui souriait malignement en regardant à la dérobée ce couple superbe.

Cela devait être, et cela se fit, sans phrases, avec la simplicité recueillie qui convenait au deuil récent dont la jeune fille venait d’être frappé.

On arrivait à Nelson’s Fountain. Alexandre, pâle et tremblant malgré sa vaillance ; demanda à Esther si elle voulait l’agréer pour époux.

La jeune fille, toute rougissante, laissa tomber sa main dans la sienne, et murmura bien bas ce seul mot :

– Oui.

Il fut convenu séance tenante que le mariage serait accompli dans le plus bref délai, et conformément à la loi anglaise, sauf à lui donner plus tard la consécration de la loi française, devant le représentant officiel du pays.

La cérémonie eut lieu devant une foule sympathique composée de mineurs qui, connaissant les aventures des nouveaux époux, témoignèrent par des hourras enthousiastes, la joie que leur causait ce dénouement aussi heureux qu’imprévu.

Un incident étrange et pénible tout à la fois, faillit pourtant troubler cette fête qui révolutionnait littéralement le kopje. Au moment où le cortège quittait l’habitation du délégué de l’autorité britannique, un homme couvert de haillons sordides, la barbe inculte, la face contractée, les yeux égarés, s’élança vers Alexandre et tenta de le saisir au collet, en hurlant d’une voix rauque :

– Au nom de la loi, je vous arrête !....

C’était Master Will !

Master Will qui, échappé par miracle aux crocs mortels du pickakolou, avait été frappé de démence, tant fut vive sa terreur en sentant le contact du hideux reptile.

Le malheureux, après avoir erré à travers le désert, avait été rencontré par une horde de noirs errants. Ceux-ci, pour lesquels la folie est chose sacrée, reconnaissant d’ailleurs dans l’aliéné un Européen, l’avaient rapatrié.

– Té ! s’écria Joseph, le policeman.

» Oh ! le pauvre !...

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