Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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- Город:Paris
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C’est que la fumée qui tout à l’heure sortait de la colline, vient de subir une étrange et terrible transformation. Pendant les rares instants où les éclairs ne luisent pas, on aperçoit une longue coulée de flammes qui se détache sur le nuage orageux, et monte lentement avec des reflets sanglants d’incendie.
Les pauvres noirs ont fait jusqu’alors bonne contenance. Mais, en somme, ils allaient tout d’abord combattre la fumée que, dans leur naïve superstition ils attribuaient à la respiration de quelque monstre légendaire, tandis qu’ils vont maintenant avoir affaire à une véritable gerbe de flammes, dont la présence indique une recrudescence de fureur, chez leur mystérieux ennemis.
Alexandre se rend compte de cette hésitation, et comprend qu’elle peut engendrer une panique suivie d’un irrémédiable désarroi.
Il va s’élancer vers eux, les encourager, marcher s’il le faut à leur tête, quand une détonation aiguë, précédées d’une flammèche rougeâtre éclate sur le sommet de la colline.
Une seconde d’accalmie permet de distinguer la nature de cette détonation.
C’est un coup de feu.
Toute erreur est hélas ! impossible, car un des noirs bronche aussitôt, étend les bras, tourne deux fois sur lui-même et roule inanimé sur le roc.
XVII
Mésaventures de Pieter. – Féroces et superstitieux. – Rupture d’un contrat. – Cornélis et Pieter voudraient bien s’en aller. – Flèches tirées en « feu de salve ». – Après l’orage. – L’averse équatoriale. – Les Barimos sont apaisés. – Curiosité de Joseph et ce qui en résulta. – Joseph prétend apercevoir un ruisseau de lait en ébullition. – Explosion d’un fourneau de mine. – Celui qu’on n’attendait pas. – Apparition de Sam Smith. – Est-ce un tremblement de terre ? – Chute d’une montagne.
Pieter, impatienté déjà par la lenteur désespérante avec laquelle se mouvait son radeau, fut sincèrement exaspéré, quand après avoir donné la chasse au dray vide si ingénieusement largué par Alexandre en temps opportun, il s’aperçut qu’il avait lâché la proie pour l’ombre.
Remonter à l’aide de cet appareil incommode le Zambèze en un point où la vitesse du courant se trouvait décuplée par le voisinage de la chute Victoria n’était pas une petite affaire.
Aussi, le Boër, furieux de son échec était-il également inquiet sur le résultat final de cette opération qu’il fallait entreprendre le plus tôt possible.
Sans s’arrêter aux gémissements des hommes de feu Caïman, épuisés déjà par une longue série de pérégrinations sur l’eau et sur la terre, il les encouragea par quelques paroles bien senties, accompagnées de horions magistralement appliqués à ceux dont l’entendement semblait quelque peu réfractaire à ses exhortations.
Il réussit pourtant à échapper aux tourbillons formés par les îlots et les récifs et à pénétrer dans la zone des eaux plus calmes. C’est alors que, après avoir perdu près de trois heures à poursuivre le wagon vide et à retourner au lieu d’où la lourde machine était partie, il aperçut la flottille des Batokas faisant force de rames pour arriver au point vers lequel il se dirigeait.
Plus de doute, les Européens qui lui avaient échappé en déhalant le dray de la lagune se trouvaient là. Mais il ne pouvait songer à les attaquer, car les guerriers de Magopo leur constituaient une garde devant laquelle ses pillards eussent fait piètre figure.
Il était encore une fois contraint de battre en retraite et de s’enfuir le plus vite possible, sous peine d’être séance tenante appréhendé par les Batokas dont les intentions à l’égard de sa horde n’étaient rien moins que bienveillantes.
Frémissant, de rage, Pieter ordonna de virer de bord, et n’eut pas besoin, pour cette fois, de mettre en œuvre ses procédés habituels d’encouragement, tant l’arrivée des Batokas inspira de terreur à ses compagnons. Il regagna la rive sans autre désagrément, mais il ne put, quoi qu’il fît, retenir près de lui ses auxiliaires, qui s’enfuirent à travers bois, dès qu’ils eurent touché la terre ferme.
Le Boër, penaud et furieux, prit le parti de regagner le point où il avait laissé Cornélis et Sam Smith, espérant pouvoir se concerter avec celui-ci dont il ignorait naturellement les dernières aventures.
Il escalada lestement la colline, ruminant des projets de vengeance et combinant, dans son cerveau fertile en expédients, le plan d’une éclatante revanche.
C’est alors que se produisirent les événements relatés au chapitre précédent, et qui se terminèrent par l’investissement du monticule par les Batokas dont le chef s’était dirigé vers l’Îlot du Jardin.
Pieter, à l’aspect de la colonne de fumée qui sortait en épais tourbillons d’une dépression échancrant un des sommets du roc, se sentit, lui aussi, envahi d’une terreur superstitieuse. Le sauvage blanc, aguerri contre tous les dangers d’ordre matériel, était plus tremblant qu’un enfant devant un phénomène dont il ne pouvait soupçonner les causes et dont les effets pouvaient être terribles.
Il retrouva sans trop de peine Cornélis qui, en proie à une folle épouvante, n’avait osé quitter sa forteresse palissadée d’euphorbes, d’aloès et de cactus géants.
– Ah ! vous voilà, dit le borgne, c’est bien heureux !
– La peste m’étouffe si je ne suis pas content de vous revoir.
– D’où diable venez-vous ?
– Mais, vous-mêmes, que faites-vous, ainsi retranché, comme un léopard à l’affût, pendant que j’ai sur les talons tous les démons à peau noire qui habitent les rives du fleuve.
» Où donc est master Smith ?
– Eh ! le sais-je mieux que vous, riposta Cornélis d’un ton bourru.
» Il est parti aux provisions depuis une demi-journée, et j’ignore absolument ce qu’il est devenu.
– La situation me semble grave, Cornélis.
– Très grave, Pieter.
– Tout cela se complique, s’enchevêtre au point que je ne sais plus où donner de la tête.
– Depuis que Klaas n’est plus là pour penser à notre place, tout marche de mal en pis.
– Nous avons peut-être eu tort de faire la guerre à Klaas et de le sacrifier.
» C’est notre frère, après tout, et il était homme de bon conseil.
– De conseil et d’action.
– Cornélis ?...
– Pieter.
– L’inexplicable disparition de master Smith m’alarme en ce moment plus que tout au monde
» Vous ne savez rien de précis à son sujet ?
– Rien.
– Quelle direction a-t-il prise ?
– Je l’ignore. Tout ce que je puis vous dire, c’est que le gentleman ne s’est pas dirigé vers la plaine.
» Il n’a pas dû quitter l’escarpement sur lequel nous nous trouvons.
– Aurait-il fait un faux pas et glissé dans la faille ?
– Encore une fois, je n’en sais rien.
» Ce qui m’inquiète par-dessus tout, c’est que son absence a concordé avec l’apparition de cette colonne de fumée qui s’échappe de dessous terre.
– Ma foi, je vous l’avoue ingénument, tout cela ne me dit rien qui vaille, et j’ai peur...
– Moi aussi. Le sol me brûle les pieds, cette fumée m’épouvante, cette solitude m’étreint le cœur.
» Allons-nous-en.
– C’est cela, partons. Notre engagement se trouve rompu par le fait de l’absence de master Smith, et nous n’avons rien à gagner en demeurant plus longtemps ici.
– Ce ne sera d’ailleurs que partie remise, et nous aurons avant peu reconstitué les éléments d’une nouvelle expédition ayant pour but la conquête du Trésor.
– Mille tonnerres !...
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