Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants

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Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация

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» Ces personnages énigmatiques l’ont tout naturellement suivie sur leur train de bois flotté. J’ai de la sorte gagné deux heures que tu as bien employées à te reposer, et pendant lesquelles notre rôti a pu acquérir cette saveur exquise.

– Je devine le reste. Désespérant d’atteindre le dray qui doit avoir fait une superbe culbute dans la faille, ils reviennent au point d’où il est parti, espérant trouver les mauvais plaisants qui leur ont fait faire cette jolie course.

– C’est probable.

» Pendant qu’ils s’évertuent à faire remonter leur radeau, qui avance avec beaucoup moins de rapidité que la plus empêtrée des tortues, nous allons achever notre repas.

» Puis, nous verrons à nous mettre en état de défense.

– Tu crois donc à une attaque.

– Pourquoi pas. Je ne la redoute guère, en somme.

» Cette horde ne me paraît pas bien terrible. Zouga et le Bushman convenablement embusqués, se chargeront de les mettre à la raison.

» Quant au blanc qui commande, ma foi, tant pis pour lui. S’il commet l’imprudence d’essayer même de nous molester, je lui tire dessus, comme sur un simple lapin.

Les noirs bateliers approchaient peu à peu du campement des Européens, en hurlant à pleine gorge une sauvage mélopée rythmant les mouvements de leurs pagayes.

Soupçonnaient-ils la présence des blancs ? L’odeur et la vue de la fumée émise par le foyer avaient-elles été une révélation pour leurs organes si subtils et toujours en éveil ? Il est permis de le supposer, car ils couveraient avec une singulière rectitude sur le point où les membres de la petite troupe achevaient leur repas.

– Attention, dit à voix basse Alexandre. Le moment approche. Que personne ne fasse un seul mouvement.

– Mille tonnerres ! s’écria Albert.

– Qu’y a-t-il ?

– Ce blanc. Je le reconnais. C’est Pieter le Boër.

– Et ses compagnons sont les coquins qui accompagnaient jadis cet infâme renégat que nous connaissons seulement sous le nom de Révérend.

– Alors, l’affaire sera chaude.

» Mais où est donc ce Bushman de malheur. Son arc et ses flèches seconderaient utilement le feu de l’unique arme que nous possédons.

» Eh ! Zouga !...

Alexandre sentit en ce moment qu’on lui touchait l’épaule. Il se retourna vivement et aperçut debout derrière lui le Cafre, qui, la main étendue vers la droite, lui indiquait silencieusement quelque chose.

– Ah ! pardieu, s’écria le jeune homme, c’est donc le jour des grandes régates sur le Zambèze.

» Voici une flottille qui s’avance également dans notre direction, de façon que nous formons le sommet d’un triangle équilatéral, dont les côtés sont constitués par les deux lignes des assaillants.

– Mais, tes derniers, interrompit Albert, me semblent des canotiers sérieux.

» Vois donc comme l’ordre des pirogues est régulier, comme les coups de pagayes tombent avec un rythme parfait, soulevant à chaque effort une longue coulée d’écume.

» Les autres sont des ennemis à n’en pas douter, et je donnerai volontiers un diamant du prix de cent livres, pour connaître les intentions de ceux-ci.

Le visage de Zouga, jusqu’alors contracté par la fixité avec laquelle il examinait la flottille, s’éclaira d’un large sourire, et il prononça ce seul mot :

– Magopo !

Puis, indiquant du bout du doigt, une masse ronde, flottant comme une nouée, et sur laquelle s’avançait en tête des pirogues un homme pagayant avec fureur, il ajouta :

– Bushman.

– Magopo ! mon vieil ami le chef des Batokas, amené par le brave Bushman.

» Alors, nous sommes sauvés !

» À notre tour, de donner la chasse à ces pillards éhontés, à notre tour aussi, de faire payer ses méfaits à ce misérable Boër et de le mettre pour jamais dans l’impossibilité de continuer ses lugubres exploits.

XVI

Les exploits du Bushman. – Où Magopo prouve que l’amitié d’un Cafre n’est pas un vain mot. – La fumée mystérieuse. – Les Barimos irrités veulent des victimes. – Magopo fait le sacrifice de sa vie. – Mouvement tournant. – Terreur et superstition. – Avant la tourmente. – Un orage dans la zone torride. – Après la fumée, la flamme. – Hésitation de la colonne d’attaque. – Un coup de feu.

Une fois encore, l’ingénieuse reconnaissance du Bushman vient d’arracher les blancs à un danger terrible.

Le brave Africain, jugeant avec raison que ses amis ne manqueraient pas, tôt ou tard, d’être en butte à de nouvelles attaques, pensa tout d’abord à se procurer les moyens de communiquer avec l’autre rive.

Là en effet, était le salut. Il ne fallait pas, on le comprend, songer à remonter vers le Nord, pour échapper aux périls résultant de la présence de Pieter et de ses sauvages auxiliaires. Le remède eût été pire que le mal, car les deux jeunes femmes eussent été matériellement incapables d’entreprendre, à travers la région, une course à pied, quelque courte qu’elle fût.

Il était donc urgent de trouver autre chose. C’est à cette recherche que le noir employa toute son ingéniosité.

Le canot et les pirogues étaient restés amarrés dans la petite anse dissimulée sous les broussailles et formant, non loin du kopje, une légère échancrure dans la berge. Le temps lui manquant pour construire une embarcation même des plus primitives, le Bushman utilisa la peau du buffle préparée et gonflée avec l’aide de Zouga, pour confectionner un flotteur très léger parfaitement insubmersible et suffisant à remplir le but qu’il se proposait.

Le procédé employé par les sauvages habitants du pays, pour se servir de cette espèce de bouée, et traverser, grâce à elle, des cours d’eau très importants, est bien simple, sans être pour cela, à la portée de tout le monde.

Il suffit, en effet, de s’accrocher d’une main à la queue du défunt animal, laquelle est, et pour cause, demeurée à sa place naturelle, de nager de l’autre main, et d’opérer avec les jambes de vigoureux mouvements de propulsion.

Le flotteur n’a donc d’autre utilité que de donner au nageur un appui grâce auquel il avancera sans épuiser ses forces, et pourra se défendre contre les caïmans qui pullulent généralement dans les rivières africaines.

C’est positivement l’éventualité presque certaine de la rencontre avec les hideux sauriens qui augmente les difficultés de l’entreprise, très élémentaire en principe.

Car, il ne suffit pas d’être familiarisé avec la vue de ces affreuses bêtes et de savoir subir sans émotion le contact répugnant de leur carapace rugueuse ; il est indispensable de connaître leur gymnastique particulière et leurs procédés d’attaque.

Il faut en conséquence, à celui qui entreprend une de ces traversées devant lesquelles eût peut-être hésité l’assurance du capitaine Boyton, des talents de nageur et de plongeur émérite.

Ainsi nanti de son singulier engin de navigation, le noir qui se souciait des crocodiles du Zambèze, à peu près autant que des lézards, comprenant que les Européens, réduits à leurs seules ressources seraient, pour longtemps peut-être immobilisés sur la rive gauche, pensa, sans désemparer, à se mettre en quête d’auxiliaires qu’il savait bien trouver à peu de distance.

Sans même faire part à personne de son projet, il se mit doucement à l’eau, évolua avec autant d’adresse que de bonheur, opéra sans encombre sa traversée, et s’en fut à la recherche de Magopo et de ses fidèles Batokas.

Le hasard le servit à souhait.

Le chef et ses guerriers, attirés par un phénomène étrange qui se manifestait non loin de Mosi oa Tounya , avaient quitté leur retraite, et s’avançaient vers la cataracte dans le but d’aller offrir aux Barimos irrités un sacrifice expiatoire.

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