Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants

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Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация

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Voici en quoi consiste cette invention qui, bien que mise en pratique depuis deux ans à peine, donne d’excellents résultats dans certains charbonnages.

Son principe repose sur la propriété que possède la chaux vive d’augmenter considérablement de volume et avec une force d’expansion très intense, quand on la met en contact avec de l’eau. On a donc pensé à utiliser ces propriétés pour substituer l’emploi de la chaux à celui de la poudre. Les trous de mine sont percés avec le fleuret dans la couche de charbon, à la profondeur de un mètre, au diamètre de sept ou huit centimètres, et espacés les uns des autres d’environ un mètre et demi. Puis on les charge avec des cartouches de chaux.

Celles-ci ne sont que des étuis de papier mince ou d’étoffe claire, remplis de chaux vive en poudre. Le long de ces cartouches que l’on bourre très légèrement, se trouve une rainure dans laquelle se loge un tube en fer muni d’un robinet.

Les mines une fois chargées, les ouvriers y injectent de l’eau au moyen d’une petite pompe à bras, puis ferment ce robinet quand la quantité d’eau est reconnue suffisante. La chaux entre aussitôt en effervescence, se gonfle, presse de tous côtés sur la substance qui l’emprisonne, la disloque peu à peu, sans secousses, et c’est là l’essentiel, de façon que, au bout de quelques minutes, le bloc circonscrit par ces trous, se détache sans explosion, sans fumée, et surtout sans risque d’enflammer le grisou.

On comprend, sans qu’il soit besoin de plus longues explications, les incomparables avantages de ce système, qui enlève à cette pénible exploitation des houillères, une partie de ses périls.

Le lecteur se demandera, nous n’en doutons pas, pourquoi cette petite incursion dans le domaine industriel, alors que nous avons laissé, sur la rive droite du Zambèze, nos héros dans une situation des plus dangereuses.

Parce que, répondrons-nous, c’est le procédé le plus simple pour revenir directement près d’eux, et expliquer avec toute la clarté désirable, les causes et les effets probables du phénomène qui les met en péril.

On n’a pas oublié les configurations des lieux où va se passer le dernier acte de ce drame terrible. Au bord du Zambèze, en aval des chutes, se trouve un banc de houille affleurant le sol à sa partie supérieure, et pénétrant dans l’intérieur de la terre à une profondeur indéterminée. Au centre de ce banc de houille, la grotte naturelle dont Sam Smith a fait son entrepôt, et dans laquelle les hasards de son existence aventureuse l’ont mis en face du Révérend qui, de son côté, est venu s’y échouer après d’émouvantes péripéties.

On se souvient aussi de la présence de cette ligne blanche, formée d’un calcaire grossier, qui, sur une largeur de trois ou quatre mètres, et une longueur de plusieurs centaines de mètres, est emprisonnée dans l’épaisseur de la veine de charbon qu’elle coupe du haut en bas.

On se rappelle enfin ce coup de grisou, provoqué par le Révérend, l’incendie violent qui en fut la conséquence, sa propagation rapide à travers les couches de charbon de terre, grâce à l’énergique courant d’air établi entre les deux ouvertures de la grotte, et l’épouvante des Batokos à la vue de la fumée résultant de cette combustion.

La réunion de ces trois facteurs différents : charbon, calcaire et feu, va dans un moment, grâce à l’adjonction d’un quatrième facteur, la pluie d’orage, donner lieu à un phénomène analogue à celui que produit dans les charbonnières européennes l’usage des mines chargées à la chaux.

Mais, dans quelles formidables proportions !

La première conséquence de l’incendie qui brûla pendant une demi-journée au moins, fut de transformer en un four à chaux naturel la grotte de charbon de terre. La flamme, d’une violence inouïe, calcina tout le banc de calcaire mêlé à la houille, et qui se trouvait être du carbonate de chaux. Elle le décomposa, lui enleva son acide carbonique, et le transforma en protoxyde de calcium, qui est la chaux employée dans les constructions, la même dont les propriétés ont été utilisées par les ingénieurs des houillères européennes.

Voici donc une mine énorme organisée naturellement grâce à cette transformation chimique du calcaire en chaux, et par la position que cette chaux occupe relativement aux matières sur lesquelles doit porter son action.

Qu’une cause accidentelle mette en présence de cette substance une certaine quantité d’eau dont elle est si avide, et le phénomène se produira.

C’est ce qui arriva. La pluie succédant à l’orage avec une incomparable intensité, satura en un moment cette ligne immense de chaux vive qui se gonfla dans toute son étendue, pesa naturellement avec une force irrésistible sur la masse qui l’emprisonnait et la chassa dans la direction de l’abîme.

Le décollement de ce bloc énorme, contenant la grotte de Sam Smith et l’hypogée séculaire des anciens rois cafres avec leur trésor, s’opéra d’abord lentement, et avec ces oscillations accompagnées de craquements qui effrayèrent les Européens spectateurs de cette scène étrange.

Le bushranger, ignorant naturellement le péril qui le menaçait, n’était pas demeuré inactif, depuis le moment où il avait fait la découverte stupéfiante de ce merveilleux trésor. Voulant à tout prix et le plus tôt possible s’arracher de cette obscure prison qui lui pesait d’autant plus que ses vœux étaient accomplis, il résolut de faire sauter la portion de voûte s’opposant à sa sortie. Il bourra de poudre la moitié d’une anfractuosité profonde, appliqua une mèche à ce pétard, y mit le feu et se retira en attendant l’explosion.

Celle-ci se produisit, comme on l’a vu, quelques secondes à peine avant le moment où commença l’effondrement général.

Il serait impossible de décrire les transports du misérable en apercevant un coin de ciel bleu au-dessus de sa tête, à travers l’ouverture pratiquée par la mine. Il bondit comme poussé par un ressort, émergea du réduit au fond duquel ruisselaient des milliers de gemmes fabuleuses et se trouva en présence des Boërs se cachant pour éviter le retour offensif des Batokos.

Les pourparlers ne purent être bien longs, car les trois gredins, bientôt en proie à une folle épouvante, sentirent aussi la terre trembler, puis osciller violemment.

Ils voulurent s’élancer, échapper à ce sol mouvant, soustrait tout à coup à son immobilité séculaire.

Vains efforts ! Incapables de reprendre leur équilibre, terrassés par un force mystérieuse, ils s’accrochèrent inconsciemment aux pointes de roc, avec l’énergie désespérée de naufragés étreignant les épaves d’un navire en perdition.

Muets, crispés, haletants, n’ayant bientôt plus conscience d’eux-mêmes, effarés au point de ne pouvoir même pas proférer une plainte ou un appel, ils se sentaient rouler dans l’abîme béant qui les sollicitait.

En effet, toute l’énorme portion de terrain circonscrite par la chaux venait d’être entièrement détachée de la terre ferme. La masse glissa lentement d’abord avec un sourd grondement. Il y eut ensuite un temps d’arrêt pendant lequel la matière parut se tasser, puis le mouvement s’accéléra, avec un indescriptible fracas d’avalanche.

Enfin, le bloc entier s’abîma dans le gouffre sans fond où rugissait le Zambèze, emprisonné dans la coupure basaltique. Roches, arbrisseaux, trésor, momies, tout disparut en un clin d’œil, avec les misérables annihilés par l’approche de la mort, comme les condamnés que les aides du bourreau transportent inertes sous le couperet fatal.

Une voix amie vint arracher les Européens à la stupeur où les avait plongés ce spectacle terrifiant.

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