Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
Здесь есть возможность читать онлайн «Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Издательство: Marpon & Flammarion, Жанр: Исторические приключения, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
- Автор:
- Издательство:Marpon & Flammarion
- Жанр:
- Год:неизвестен
- Город:Paris
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4.5 / 5. Голосов: 2
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
– Tiens !... c’est une idée, cela. D’autant plus que, au cas où tu ne te serais pas trompé, ce personnage énigmatique dont nous n’apercevons pas trace, ne saurait être bien loin.
– Je vais, en conséquence, puisque vous m’y autorisez, escalader la plate-forme sous laquelle vous vous êtes abrités, et jeter un coup d’œil sur les environs.
– Surtout, prends garde !
» S’il t’arrivait malheur, je ne m’en consolerais jamais.
– Va bien. Je vais me « défiler » par principes, me glisser à quatre pattes, m’affaler gentiment sur la roche, puis, ouvrir l’œil, et « la bonne ».
Le Catalan opéra sa manœuvre avec autant de promptitude que d’agilité. Ascension, examen des lieux, descente, furent l’affaire de quelques minutes à peine, et Joseph apparut aux yeux de ses amis en se grattant furieusement l’occiput, ce qui, chez lui, était l’indice d’une violente préoccupation.
– Qu’avez-vous vu ? demanda Alexandre.
– C’est drôle tout de même, allez !
– Quoi ?
– Tenez, je vais vous expliquer ça.
» Où plutôt, non, je ne vais rien vous expliquer du tout, car je n’y comprends goutte.
» Je vais vous dire seulement ce que j’ai vu.
– Voyons, finiras-tu, sempiternel bavard, s’écria Albert.
– Laisse-le au moins commencer, observa fort judicieusement Alexandre.
– Voici donc la chose, reprit Joseph.
» Figurez-vous que de gauche à droite, en partant de la faille, c’est-à-dire en suivant le courant, la roche noire qui forme le sol, se trouve coupée par une longue ligne d’une substance blanche dont il m’est impossible de connaître la nature.
» Cette substance a tout au plus quatre mètres de large, et s’étend à trois ou quatre cents mètres en longueur sur notre droite.
– Très bien. Jusqu’à présent, rien de plus clair. C’est probablement une veine de calcaire incrustée dans le basalte.
» Cela n’a rien d’étonnant.
– Bon. Je vous crois sur parole, car vous savez tout, et bien autre chose encore, continua Joseph, en attribuant à son ami l’étonnante formule de Pic de la Mirandole.
» Mais où vous allez trouver comme moi la chose pour le moins bizarre, c’est quand je vais vous avoir décrit l’aspect de cette ligne blanche.
» Comme elle est placée au milieu d’un petit ravin à peine sensible, toutes les eaux, tombées sur la colline pendant l’orage, se sont réunies dans cette dépression et l’ont recouverte.
» Enfin, voilà où cela devient extraordinaire ; c’est que ces eaux, devenues tout à coup complètement blanches à son contact, bouillonnent de tous côtés, en émettant de légères valeurs.
» On dirait un ruisseau dans lequel bouillotte une énorme soupe au lait, sans que l’on puisse savoir où est placé le fourneau qui chauffe cette marmite dont le fond se trouve être la surface de la terre.
» Voilà ce que j’ai vu. Si vous avez l’intention de vous en rendre compte par vous-même, montez là-haut. La vue n’en coûte rien.
– Ma foi, s’écria Alexandre, que cette description probablement fidèle d’un nouveau et non moins incompréhensible phénomène intriguait vivement, j’en aurai le cœur net.
Il allait à son tour escalader le raidillon conduisant à la plate-forme, quand une sourde détonation éclata à l’extrême rebord de la muraille noire formant la rive droite du Zambèze. Un épais flocon de fumée blanche sortit d’une fissure qui déchira soudain la roche, et une pluie de débris s’abattit de tous côtés, dans un périmètre de quinze à vingt pas.
Il y eut un instant de surprise chez les spectateurs de ce fait singulier, bien que l’éloignement relatif du point où se produisit l’explosion en rendît les effets inoffensifs.
– Ça, c’est un fourneau de mine, où je ne m’y connais pas, fit Joseph, qui rompit le premier le silence.
– Pas possible ! s’écria Albert.
La fumée se dissipa aussitôt.
– Et voici les mineurs ! reprit Joseph, à l’aspect d’un homme vêtu d’habits en lambeaux et qui, souillé d’une boue noire, émergeait de l’ouverture pratiquée par la mine, pendant que deux autres individus, sortant on ne sait d’où, couraient éperdus, comme pris de vertige.
Deux cris échappèrent simultanément à Albert et à Alexandre en reconnaissant ces hommes apparaissant si étrangement à moins de cinquante métros.
– Sam Smith !...
– Les Boërs !...
Les Batokas accouraient en même temps au bruit de l’explosion, prêts à secourir les Européens et à les arracher à tout prix à un nouveau péril.
Déjà, leur ligne hérissée de sagaies apparaissait sombre et menaçante et s’arrêtait devant le calcaire blanc qui, suivant la pittoresque expression de Joseph, bouillottait comme une immense soupe au lait.
Le bushranger promena de tous côtés un regard circulaire, reconnut les Boërs et les interpella rudement.
Ceux-ci s’arrêtèrent aussitôt, et parurent entamer avec lui un rapide conciliabule.
Pendant ce temps, Alexandre faisait signe au lieutenant des Magopo qui s’approchait vivement pour se concerter avec lui, relativement aux moyens à employer pour opérer la capture des trois vauriens.
Tout à coup, ces groupes divers demeurèrent immobiles, et chacun se tut comme frappé de stupeur.
Un craquement sonore se fit entendre et domina pour un moment le ronflement de la cataracte.
Une secousse violente, comparable à la trépidation que fait éprouver au sol un tremblement de terre fit osciller la colline tout entière.
Français et Batokas titubèrent un moment et durent s’accroupir pour ne pas être renversés.
Puis, une série ininterrompue de craquements retentit pendant quelques secondes, alternant avec des secousses de plus en plus intenses.
Il leur sembla que la terre se dérobait sous leurs pieds et qu’ils allaient être précipités dans l’abîme.
Ce n’était que trop vrai.
Toute cette portion de la colline, enserrant le fleuve du côté droit, glissait lentement, et perdait peu à peu ses adhérences avec la terre ferme.
XVIII
Nouveau procédé pour exploiter les houillères. – Mines à la poudre et mines à la chaux vive. – Incomparables avantages de ces dernières. – Circonstances accidentelles ayant produit un phénomène analogue sur les bords du Zambèze. – Terrible effondrement. – La fin de quatre misérables. – Les Batokas vivront. – Épilogue.
L’exploitation des houillères nécessite fréquemment l’emploi de fourneaux de mines dont l’explosion disloque et désagrège d’énormes blocs de charbon de terre qui, en raison de leur volume, résisteraient au pic de l’ouvrier.
L’usage de la poudre qui, pendant longtemps, fut, par excellence, l’agent explosif, offre de nombreux dangers, surtout au fond des charbonnages qui atteignent parfois des profondeurs considérables.
Il est en effet impossible d’arriver à régulariser cette force brutale, de façon à obtenir des résultats à peu près constants en dépit de l’expérience et des précautions les plus minutieuses.
Deux coups de mine creusés, chargés et enflammés d’une façon absolument identiques, produiront des effets les plus divers et les plus inattendus. L’un effondrera un banc tout entier, lézardera des galeries et compromettra la sécurité des ouvriers, quand l’autre ne produira qu’une fumée suffocante et un tapage d’enfer. L’un et l’autre pourront, en outre, mettre en liberté et enflammer une notable quantité de grisou, et amener la catastrophe si redoutée du laborieux personnel des houillères.
De nombreux essais avaient été tentés en vue de remplacer par d’autres corps détonants cette substance si capricieuse, mais en vain. Les découvertes elles-mêmes de la chimie contemporaine avaient été inutiles, jusqu’au jour où un modeste artisan, servi par le hasard, et hâtons-nous de le dire, par son esprit observateur, donna une solution à cette question si essentielle. [55] On attribue cette découverte à M. Paget-Maseley. Mais, nous croyons pouvoir affirmer que l’honorable ingénieur en fit seulement le premier l’application dans les mines de Belgique et d’Angleterre. L. B.
Интервал:
Закладка:
Похожие книги на «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.