Herman Melville - Moby Dick
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Faut-il présenter ce livre mythique, magnifique aventure, suspense prenant qui nous amène peu à peu à l'apocalypse finale, parabole chargée de thèmes universels et nouvelle Bible aux accents prophétiques.
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CHAPITRE CXXX Le chapeau
Et maintenant qu’à l’heure et sur les lieux prédestinés après le préambule d’un si long voyage, sur un aussi vaste parcours, Achab – ayant fréquenté tous les parcours de pêche – semblait avoir traqué son ennemi dans un repli de l’Océan, afin de l’y abattre plus sûrement. Maintenant il se trouvait proche de la latitude et de la longitude mêmes où lui avait été infligée sa suppliciante blessure; maintenant on avait parlé à un navire qui avait rencontré Moby Dick la veille même, maintenant toutes les rencontres avec divers navires avaient prouvé l’indifférence satanique avec laquelle la Baleine blanche avait déchiqueté ses chasseurs innocents ou coupables, maintenant on voyait poindre dans le regard du vieillard une expression que les âmes faibles avaient peine à supporter. Pareille à la fixité de l’étoile polaire qui transperce d’un regard inébranlable le centre de la longue nuit polaire, l’intention d’Achab, immuable, étincelait sur le minuit perpétuel du sombre équipage; elle le dominait si bien que tous leurs pressentiments, leurs doutes, leurs inquiétudes, leurs terreurs enfouies au plus profond de leurs âmes ne laissaient pas croître la moindre tige, ni s’ouvrir la moindre feuille.
Au cours de cet intermède lourd d’un ténébreux avenir, toute bonne humeur, feinte ou naturelle, s’évanouit. Stubb ne luttait plus pour obtenir un sourire, ni Starbuck pour y mette obstacle. Joie et tristesse, espérance et crainte, semblaient également réduites à la poudre de la plus fine poussière dans le pesant mortier de l’âme de fer d’Achab. Les hommes allaient et venaient sur le pont comme des automates, sentant le regard despotique du vieil homme qui ne les quittait pas.
Mais si vous aviez sondé le secret de ses heures les plus intimes, celles où il pensait n’être vu de personne, sauf d’un seul, vous auriez découvert que, tout comme son regard emplissait l’équipage d’une terreur sacrée, il redoutait mêmement le regard insondable du Parsi, qui le troublait, parfois d’une façon insensée. Une étrangeté accrue, voilée, investissait désormais le maigre Fedallah, secoué à tel point d’incessants frissons que les hommes lui jetaient un regard inquisiteur, se demandant, semblait-il, s’ils avaient affaire à un être de chair ou à l’ombre tremblante qu’eût projetée sur le pont quelque corps invisible. Et cette ombre rôdait sans cesse, car même à la nuit, personne n’eût pu dire que Fedallah dormait ou qu’il fût même descendu. Il restait immobile des heures durant, mais jamais assis ni appuyé, ses yeux merveilleux et tristes disaient clairement: nous sommes les deux veilleurs qui jamais ne reposons.
De même, à quelque moment que ce fût du jour ou de la nuit, les matelots ne pouvaient faire un pas sur le pont, qu’Achab ne se tînt devant eux, soit debout dans son trou de tarière, soit arpentant le pont entre les deux bornes toujours les mêmes, du grand mât et du mât d’artimon. Ou bien ils le trouvaient dans l’ouverture de l’écoutillon de la cabine, son pied vivant avancé sur le pont comme prêt à aller de l’avant, le chapeau profondément enfoncé sur les yeux et, malgré son attitude figée, malgré les jours et les nuits qui s’étaient ajoutés les uns aux autres sans qu’il se fût étendu dans son hamac et à cause de ce chapeau rabattu si bas, ils ne pouvaient savoir si ses yeux se fermaient parfois ou si son regard les scrutait. Et tandis qu’il était là, debout dans l’écoutille, pendant une heure et plus, peu lui importait que la nuit insouciante emperlât de rosée un manteau et un chapeau qui paraissaient de pierre. Les vêtements que la nuit avait détrempés, le soleil du lendemain les séchait sur lui, et ainsi, jour après jour, nuit après nuit. Il ne descendait plus dans sa cabine mais y envoyait chercher ce dont il avait besoin.
C’est en plein vent aussi qu’il prenait ses deux seuls repas, son petit déjeuner et son repas de midi, car il ne touchait pas au souper, il ne se rasait plus non plus et sa barbe poussait en broussailles sombres pareilles à ces racines terreuses d’un arbre déraciné qui vivent encore faiblement tandis que meurent les verdures du faîte. Cependant que toute sa vie n’était plus qu’une veille sur le pont, et que la vigilance mystique du Parsi était elle aussi ininterrompue, ces deux hommes ne semblaient jamais s’adresser la parole sauf, de loin en loin, pour quelque nécessité sans poids. Quand bien même la puissance d’un envoûtement semblait les unir secrètement l’un à l’autre, ils apparaissaient à l’équipage frappé de crainte aussi distant l’un de l’autre que les pôles. Si le jour il leur arrivait d’échanger un mot, la nuit les trouvait plongés dans leur mutisme. Ils se tenaient parfois, durant de longues heures, sans échanger un seul signe, loin l’un de l’autre à la clarté des étoiles, Achab à l’écoutille, le Parsi près du grand mât, mais se contemplant fixement l’un l’autre comme si Achab voyait son ombre projetée dans le Parsi et le Parsi sa substance transférée à Achab.
Pourtant, d’une certaine manière, au tréfonds de son moi qui prouvait son autorité de chaque jour, de chaque heure, de chaque instant, face à ses subordonnés, Achab apparaissait comme un libre seigneur et le Parsi rien de plus que son esclave. Cependant tous deux semblaient, sous le même joug, menés par un invisible tyran, l’ombre efflanquée contre le torse solide. Car, quoi que fût le Parsi, la membrure et la quille c’était Achab.
À la première et faible lueur du jour, sa voix de métal sonna à l’arrière:
– Armez les postes de vigie!
Et pendant toute la durée du jour, après le coucher du soleil, après le crépuscule, la même voix, à chaque heure au coup de la cloche du timonier, criait:
– Que voyez-vous? Ayez l’œil! ayez l’œil!
Mais lorsque trois ou quatre jours se furent écoulés après la rencontre avec la Rachel chercheuse d’enfants et qu’aucun souffle n’eut été signalé, le vieillard obsédé parut douter de la loyauté de son équipage, hormis de celle des harponneurs païens. Il paraissait même se demander si Stubb et Flask ne fermeraient pas volontairement les yeux au cas où ce qu’ils attendaient s’offrirait à leur vue. Si ces soupçons étaient réellement siens, il se gardait sagement de les exprimer par des mots quand bien même ses actes paraissaient les trahir.
– C’est moi qui signalerai la Baleine blanche, dit-il, oui! C’est à Achab que doit revenir le doublon!
Il gréa de ses propres mains une chaise de mâture et, envoyant un homme au mât avec une estrope pour l’assurer au grand mât et un cartahu pour la hisser, puis recevant les deux extrémités du filin il arrima sa chaise avec l’une et prépara un cabillot traversant le râtelier pour l’y amarrer. Cela fait, tenant toujours le filin et debout dedans le cabillot, son regard fit le tour de son équipage, s’attardant longuement sur Daggoo, Queequeg, Tashtego, évitant Fedallah, pour se fixer fermement sur son premier second, et il dit:
– Prends l’estrope, sir, je la remets entre tes mains, Starbuck.
Puis, s’installant dans sa chaise, il donna l’ordre de la hisser. À Starbuck incomberait de l’arrimer pour demeurer ensuite au cabillot. Ainsi, enserrant d’une main le mât de cacatois, Achab voyait au loin la mer sur des milles et des milles, à l’avant, à l’arrière, par tribord et bâbord, tout le vaste cercle qui s’épanouissait depuis une telle hauteur.
Lorsqu’un matelot doit travailler de ses mains, à quelque endroit élevé et presque isolé du gréement, qui n’offre point de prise pour les pieds, on le hisse ainsi dans la mâture, suspendu par une estrope dont l’extrémité amarrée au pont est toujours confiée à un homme qui en a la rigoureuse surveillance, parce que dans l’enchevêtrement des manœuvres courantes on ne distingue pas infailliblement du pont à quoi elles correspondent à une pareille hauteur, et que celles-ci, étant à tout instant larguées, il pourrait arriver que, par quelque inadvertance d’un matelot, l’homme ainsi suspendu soit balancé à la mer si l’estrope qui l’assure n’était l’objet d’un contrôle absolu. Aussi les dispositions d’Achab n’eurent-elles rien que d’ordinaire, hormis le fait étrange qu’il eût choisi pour ce faire Starbuck, le seul homme qui eût jamais osé lui faire front avec un tant soit peu de fermeté et dont il pût douter quant à sa vigilance de guetteur. Il était, certes, insolite qu’il ait choisi cet homme pour assurer sa sécurité, remettant librement sa vie entre les mains de celui dont par ailleurs il se méfiait tant.
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