Paul Féval - Les Habits Noirs Tome II – Cœur D’Acier

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Les Habits Noirs Tome II – Cœur D’Acier: краткое содержание, описание и аннотация

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Cet épisode nous conte l'ascension criminelle de la belle aventurière Marguerite Sadoulas, dite Marguerite de Bourgogne, devenue comtesse de Clare et l'un des principaux chefs des Habits noirs, ainsi que la lutte du jeune Roland de Clare, l'héritier légitime de la fortune et du nom de Clare, pour retrouver son héritage, convoité par les Habits noirs, et son identité.

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– Madame, prononça timidement le jeune notaire, si vous étiez ma sœur ou ma femme, je vous arracherais de cette maison à l’instant même.

Elle se jeta dans ses bras avec un véritable élan d’allégresse.

– Soyez béni! dit-elle. Vous m’aimez, je me donne à vous! Je suis votre femme. Oh! partons! fuyons!

Léon la pressa sur sa poitrine.

– Je vous défendrais contre l’univers entier! s’écria-t-il.

– Écoutez, reprit-elle, nous sommes fiancés; je suis heureuse, oh! bien heureuse de vous devoir ma délivrance! Je suis prête. Le temps de jeter une mante sur mes épaules et de rassembler mes bijoux. Vous allez sortir par cette porte qui donne sur la rue, vous allez rejoindre toujours courant la rue de Grenelle. Là, j’ai une voiture, car j’aurais fui sans vous, si vous m’aviez refusée: mon parti était pris. La voiture a le numéro 110. Revenez avec elle à la porte extérieure. Je vous attends, allez!

Elle lui tendit sa main, que Léon baisa passionnément avant de s’élancer au-dehors.

Dès qu’il fut parti, Marguerite se démasqua et respira longuement.

Elle leva la lampe pour regarder son visage qui était de bronze. La glace lui renvoya son orgueilleux et implacable sourire.

La pendule marquait trois heures et demie.

Marguerite fit comme elle l’avait dit: elle jeta une mante sur ses épaules; mais, au lieu d’entamer les préparatifs d’un départ, elle sortit dans l’allée qui conduisait aux appartements du comte.

Une ombre se détacha du tronc d’un tilleul et vint à elle.

– Tout s’est fait comme vous l’avez ordonné, dit le vicomte Annibal à voix basse. M. Cœur est dans le jardin, courant après sa princesse bien-aimée. Je n’ai pas même eu besoin de le mettre sur la piste. On a vu le Nuage d’été passer la porte-fenêtre. Il a suivi la trace du Nuage d’été.

– Et, demanda la comtesse, la femme que vous aviez amenée?

– Elle a joué son rôle à ravir; elle portait son costume vésuvien presque aussi bien que vous. Seulement, après la comédie, comme nous regagnions votre appartement par les corridors, deux dominos noirs nous ont barré le passage…

Marguerite devint plus attentive.

– L’un d’eux, poursuivit Annibal, s’est approché de ma protégée, et l’a saluée fort respectueusement. Nous étions sous un quinquet. Le domino a dit en se retirant:

– Ce n’est pas la comtesse du Bréhut.

Marguerite lui saisit le bras.

– Il a dit cela! murmura-t-elle d’une voix sifflante. C’était un homme?

– Un homme, oui, je pencherais à croire, même, que j’ai reconnu la voix du docteur Abel Lenoir.

– Et l’autre? fit Marguerite, dont les dents se choquaient.

– L’autre domino? c’était une femme. Elle a dit, en s’éloignant dans le corridor je ne sais quoi qui commençait ainsi: «Il y a deux Nuages d’été…»

– Il ne nous reste pas une minute à perdre! murmura Marguerite au comble de l’agitation. À votre poste, Annibal! je vais rejoindre Roland…

– Un instant, s’il vous plaît, belle dame! l’interrompit le vicomte en la retenant par le bras sans trop de cérémonie. Je vous préviens que je ne comprends rien à tout ceci; j’entrevois un diabolique danger…

– Est-ce que, dans le bal, on semble avoir des soupçons? interrogea Marguerite.

– Oh! pour cela, pas l’ombre! Mes scrupules sont à moi tout seul. J’ai peur purement et simplement qu’on ne casse un peu les marionnettes à la fin du spectacle, et je voudrais savoir…

Marguerite, qui avait déjà fait quelques pas pour s’éloigner, revint.

– L’autre Buridan a-t-il les titres? demanda-t-elle.

– Tous les titres, c’est moi-même qui les lui ai remis.

Elle le saisit violemment par les épaules et prononça quelques mots à son oreille.

– Ah bah!… fit le vicomte étonné. Marguerite était déjà loin.

«Le fait est, se dit Annibal, qui restait immobile à la même place et tout pensif, le fait est que les deux Buridan vont s’entre-dévorer, c’est clair! Combien faudrait-il piler de vipères dans un mortier pour mouler une autre créature pareille? Au fond, elle a toujours eu un faible pour moi. Duc de Clare! corbac! cela vaut bien la peine de jouer une dernière manche. Mais je me tiendrai près de la porte, et, à la moindre alerte, bonsoir les voisins!»

Marguerite pensait en passant devant la porte de son mari pour gagner les jardins:

«Duchesse de Clare! Mon duc paraîtra quand il en sera temps. Il est beau! Je le ferai grand! Je l’aimerai de toute la haine que j’ai dépensée pour vivre et pour vaincre. Oh! je l’aimerai! je l’aime… comme j’eusse adoré ce Roland, s’il l’eût voulu!»

Sa poitrine rendit un soupir.

– Il s’est mis en travers de ma route, ajouta-t-elle d’une voix plus sombre. J’ai passé, voilà tout. Dans une heure, il n’y aura plus entre moi et ma fortune qu’un mourant et ce valet d’Italie: je passerai!

Au moment où Marguerite, après avoir donné ses dernières instructions au vicomte Annibal, descendait la pente de la terrasse, une forme humaine se dessinait derrière elle, sur les carreaux faiblement éclairés, à l’intérieur des appartements de M. le comte du Bréhut.

Le rideau fut soulevé à demi, puis retomba…

Roland errait dans les allées du parterre. Marguerite l’appela et s’élança vers lui.

– Méchant! dit-elle en se pendant à son bras et feignant d’être essoufflée. Y a-t-il assez longtemps que je vous cherche!

– Je vous cherchais aussi, Nita, répondit Roland, je suis inquiet. Mais votre main tremble!

– Ce n’est rien. Pourquoi êtes-vous inquiet?

– Parce que… commença Roland.

– Oh! tenez, taisez-vous! l’interrompit-elle. Je ne pourrais pas vous entendre!

Elle lâcha son bras pour appuyer ses deux mains contre sa poitrine.

– Je ne vous connais pas, moi! murmura-t-elle avec une sorte d’égarement: Êtes-vous fort? Êtes-vous brave?

– Nita! fit le jeune homme qui la soutint, car elle défaillait. Quelque chose en vous est changé depuis tantôt.

– Tout est changé! prononça-t-elle d’une voix morne. Nous n’avons pas parlé de choses sérieuses, là-bas…

Elle montrait les fenêtres éclairées du billard.

– Nous avons parlé de notre amour, dit Roland avec reproche.

– Et il me semble que je vous aime à chaque instant davantage… mais nous étions fous, Roland! Dites-moi que vous êtes fort! Dites-moi que vous êtes brave! Dites-moi que vous allez me défendre et me protéger!

Elle croisa ses deux mains sur l’épaule de Roland qui entourait de son bras sa taille flexible et frémissante.

– Au nom de Dieu, Nita, dit le jeune homme qui sentait les spasmes de sa poitrine, qu’avez-vous? parlez! Contre qui faut-il vous protéger et vous défendre?

– Contre la comtesse, répondit Marguerite, étudiant mieux les inflexions de sa voix, depuis qu’on lui avait parlé d’un changement survenu en elle, contre M. Léon de Malevoy…

– Celui-là! s’écria Roland avec une soudaine colère: je vous l’avais bien dit! quelque chose m’avertissait!

S’il eût fait jour, Marguerite n’aurait pu cacher l’éclair qui brilla dans ses yeux. Elle tenait le renseignement cherché: la vraie Nita et Roland avaient parlé de Léon de Malevoy.

– C’est vrai! murmura-t-elle en étouffant un soupir de triomphe, vous me l’aviez bien dit. Je ne voulais pas le croire! L’homme en qui mon père avait mis toute sa confiance! le frère de ma meilleure amie!…

– Nita, prononça Roland d’une voix impérieuse et presque sévère, j’exige que vous me disiez à l’instant même de quoi je dois punir M. de Malevoy!

La fausse princesse se détacha de lui et joignit les mains, comme si elle l’eût regardé avec admiration.

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