Paul Féval - Les Habits Noirs Tome V – Maman Léo
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– C’est mon idée, murmura la dompteuse, qui détourna la tête pour essuyer une larme; j’ai déjà bien commencé, allez, et mon saint-frusquin va vite; mais il faut que tout soit à cuire et à bouillir ici! Je veux faire des folies et prodigalités, quoi! pour m’étourdir le cœur. Il n’y a rien de trop beau pour moi, je veux être la première des premières!
– Alors, s’écria Gondrequin-Militaire avec enthousiasme, ce n’est pas encore assez flambant! Il manque du monde là-dedans, je vas y remettre des gardes municipaux et des généraux avec un tire-l’œil spécial exécuté par moi-même, là, sur le devant, premier plan! l’idée me monte au cerveau que j’ai l’envie d’éternuer: un jeune gamin de Paris qu’a trouvé la mort dans la circonstance et est coupé en deux par l’explosion, que ses parents ramassent les morceaux de lui en pleurant, savoir le papa les jambes et la maman le reste, entourés par la foule.
– Saquédié! dit maman Samayoux en s’animant un peu, voilà une idée gentille, par exemple! Ce qui me chiffonne, c’est que je n’aurai pas de machine infernale à montrer à l’intérieur.
– On ne peut pas tout avoir, maman, repartit Gondrequin; droite, gauche… à un autre!
Il tourna la seconde page de l’album.
– Va de l’avant au rideau, ordonnait en ce moment M. Baruque, de sa position élevée, et remets du safran dans le sceau. L’or est trop rouge là-bas, à droite, eh! Peluche!
– Dans l’Audience, reprit un des barbouilleurs, qui en était toujours à l’histoire d’assassinat, on dit que le juge d’instruction a eu le temps de faire son testament avant de mourir.
Un autre ajouta:
– Le lieutenant d’Afrique a essayé de se tuer.
Un autre encore:
– Et la demoiselle est folle.
– Bouchez vos becs généralement partout! commanda Gondrequin-Militaire; on ne s’entend pas!
– Ah ça? demanda de loin M lleColombe, qui remettait sa petite sœur en cerceau, elle ne finira donc jamais, cette histoire-là, qu’on la radote dans tous les coins de Paris?
S’il y eut une réponse, M lleColombe ne l’entendit pas, car la petite sœur venait d’emboucher sa trompette, et la terrible fanfare éclata entre ses jambes.
Quand le silence se fit, on put ouïr la voix douce et patiente d’Échalot, qui disait:
– Sois pas méchant, Saladin, petite drogue, c’est pour ton bien, et on ne peut pas éduquer un enfant sans qu’il ait un peu de misère dans son bas-âge.
Saladin, l’héritier indivis du brillant Similor et du modeste Échalot, criait comme un beau diable. Ce qu’on appelait son éducation était, en définitive, une assez rude chose. Échalot l’accommodait en monstre, et, à l’aide d’une baudruche collée d’une certaine façon autour de ses tempes, puis peinte en couleur de chair et munie de petits cheveux, puis encore soufflée à l’aide d’un tuyau de plume, il donnait à la tête de l’enfant d’effrayantes proportions.
– T’es douillet, reprenait le père nourricier sans se fâcher, que dirais-tu! donc si on t’arrachait une dent au pistolet? Il n’y a pas, pour attirer le monde, comme les encéphales qu’est bien réussis, et un phénomène vivant de ton âge n’est pas embarrassé de gagner ses trois francs par jour… Attends voir que j’aille aider M. Daniel à se retourner.
M. Daniel, c’était le lion invalide.
Similor, à l’autre bout de la baraque, faisait trêve à sa leçon pour rentrer dans son rôle d’incorrigible séducteur.
– Je possède des occasions favorables par-dessus les yeux, disait-il aux deux rougeaudes; mais ça m’est inférieur d’en attacher d’autres victimes à mon char, dont la liste est si nombreuse. L’intérêt de deux amours comme vous est de fréquenter à leurs débuts un jeune homme connu par son truc et qui a ses entrées partout, même dans les sociétés chantantes!
– Le second échantillon, disait Gondrequin à M meSamayoux, est les animaux divers sortant de l’arche à la suite du déluge; ça convient assez pour votre ménagerie, et je vous mettrai au milieu en costume de première dompteuse, avec quelques seigneurs de la cour de Portugal… Ça ne vous va pas? emballé! Passons au troisième, qui est coupé en deux: à droite, Le Passage de la Bérésina ou les Frimas de la Russie sous l’Empire, hommage à la troupe française; à gauche, Les Enfants d’Edouard immolés par l’usurpateur Cromwell, qui coupe également la tête à Anne de Boulen, sa femme, et à l’infortunée Marie Stuart: ça plaît, parce que ça rappelle plusieurs succès à différents théâtres historiques.
Ici, M. Baruque descendit de l’échelle et vint boire son verre de vin.
En le déposant vide sur la table, il déclama d’une belle voix de basse-taille qu’il avait:
– Le voilà, ce poignard, qui du sang de son maître…
– Du bon poussier de mottes, pas cher! cria aussitôt Peluche.
Jupiter, dit Fleur-de-Lys, exécuta un roulement sur son tambour. M lleColombe se précipita au centre de la salle en brandissant sa petite sœur, qui jouait de la trompette; les deux élèves de Similor arrivèrent en marchant sur les mains, et Gondrequin-Militaire, toujours prêt à favoriser la gaieté, entonna la Marseillaise.
Il y eut alors branle-bas général. La troupe Samayoux, occupée à des travaux d’intérieur, se mêla impétueusement aux rapins de l’atelier Cœur d’Acier, et une gigue infernale souleva la poussière de la baraque.
– Trois minutes de chauffage gymnastique! hurlait M. Baruque, qui battait la semelle tout seul à cause de sa dignité.
Gondrequin tapait à tour de bras sur la grosse caisse et disait:
– L’artiste et le soldat est le même dans la fougue de son divertissement. Allume partout! chaud! chaud!
Du sein de la danse effrénée, les cris des divers animaux de la création, imités à miracle par les rapins de l’atelier Cœur d’Acier, s’élevaient, formant un épouvantable concert. Similor criait dans le porte-voix, M. Baruque agitait la cloche, Saladin, effrayé, poussait des vagissements, et M. Daniel, le lion vieillard, pris à la gorge par la poussière, avait une quinte de toux convulsive.
Au milieu de cette allégresse folle, deux personnes restaient calmes: c’était M meSamayoux d’abord, dont rien ne pouvait guérir la mélancolie, et c’était ensuite Échalot, fort empêché à calmer son fils d’adoption et sa bête malade.
– Halte! commanda Gondrequin au bout des trois minutes réglementaires, on ne choisit pas sa vocation; sans ça, j’aurais l’épaulette et la croix d’honneur. À la besogne, et brossons comme des tigres, après les vacances du plaisir!
Le calme se rétablit aussitôt, car il n’y a rien au monde de plus docile que ces pauvres grands enfants, quand on sait les conduire. M. Baruque remonta à son échelle, et le balayage des barbouilleurs reprit son cours.
– Ah! murmura M meSamayoux, qui fit une grimace en achevant son verre, pour moi, la boisson a désormais goût de fiel, et c’est surtout quand les autres s’amusent que je ressens la blessure de mon âme ulcérée. Il y a des moments où j’ai idée de partir pour l’Amérique, où les grands artistes français sont portés en triomphe par les sauvages, mais la gloire elle-même d’avoir mon orgueil satisfait ne me remonterait pas le cœur. Voyons voir aux tableaux.
– Avec ça, répliqua Gondrequin, que je n’ai pas aussi ma peine d’avoir pourri dans le civil, quand l’uniforme était mon rêve. Fixe! je sais dompter mes regrets, imitez mon exemple. Voici une page bien intéressante, où sont détaillés les tours de force et d’adresse: Auriol et sa spécialité, la suspension aérienne, la boule, les couteaux, le trapèze, la perche…
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