Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor

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Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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Reynier obéit et vint tomber dans ses bras.

– Là! fit Vincent qui l’embrassa de bon cœur. Merci de ta bonne intention, mon cher enfant, mais je n’ai pas besoin de toi, bien au contraire, et tu vas me faire le plaisir d’aller voir chez le voisin si j’y suis.

Tout en parlant, il pesa sur les reins de son fils d’adoption et lui donna une secousse destinée à l’envoyer dans le chantier, sur le tas de paille.

Mais Reynier était vaguement sur ses gardes. Il connaissait l’état mental de Vincent et devinait la préoccupation qui le dominait tout entier. D’instinct il résista.

Une lutte s’ensuivit à laquelle assistaient, d’en haut Piquepuce, accoudé sur l’appui de la croisée du bûcher, d’en bas Roblot et ses hommes.

Les deux adversaires étaient en équilibre sur le faîte du mur. Comme vigueur, Reynier avait évidemment la supériorité sur son père adoptif; mais cet avantage se trouvait plus que compensé par l’impossibilité où il était de frapper.

Au contraire, rien n’arrêtait Vincent.

– Il tape dur! avait dit le capitaine Piquepuce en parlant de Carpentier.

C’était vrai. Aussitôt qu’il vit l’accomplissement de son dessein, menacé par la résistance de Reynier, Vincent Carpentier perdit toute mesure. Ses deux mains se nouèrent d’abord autour du cou de Reynier, comme s’il eût voulu l’étrangler; mais voyant que le jeune peintre allait l’entraîner dans sa chute, il lâcha prise, et son poing fermé martela furieusement le crâne du fiancé de sa fille.

Reynier disait:

– Père! oh père! vous allez me tuer!

Le maniaque ne répondait pas. Il battait avec la régularité d’un marteau de forgeron, écrasant l’enclume.

Reynier fut bientôt étourdi. Son pied manqua. Ils trébuchèrent ensemble; mais Vincent se retint au mur, tandis que le jeune homme était précipité dans le chantier.

Vincent se releva et ne regarda même pas ce qui advenait de son fils. Il dit:

– Tout le monde se met entre moi et mon ouvrage, mais j’arriverai malgré tout le monde.

Soit que sa cervelle ébranlée ne gardât point souvenir de l’embuscade que le hasard lui avait fait découvrir dans le jardin, soit que son idée fixe parvenue au paroxysme de sa puissance, étouffât en lui le sentiment du danger, il se prépara tranquillement à descendre. Il pensait:

«Dès que je vais avoir mon pic, gare à ceux qui me barreront le chemin!»

Ils étaient beaucoup, pour lui barrer le chemin.

Il y avait d’abord Roblot et son escouade qui se tenaient en arrêt comme des chiens.

Il y avait ensuite la troupe du capitaine Piquepuce qui dégringolait quatre à quatre l’escalier du pavillon Gaillaud, et qui, certes, devait arriver avant lui à l’allée où était son pic.

Vincent ne s’inquiétait ni des uns, ni des autres. Il s’accrocha des deux mains au faîte de la muraille et se laissa choir sans accident sur la terre meuble d’une bordure.

Roblot bondit aussitôt de son coin.

Mais il trouva au-devant de lui une forme humaine, qui lui ferma le passage d’un geste impérieux.

C’était une femme vêtue de noir et voilée.

– Tiens, tiens! fit l’ancien valet de chambre, vous étiez là, madame la comtesse? Si vous m’empêchez d’empoigner le bonhomme; il va se donner de l’air, et vous savez s’il a la vie dure. Ce n’est pas de bon jeu. La prime est à moi.

Marguerite sortait d’un buisson de lilas. Cette nuit, tous les Compagnons du Trésor étaient en campagne.

– Vous aurez quatre fois la prime promise, dit-elle très bas, vous l’aurez dix fois si vous agissez avec adresse. Il n’est plus question d’arrêter Vincent Carpentier, mais de le suivre. C’est lui qui doit nous mener à la cachette du colonel.

Vincent s’était retourné au bruit de ce chuchotement; mais, sur l’ordre de la comtesse, Roblot et ses gens s’étaient reculés hors de vue. Un coude de l’allée les masquait.

La comtesse ajouta, parce qu’elle voyait briller dans l’ombre les prunelles allumées de l’ancien valet.

Il fait jour, vous êtes prévenus. Il y aura des yeux ouverts tout autour de vous. La cachette appartient à l’association. Le conseil payera. Peine de mort contre quiconque touchera au bien commun!

XXX La poursuite

Roblot avait écouté avec une apparente soumission les dernières paroles de Marguerite.

C’est naturel, répondit-il, à bas les mains! Il n’est permis que de regarder.

Pendant cet entretien, Piquepuce, Cocotte et compagnie étaient arrêtés au bas de l’escalier du pavillon Gaillaud par le Dr Samuel qui leur tenait exactement le même langage.

De sorte que Vincent Carpentier trouva déserte l’allée qui conduisait du pavillon à la rue des Partants.

Les Compagnons du Trésor eux-mêmes supprimaient tous les obstacles au-devant de ses pas.

Il prit son pic à l’endroit où il l’avait caché.

– C’est bon de sentir ça dans sa main, murmura-t-il en serrant le manche.

Ce serait mal s’exprimer que de dire: il ne se doutait en rien de ce qui se passait autour de lui.

La vérité est qu’au contraire, il avait l’instinct vague de la poursuite qui le pressait de toutes parts.

Mais cela lui importait peu. Il avait foi en la fatalité qui le menait.

Il était sûr d’arriver au trésor.

Au-delà de ce fait, il n’y avait rien pour lui.

Il jeta son pic sur son épaule, et, sans même se retourner vers le pavillon Gaillaud, où devait être sa fille, il prit sa direction vers la voûte percée sous la maison de rapport.

La voûte était solitaire.

Personne non plus ne se montra dans la cour du laitier ni dans l’allée de la porte cochère, qui était, comme d’habitude, grande ouverte.

Vincent tourna l’angle de la porte cochère. Le coupé qui avait stationné là une grande partie de la nuit n’y était plus. Vincent écouta le silence de la rue des Partants dont l’étroite et tortueuse voie semblait dormir d’une extrémité à l’autre.

Un instant, il hésita sur la direction à prendre. Il y avait un grand trouble dans son cerveau.

«Est-ce que je ne sais plus mon chemin? pensa-t-il. C’est à gauche. La droite monte à Charonne. Quand je vais être au Père-Lachaise, j’irai tout droit.»

Il descendit dans la direction du boulevard extérieur. Derrière lui, les deux bandes de Roblot et de Piquepuce suivaient à pas de loup, mais elles ne dépassèrent pas la porte cochère.

Seul, le nègre Petit-Blanc fut dépêché en avant et se coula comme un reptile le long des boutiques fermées.

Vincent marchait d’un pas ferme et tranquille, tenant le milieu de la chaussée, comme c’est la prudente habitude de ceux qui connaissent les nuits de Paris.

L’idée de prendre la route la plus courte le préoccupait singulièrement. Il cherchait dans sa mémoire le nom des nombreuses rues qui le séparaient de son but. Pour peindre l’étrangeté de son état mental, il nous suffira d’un mot: il avait confusément conscience d’être traqué par une meute d’ennemis, et pourtant il se disait:

«Le premier passant que je rencontrerai, je lui demanderai mon chemin.»

Au coude de la rue des Partants, tombant dans la rue des Amandiers hors barrière, les oreilles de Vincent furent frappées tout à coup par une rumeur qui semblait très voisine, mais dont la source testait invisible. C’est un bruit de voix qui causaient et riaient.

Dans la rue des Amandiers, toutes les devantures étaient closes. Selon l’usage municipal d’alors, on n’avait pas allumé les réverbères à cause de la lune qui avait brillé une partie de la nuit. L’obscurité empêchait de voir l’enseigne du Grand-Départ dont les volets fermés laissaient passer des bruits de cabaret.

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