Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor

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Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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Car s’il avait vu de près le martyre, cette nuit-là il avait vu aussi, de près, le trésor.

Et le trésor lui avait parlé bien plus haut que le martyre.

Parmi ces cicatrices, il y en avait une qui vivait à l’état de blessure toute fraîche, c’était le ressentiment aigu de l’agonie qui l’avait étranglé pendant que le comte Julian forçait la serrure de la chambre du Trésor.

Il était étendu, lui, Vincent, inerte sur le plancher, et garrotté de tous ses membres, pendant que son rival, le parricide, usait le dernier obstacle qui le séparait du trésor.

Bien des fois, endormi ou éveillé, Vincent avait entendu ce lent travail, du fer tâtant et caressant l’intérieur de la serrure.

Et il avait senti, oui, senti autour de ses poignets meurtris par les cordes, le tremblant effort du vieillard condamné, qui essayait de lui délier les mains pour se créer un défenseur.

En ce moment, ce qui glaçait le sang dans ses veines, c’était encore cette impression soudainement avivée. Il entendait le fer travailler dans la serrure, et la plaie de son souvenir avait de cuisants élancements.

Il crut d’abord au retour de l’illusion obstinée, mais son oreille énergiquement tendue lui certifia la sincérité du son. C’est là, du reste, un bruit auquel on ne peut se méprendre quand il vous a frappé une fois. On le reconnaîtrait entre mille. La clef a une voix toute autre, franche et nette. Ceci cherche, éprouve et joue.

Nous savons que Vincent ne se trompait pas. On jouait, en effet, du monseigneur à la porte du carré, et c’était Cocotte qui tenait l’instrument: virtuose, presque aussi habile que le comte Julian lui-même.

L’instant d’après eut lieu l’irruption des Habits Noirs. Vincent n’eut aucune connaissance de la ruse de guerre employée, mais il profita du remue-ménage qui se fit dans la chambre Canada pour briser avec son coude un des carreaux de la croisée, au ras des montants. Cela lui donna prise et une violente secousse imprimée au vieux châssis qui n’en pouvait plus fit venir la fenêtre en dedans.

Vincent sauta sur l’appui et embrassa le conduit pour commencer aussitôt son voyage.

XXIX La descente

Tout servait Vincent. Sa fièvre lui rendait ses forces d’autrefois et s’étendait comme un voile au-devant des dangers de son entreprise. Il ne voyait que le but et se disait, répétant le refrain de sa manie:

«Du calme! Je ferai mon ouvrage cette nuit. C’est la dernière heure et le suprême effort. Du calme!»

La route, cependant, était loin d’être aussi aisée qu’il se l’était d’abord imaginé. Le plomb tremblait sous son poids, mal soutenu par les ferrures que la rouille rongeait, et plus d’une fois il crut que les attaches allaient caler.

Il calculait alors froidement les résultats probables de sa chute et pensait:

«Je suis dur au mal. Avec ce que j’ai souffert d’autres seraient morts dix fois. En tombant, je ne me tuerai pas tout à fait. Il y a des choses impossibles: je ne peux pas mourir quand j’ai en moi un pareil secret. Si je ne suis que blessé, qu’importe? Je me traînerai, s’il le faut, sur les mains et sur les genoux. Mon pic est là en bas. Je sais où frapper pour éventrer la muraille d’un seul coup…»

Il leva la tête brusquement, parce qu’une voix se faisait entendre au-dessus de lui à la fenêtre qu’il venait de quitter.

– Envolé! disait Similor, qui se penchait sur l’appui, mais je parie que l’oiseau n’ira pas jusqu’en bas sans se casser la patte!

Vincent atteignait en ce moment l’angle du pavillon Gaillaud. À cet endroit le conduit, perdant sa direction diagonale, descendait verticalement vers la terre, en suivant la ligne même de l’encoignure.

Le tuyau rencontrait, à la hauteur du premier étage, le mur de clôture de la propriété voisine, terrain aménagé en chantier, qui rejoignait d’un côté la rue des Partants, et de l’autre le chemin des Poiriers.

Ce fut là que Vincent disparut un instant aux yeux de ceux qui étaient à la fenêtre du bûcher. D’un seul temps, en effet, il s’était laissé glisser jusqu’au mur.

Quand il eut pris pied il regarda tout autour de lui, cherchant sa route dans ce pays qui lui était inconnu.

Comme il arrive si souvent vers la fin des nuits parisiennes à l’approche des chaudes matinées d’été, le ciel si clair, où naguère la lune voguait dans toute sa gloire, s’était couvert de nuages épais et lourds qui ne laissaient pas voir un seul petit coin du firmament.

À cette heure où l’aube va naître, l’obscurité redouble pour un instant.

La descente était plus facile du côté du chantier où de nombreuses pièces de bois, adossées au mur, pouvaient servir d’échelle, mais il y avait une raison majeure pour que Vincent ne prît pas ce chemin.

Il avait laissé son pic dans une touffe de fleurs, non loin de la porte d’entrée du pavillon. C’était pour lui une arme et un passe-partout. Il voulait son pic comme Richard III demandait un cheval.

Il se pencha donc vers le jardin. Ce fut alors que Piquepuce, qui avait remplacé Similor à la fenêtre, l’aperçut et promit vingt louis à qui tenterait de le suivre.

Vincent s’occupait assez peu de ce qui se passait au-dessus de lui. Son attention était excitée par une masse sombre et vaguement mouvante qui tenait l’angle du jardin, juste auprès du mur.

Au milieu de cette masse, il lui semblait qu’une rouge étincelle brillait et s’éteignait tour à tour.

Ces mots tombèrent de la fenêtre, prononcés par le jaloux Piquepuce:

– Roblot et ses hommes sont dans le jardin…

Ces mots arrêtèrent Vincent à l’instant où il mesurait déjà la hauteur du saut.

En même temps, ces autres paroles, prononcées avec une colère contenue, montèrent de l’angle où était la masse sombre:

– Éteints ta pipe, Malou, ou je t’écrase!

Vincent Carpentier se recula.

Un bruit assez fort releva ses yeux vers la fenêtre, d’où certes il ne se doutait pas qu’un pistolet venait de le tenir en joue.

Sur la façade noire du pavillon Gaillaud il vit un objet se mouvoir en suivant la ligne du plomb.

C’était du feu qui bouillait dans les veines de Vincent, son pouls battait la fièvre chaude, mais ses mouvements gardaient une remarquable précision, et, ce qui n’est pas rare, sa folie se comportait avec un sang-froid imperturbable.

L’abstraction qu’on fait de tout danger peut donner l’allure du calme au transport lui-même.

L’idée de danger n’existait pas pour Vincent. Il allait à son but sans hésiter ni se détourner, comme le sanglier qui perce au bois.

«Ça me fâche de tuer quelqu’un, dit-il, mais que me veut celui-là? Il est sans doute armé, je ne le suis pas. À la guerre comme à la guerre!»

Ses deux mains saisirent le plomb dont son premier effort descella deux ou trois attaches. L’objet mouvant s’arrêta, et une voix dit tout bas:

– Père, n’ayez pas crainte, c’est moi.

– Qui, toi? demanda Vincent.

– Reynier.

Vincent lâcha le plomb, et se mit à rire tout doucement.

– Il vient à mon secours, grommela-t-il; ces enfants-là sont bien gênants. Il faut pourtant s’arranger de manière à ne pas lui faire trop de mal.

Il regarda au-dessous de lui tour à tour à droite et à gauche du mur.

À gauche, du côté du chantier, il y avait un tas de paille entre les perches dressées contre le mur et le pignon du pavillon Gaillaud.

Vincent secoua la tête d’un air satisfait.

– Père, dit Reynier qui approchait, vous êtes entouré d’ennemis. Je n’ai pas voulu vous laisser seul dans ce grand danger.

– À la bonne heure! fit Vincent. Voici un gentil garçon. Laisse-toi glisser d’un coup, le bas du plomb ne tient plus.

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