Edmond Rostand - Cyrano de Bergerac

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Une représentation à l'hôtel de Bourgogne (en 1640). La salle du théâtre se remplit: on va y donner une pastorale, la Clorise, dans le genre précieux. Le jeune et beau Christian de Neuvillette y vient contempler la femme qu'il aime: Roxane, une précieuse "épouvantablement ravissante" à qui le comte de Guiche fait la cour. La pièce commence, mais est vite interrompue par le turbulent Cyrano de Bergerac, qui interdit à l'acteur Montfleury de jouer, car il est trop gros! Des spectateurs protestent, et l'un d'eux provoque Cyrano, en critiquant son nez, "très grand" - ce à quoi le héros réplique par la célèbre "tirade des nez", éloge de sa propre laideur, avant de se battre avec l'importun. Pendant le duel, il compose une ballade ("À la fin de l'envoi, je touche!"). À son ami Le Bret, il confesse qu'il aime passionnément Roxane sa cousine, mais sa laideur le laisse sans espoir...

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Ciel !

Scène XIV

Les mêmes, Roxane, Christian, le capucin, Ragueneau, laquais, la duègne.

DE GUICHE, à Roxane.

Vous !

(Reconnaissant Christian avec stupeur).

Lui ?

(Saluant Roxane avec admiration).

Vous êtes des plus fines !

(À Cyrano).

Mes compliments, Monsieur l'inventeur des machines.

Votre récit eût fait s'arrêter au portail

Du paradis, un saint ! Notez-en le détail,

Car vraiment cela peut resservir dans un livre !

CYRANO, s'inclinant.

Monsieur, c'est un conseil que je m'engage à suivre.

LE CAPUCIN, montrant les amants à De Guiche et hochant avec satisfaction sa grande barbe blanche.

Un beau couple, mon fils, réuni là par vous !

DE GUICHE, le regardant d'un œil glacé.

Oui.

(À Roxane).

Veuillez dire adieu, Madame, à votre époux.

ROXANE.

Comment ?

DE GUICHE, à Christian.

Le régiment déjà se met en route.

Joignez-le !

ROXANE.

Pour aller à la guerre ?

DE GUICHE.

Sans doute !

ROXANE.

Mais, Monsieur, les cadets n'y vont pas !

DE GUICHE.

Ils iront.

(Tirant le papier qu'il avait mis dans sa poche).

Voici l'ordre.

(À Christian).

Courez le porter, vous, baron.

ROXANE, se jetant dans les bras de Christian.

Christian !

DE GUICHE, ricanant, à Cyrano.

La nuit de noce est encore lointaine !

CYRANO, à part.

Dire qu'il croit me faire énormément de peine !

CHRISTIAN, à Roxane.

Oh ! tes lèvres encor !

CYRANO.

Allons, voyons, assez !

CHRISTIAN, continuant à embrasser Roxane.

C'est dur de la quitter... Tu ne sais pas...

CYRANO, cherchant à l'entraîner.

Je sais.

(On entend au loin des tambours qui battent une marche).

DE GUICHE, qui est remonté au fond.

Le régiment qui part !

ROXANE, à Cyrano, en retenant Christian qu'il essaye toujours d'entraîner.

Oh !.. je vous le confie !

Promettez-moi que rien ne va mettre sa vie

En danger !

CYRANO.

J'essaierai... mais ne peux cependant

Promettre...

ROXANE, même jeu.

Promettez qu'il sera très prudent !

CYRANO.

Oui, je tâcherai, mais...

ROXANE, même jeu.

Qu'à ce siège terrible

Il n'aura jamais froid !

CYRANO.

Je ferai mon possible.

Mais...

ROXANE, même jeu.

Qu'il sera fidèle !

CYRANO.

Eh oui ! sans doute, mais...

ROXANE, même jeu.

Qu'il m'écrira souvent !

CYRANO, s'arrêtant.

Ça, - je vous le promets !

RIDEAU.

Partie 4

Les Cadets de Gascogne

Le poste qu'occupe la compagnie de Carbon de Castel-Jaloux au siège d'Arras.

Au fond, talus traversant toute la scène. Au delà s'aperçoit un horizon de plaine : le pays couvert de travaux de siège. Les murs d'Arras et la silhouette de ses toits sur le ciel, très loin.

Tentes ; armes éparses ; tambours, etc. - Le jour va se lever. Jaune Orient. - Sentinelles espacées. Feux.

Roulés dans leurs manteaux, les Cadets de Gascogne dorment. Carbon de Castel-Jaloux et Le Bret veillent. Ils sont très pâles et très maigris. Christian dort, parmi les autres, dans sa cape, au premier plan, le visage éclairé par un feu. Silence.

Scène I

Christian, Carbon de Castel-Jaloux, Le Bret, les cadets, puis Cyrano.

LE BRET.

C'est affreux !

CARBON.

Oui. Plus rien.

LE BRET.

Mordious !

CARBON, lui faisant signe de parler plus bas.

Jure en sourdine !

Tu vas les réveiller.

(Aux cadets).

Chut ! Dormez !

(À Le Bret).

Qui dort dîne !

LE BRET.

Quand on a l'insomnie on trouve que c'est peu !

Quelle famine !

(On entend au loin quelques coups de feu).

CARBON.

Ah ! maugrébis des coups de feu !..

Ils vont me réveiller mes enfants !

(Aux cadets qui lèvent la tête).

Dormez !

(On se recouche. Nouveaux coups de feu plus rapprochés).

UN CADET, s'agitant.

Diantre !

Encore ?

CARBON.

Ce n'est rien ! C'est Cyrano qui rentre !

(Les têtes qui s'étaient relevées se recouchent).

UNE SENTINELLE, au dehors.

Ventrebieu ! qui va là ?

LA VOIX DE CYRANO.

Bergerac !

LA SENTINELLE, qui est sur le talus.

Ventrebieu !

Qui va là ?

CYRANO, paraissant sur la crête.

Bergerac, imbécile !

(Il descend. Le Bret va au-devant de lui, inquiet).

LE BRET.

Ah ! grand Dieu !

CYRANO, lui faisant signe de ne réveiller personne.

Chut !

LE BRET.

Blessé ?

CYRANO.

Tu sais bien qu'ils ont pris l'habitude

De me manquer tous les matins !

LE BRET.

C'est un peu rude,

Pour porter une lettre, à chaque jour levant,

De risquer !

CYRANO, s'arrêtant devant Christian.

J'ai promis qu'il écrirait souvent !

(Il le regarde).

Il dort. Il est pâli. Si la pauvre petite

Savait qu'il meurt de faim... Mais toujours beau !

LE BRET.

Va vite

Dormir !

CYRANO.

Ne grogne pas, Le Bret !.. Sache ceci.

Pour traverser les rangs espagnols, j'ai choisi

Un endroit où je sais, chaque nuit, qu'ils sont ivres.

LE BRET.

Tu devrais bien un jour nous rapporter des vivres.

CYRANO.

Il faut être léger pour passer ! - Mais je sais

Qu'il y aura ce soir du nouveau. Les Français

Mangeront ou mourront, - si j'ai bien vu...

LE BRET.

Raconte !

CYRANO.

Non. Je ne suis pas sûr... vous verrez !..

CARBON.

Quelle honte,

Lorsqu'on est assiégeant, d'être affamé !

LE BRET.

Hélas !

Rien de plus compliqué que ce siège d'Arras.

Nous assiégeons Arras, - nous-mêmes, pris au piège,

Le cardinal infant d'Espagne nous assiège...

CYRANO.

Quelqu'un devrait venir l'assiéger à son tour.

LE BRET.

Je ne ris pas.

CYRANO.

Oh ! oh !

LE BRET.

Penser que chaque jour

Vous risquez une vie, ingrat, comme la vôtre,

Pour porter...

(Le voyant qui se dirige vers une tente).

Où vas-tu ?

CYRANO.

J'en vais écrire une autre.

(Il soulève la toile et disparaît).

Scène II

Les mêmes, moins Cyrano.

(Le jour s'est un peu levé. Lueurs roses. La ville d'Arras se dore à l'horizon. On entend un coup de canon immédiatement suivi d'une batterie de tambours, très au loin, vers la gauche. D'autres tambours battent plus près. Les batteries vont se répondant, et se rapprochant, éclatent presque en scène et s'éloignent vers la droite, parcourant le camp. Rumeurs de réveil. Voix lointaines d'officiers).

CARBON, avec un soupir.

La diane !.. Hélas !

(Les cadets s'agitent dans leurs manteaux, s'étirent).

Sommeil succulent, tu prends fin !..

Je sais trop quel sera leur premier cri !

UN CADET, se mettant sur son séant.

J'ai faim !

UN AUTRE.

Je meurs !

TOUS.

Oh !

CARBON.

Levez-vous !

TROISIÈME CADET.

Plus un pas !

QUATRIÈME CADET.

Plus un geste !

LE PREMIER, se regardant dans un morceau de cuirasse.

Ma langue est jaune : l'air du temps est indigeste !

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