Guillaume Apollinaire - Alcools

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Poète prosateur et avant-gardiste, Apollinaire a eu une influence essentielle sur la vie culturelle de l'époque. Evoquant des thèmes tels que l'amour, la mélancolie, le désir ou les paysages de l'Est… Ce recueil se divise en deux : une partie dépourvue de ponctuation et l'autre écrite durant son séjour en prison.

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Nous aurons des baisers florentins sans le dire

Mais au jardin ce soir tu vins sage et voleur

Ceux de ta secte adorent-ils un signe obscène

Belphégor le soleil le silence ou le chien

Cette furtive ardeur des serpents qui s'entr'aiment

L'ACTEUR

Et le larron des fruits cria Je suis chrétien

CHŒUR

Ah! Ah! les colliers tinteront cherront les masques

Va-t'en va-t'en contre le feu l'ombre prévaut

Ah! Ah! le larron de gauche dans la bourrasque

Rira de toi comme hennissent les chevaux

FEMME

Larron des fruits tourne vers moi tes yeux lyriques

Emplissez de noix la besace du héros

Il est plus noble que le paon pythagorique

Le dauphin la vipère mâle ou le taureau

CHŒUR

Ah! Ah! nous secouerons toute la nuit les sistres

La voix ligure était-ce donc un talisman

Et si tu n'es pas de droite tu es sinistre

Comme une tache grise ou le pressentiment

Puisque l'absolu choit la chute est une preuve

Qui double devient triple avant d'avoir été

Nous avouerons que les grossesses nous émeuvent

Les ventres pourront seuls nier l'aséité

Vois les vases sont pleins d'humides fleurs morales

Va-t'en mais dénudé puisque tout est à nous

Ouïs du chœur des vents les cadences plagales

Et prends l'arc pour tuer l'unicorne ou le gnou

L'ombre équivoque et tendre est le deuil de ta chair

Et sombre elle est humaine et puis la nôtre aussi

Va-t'en le crépuscule a des lueurs légères

Et puis aucun de nous ne croirait tes récits

Il brillait et attirait comme la pantaure

Que n'avait-il la voix et les jupes d'Orphée

Et les femmes la nuit feignant d'être des taures

L'eussent aimé comme on l'aima puisqu'en effet

Il était pâle il était beau comme un roi ladre

Que n'avait-il la voix et les jupes d'Orphée

La pierre prise au foie d'un vieux coq de Tanagre

Au lieu du roseau triste et du funèbre faix

Que n'alla-t-il vivre à la cour du roi D'Edesse

Maigre et magique il eût scruté le firmament

Pâle et magique il eût aimé des poétesses

Juste et magique il eût épargné les démons

Va-t'en errer crédule et roux avec ton ombre

Soit! la triade est mâle et tu es vierge et froid

Le tact est relatif mais la vue est oblongue

Tu n'as de signe que le signe de la croix

Le vent nocturne

Oh! les cimes des pins grincent en se heurtant

Et l'on entend aussi se lamenter l'autan

Et du fleuve prochain à grand'voix triomphales

Les elfes rire au vent ou corner aux rafales

Attys Attys Attys charmant et débraillé

C'est ton nom qu'en la nuit les elfes ont raillé

Parce qu'un de tes pins s'abat au vent gothique

La forêt fuit au loin comme une armée antique

Dont les lances ô pins s'agitent au tournant

Les villages éteints méditent maintenant

Comme les vierges les vieillards et les poètes

Et ne s'éveilleront au pas de nul venant

Ni quand sur leurs pigeons fondront les gypaètes

Lul de Faltenin

A Louis de Gonzague Frick

Sirènes j'ai rampé vers vos

Grottes tiriez aux mers la langue

En dansant devant leurs chevaux

Puis battiez de vos ailes d'anges

Et j'écoutais ces chœurs rivaux

Une arme ô ma tête inquiète

J'agite un feuillage défleuri

Pour écarter l'haleine tiède

Qu'exhalent contre mes grands cris

Vos terribles bouches muettes

Il y a là-bas la merveille

Au prix d'elle que valez-vous

Le sang jaillit de mes otelles

A mon aspect et je l'avoue

Le meurtre de mon double orgueil

Si les bateliers ont ramé

Loin des lèvres à fleur de l'onde

Mille et mille animaux charmés

Flairent la route à la rencontre

De mes blessures bien-aimées

Leurs yeux étoiles bestiales

Eclairent ma compassion

Qu'importe sagesse égale

Celle des constellations

Car c'est moi seul nuit qui t'étoile

Sirènes enfin je descends

Dans une grotte avide J'aime

Vos yeux Les degrés sont glissants

Au loin que vous devenez naines

N'attirez plus aucun passant

Dans l'attentive et bien-apprise

J'ai vu feuilloler nos forêts

Mer le soleil se gargarise

Où les matelots désiraient

Que vergues et mâts reverdissent

Je descends et le firmament

S'est changé très vite en méduse

Puisque je flambe atrocement

Que mes bras seuls sont les excuses

Et les torches de mon tourment

Oiseaux tiriez aux mers la langue

Le soleil d'hier m'a rejoint

Les otelles nous ensanglantent

Dans le nid des Sirènes loin

Du troupeau d'étoiles oblongues

La tzigane

La tzigane savait d'avance

Nos deux vies barrées par les nuits

Nous lui dîmes adieu et puis

De ce puits sortit l'Espérance

L'amour lourd comme un ours privé

Dansa debout quand nous voulûmes

Et l'oiseau bleu perdit ses plumes

Et les mendiants leurs Ave

On sait très bien que l'on se damne

Mais l'espoir d'aimer en chemin

Nous fait penser main dans la main

A ce qu'a prédit la tzigane

L'ermite

A Félix Fénéon

Un ermite déchaux près d'un crâne blanchi

Cria Je vous maudis martyres et détresses

Trop de tentations malgré moi me caressent

Tentations de lune et de logomachies

Trop d'étoiles s'enfuient quand je dis mes prières

Ô chef de morte Ô vieil ivoire Orbites Trous

Des narines rongées J'ai faim Mes cris s'enrouent

Voici donc pour mon jeûne un morceau de gruyère

Ô Seigneur flagellez les nuées du coucher

Qui vous tendent au ciel de si jolis culs roses

Et c'est le soir les fleurs de jour déjà se closent

Et les souris dans l'ombre incantent le plancher

Les humains savent tant de jeux l'amour la mourre

L'amour jeu des nombrils ou jeu de la grande oie

La mourre jeu du nombre illusoire des doigts

Saigneur faites Seigneur qu'un jour je m'énamoure

J'attends celle qui me tendra ses doigts menus

Combien de signes blancs aux ongles les paresses

Les mensonges pourtant j'attends qu'elle les dresse

Ses mains énamourées devant moi l'Inconnue

Seigneur que t'ai-je fait Vois Je suis unicorne

Pourtant malgré son bel effroi concupiscent

Comme un poupon chéri mon sexe est innocent

D'être anxieux seul et debout comme une borne

Seigneur le Christ est nu jetez jetez sur lui

La robe sans couture éteignez les ardeurs

Au puits vont se noyer tant de tintements d'heures

Quand isochrones choient des gouttes d'eau de pluie

J'ai veillé trente nuits sous les lauriers-roses

As-tu sué du sang Christ dans Gethsémani

Crucifié réponds Dis non Moi je le nie

Car j'ai trop espéré en vain l'hématidrose

J'écoutais à genoux toquer les battements

Du cœur le sang roulait toujours en ses artères

Qui sont de vieux coraux ou qui sont des clavaines

Et mon aorte était avare éperdument

Une goutte tomba Sueur Et sa couleur

Lueur Le sang si rouge et j'ai ri des damnés

Puis enfin j'ai compris que je saignais du nez

A cause des parfums violents de mes fleurs

Et j'ai ri du vieil ange qui n'est point venu

De vol très indolent me tendre un beau calice

J'ai ri de l'aile grise et j'ôte mon cilice

Tissé de crins soyeux par de cruels canuts

Vertuchou Riotant des vulves des papesses

De saintes sans tétons j'irai vers les cités

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