Guillaume Apollinaire - Alcools

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Poète prosateur et avant-gardiste, Apollinaire a eu une influence essentielle sur la vie culturelle de l'époque. Evoquant des thèmes tels que l'amour, la mélancolie, le désir ou les paysages de l'Est… Ce recueil se divise en deux : une partie dépourvue de ponctuation et l'autre écrite durant son séjour en prison.

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Et peut-être y mourir pour ma virginité

Parmi les mains les peaux les mots et les promesses

Malgré les autans bleus je me dresse divin

Comme un rayon de lune adoré par la mer

En vain j'ai supplié tous les saints aémères

Aucun n'a consacré mes doux pains sans levain

Et je marche Je fuis ô nuit Lilith ulule

Et clame vainement et je vois de grands yeux

S'ouvrir tragiquement Ô nuit je vois tes cieux

S'étoiler calmement de splendides pilules

Un squelette de reine innocente est pendu

A un long fil d'étoile en désespoir sévère

La nuit les bois sont noirs et se meurt l'espoir vert

Quand meurt les jour avec un râle inattendu

Et je marche je fuis ô jour l'émoi de l'aube

Ferma le regard fixe et doux de vieux rubis

Des hiboux et voici le regard des brebis

Et des truies aux tétins roses comme des lobes

Des corbeaux éployés comme des tildes font

Une ombre vaine aux pauvres champs de seigle mûr

Non loin des bourgs où des chaumières sont impures

D'avoir des hiboux morts cloués à leur plafond

Mes kilomètres longs Mes tristesses plénières

Les squelettes de doigts terminant les sapins

Ont égaré ma route et mes rêves poupins

Souvent et j'ai dormi au sol des sapinières

Enfin Ô soir pâmé Au bout de mes chemins

La ville m'apparut très grave au son des cloches

Et ma luxure meurt à présent que j'approche

En entrant j'ai béni les foules des deux mains

Cité j'ai ri de tes palais tels que des truffes

Blanches au sol fouillé de clairières bleues

Or mes désirs s'en vont tous à la queue leu leu

Ma migraine pieuse a coiffé sa cucuphe

Car toutes sont venues m'avouer leurs péchés

Et Seigneur je suis saint par le vœu des amantes

Zélotide et Lorie Louise et Diamante

Ont dit Tu peux savoir ô toi l'effarouché

Ermite absous nos fautes jamais vénielles

Ô toi le pur et le contrit que nous aimons

Sache nos cœurs sache les jeux que nous aimons

Et nos baisers quintessenciés comme du miel

Et j'absous les aveux pourpres comme leur sang

Des poétesses nues des fées des formarines

Aucun pauvre désir ne gonfle ma poitrine

Lorsque je vois le soir les couples s'enlaçant

Car je ne veux plus rien sinon laisser se clore

Mes yeux couple lassé au verger pantelant

Plein du râle pompeux des groseillers sanglants

Et de la sainte cruauté des passiflores

Automne

Dans le brouillard s'en vont un paysan cagneux

Et son bœuf lentement dans le brouillard d'automne

Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux

Et s'en allant là-bas le paysan chantonne

Une chanson d'amour et d'infidélité

Qui parle d'une bague et d'un cœur que l'on brise

Oh! l'automne l'automne a fait mourir l'été

Dans le brouillard s'en vont deux silhouettes grises

L'Émigrant de Landor Road

A André Billy.

Le chapeau à la main il entra du pied droit

Chez un tailleur très chic et fournisseur du roi

Ce commerçant venait de couper quelques têtes

De mannequins vêtus comme il faut qu'on se vête

La foule en tous sens remuait en mêlant

Des ombres sans amour qui se traînaient par terre

Et des mains vers le ciel pleins de lacs de lumière

S'envolaient quelquefois comme des oiseaux blancs

Mon bateau partira demain pour l'Amérique

Et je ne reviendrai jamais

Avec l'argent gardé dans les prairies lyriques

Guider mon ombre aveugle en ces rues que j'aimais

Car revenir c'est bon pour un soldat des Indes

Les boursiers ont vendu tous mes crachats d'or fin

Mais habillé de neuf je veux dormir enfin

Sous des arbres pleins d'oiseaux muets et de singes

Les mannequins pour lui s'étant déshabillés

Battirent leurs habits puis les lui essayèrent

Le vêtement d'un lord mort sans avoir payé

Au rabais l'habilla comme un millionnaire

Au dehors les années

Regardaient la vitrine

Les mannequins victimes

Et passaient enchaînées

Intercalées dans l'an c'étaient les journées neuves

Les vendredis sanglants et lents d'enterrements

De blancs et de tout noirs vaincus des cieux qui pleuvent

Quand la femme du diable a battu son amant

Puis dans un port d'automne aux feuilles indécises

Quand les mains de la foule y feuillolaient aussi

Sur le pont du vaisseau il posa sa valise

Et s'assit

Les vents de l'Océan en soufflant leurs menaces

Laissaient dans ses cheveux de longs baisers mouillés

Des émigrants tendaient vers le port leurs mains lasses

Et d'autres en pleurant s'étaient agenouillés

Il regarda longtemps les rives qui moururent

Seuls des bateaux d'enfants tremblaient à l'horizon

Un tout petit bouquet flottant à l'aventure

Couvrit l'Océan d'une immense floraison

Il aurait voulu ce bouquet comme la gloire

Jouer dans d'autres mers parmi tous les dauphins

Et l'on tissait dans sa mémoire

Une tapisserie sans fin

Qui figurait son histoire

Mais pour noyer changées en poux

Ces tisseuses têtues qui sans cesse interrogent

Il se maria comme un doge

Aux cris d'une sirène moderne sans époux

Gonfle-toi vers la nuit O Mer Les yeux des squales

Jusqu'à l'aube ont guetté de loin avidement

Des cadavres de jours rongés par les étoiles

Parmi le bruit des flots et des derniers serments

Rosemonde

A André Derain

Longtemps au pied du perron de

La maison où entra la dame

Que j'avais suivie pendant deux

Bonnes heures à Amsterdam

Mes doigts jetèrent des baisers

Mais le canal était désert

Le quai aussi et nul ne vit

Comment mes baisers retrouvèrent

Celle à qui j'ai donné ma vie

Un jour pendant plus de deux heures

Je la surnommai Rosemonde

Voulant pouvoir me rappeler

Sa bouche fleurie en Hollande

Puis lentement je m'en allai

Pour quêter la Rose du Monde

Le brasier

A Paul-Napoléon Roinard

J'ai jeté dans le noble feu

Que je transporte et que j'adore

De vives mains et même feu

Ce Passé ces têtes de morts

Flamme je fais ce que tu veux

Le galop soudain des étoiles

N'étant que ce qui deviendra

Se même au hennissement mâle

Des centaures dans leurs haras

Et des grand'plaintes végétales

Où sont ces têtes que j'avais

Où est le Dieu de ma jeunesse

L'amour est devenu mauvais

Qu'au brasier les flammes renaissent

Mon âme au soleil se dévêt

Dans la plaine ont poussé des flammes

Nos cœurs pendent aux citronniers

Les têtes coupées qui m'acclament

Et les astres qui ont saigné

Ne sont que des têtes de femmes

Le fleuve épinglé sur la ville

T'y fixe comme un vêtement

Partant à l'amphion docile

Tu subis tous les tons charmants

Qui rendent les pierres agiles

Je flambe dans le brasier

Je flambe dans le brasier à l'ardeur adorable

Et les mains des croyants m'y rejettent multiple innombrablement

Les membres des intercis flambent auprès de moi

Éloignez du brasier les ossements

Je suffis pour l'éternité à entretenir le feu de mes délices

Et des oiseaux protègent de leurs ailes ma face et le soleil

Ô Mémoire Combien de races qui forlignent

Des Tyndarides aux vipères ardentes de mon bonheur

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