Guillaume Apollinaire - Alcools

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Poète prosateur et avant-gardiste, Apollinaire a eu une influence essentielle sur la vie culturelle de l'époque. Evoquant des thèmes tels que l'amour, la mélancolie, le désir ou les paysages de l'Est… Ce recueil se divise en deux : une partie dépourvue de ponctuation et l'autre écrite durant son séjour en prison.

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Et les serpents ne sont-ils que les cous des cygnes

Qui étaient immortels et n'étaient pas chanteurs

Voici ma vie renouvelée

De grands vaisseaux passent et repassent

Je trempe une fois encore mes mains dans l'Océan

Voici le paquebot et ma vie renouvelée

Ses flammes sont immenses

Il n'y a plus rien de commun entre moi

Et ceux qui craignent les brûlures

Descendant des hauteurs

Descendant des hauteurs où pense la lumière

Jardins rouant plus haut que tous les ciels mobiles

L'avenir masqué flambe en traversant les cieux

Nous attendons ton bon plaisir ô mon amie

J'ose à peine regarder la divine mascarade

Quand bleuira sur l'horizon la Désirade

Au-delà de notre atmosphère s'élève un théâtre

Que construisit le ver Zamir sans instrument

Puis le soleil revint ensoleiller les places

D'une ville marine apparue contremont

Sur les toits se reposaient les colombes basses

Et le troupeau de sphinx regagne la sphingerie

A petits pas Il orra le chant du pâtre toute la vie

Là-haut le théâtre est bâti avec le feu solide

Comme les astres dont se nourrit le vide

Et voici le spectacle

Et pour toujours je suis assis dans un fauteuil

Ma tête mes genoux mes coudes vain pentacle

Les flammes ont poussé sur moi comme des feuilles

Des acteurs inhumains claires bêtes nouvelles

Donnent des ordres aux hommes apprivoisés

Terre

Ô Déchirée que les fleuves ont reprisée

J'aimerais mieux nuit et jour dans les sphingeries

Vouloir savoir pour qu'enfin on m'y dévorât

Rhenanes

Nuit rhénane

Mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flamme

Écoutez la chanson lente d'un batelier

Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes

Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu'à leurs pieds

Debout chantez plus haut en dansant une ronde

Que je n'entende plus le chant du batelier

Et mettez près de moi toutes les filles blondes

Au regard immobile aux nattes repliées

Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent

Tout l'or des nuits tombe en tremblant s'y refléter

La voix chante toujours à en râle-mourir

Ces fées aux cheveux verts qui incantent l'été

Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire

Mai

Le mai le joli mai en barque sur le Rhin

Des dames regardaient du haut de la montagne

Vous êtes si jolies mais la barque s'éloigne

Qui donc a fait pleurer les saules riverains?

Or des vergers fleuris se figeaient en arrière

Les pétales tombés des cerisiers de mai

Sont les ongles de celle que j'ai tant aimée

Les pétales fleuris sont comme ses paupières

Sur le chemin du bord du fleuve lentement

Un ours un singe un chien menés par des tziganes

Suivaient une roulotte traînée par un âne

Tandis que s'éloignait dans les vignes rhénanes

Sur un fifre lointain un air de régiment

Le mai le joli mai a paré les ruines

De lierre de vigne vierge et de rosiers

Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers

Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes

La synagogue

Ottomar Scholem et Abraham Lœweren

Coiffés de feutres verts le matin du sabbat

Vont à la synagogue en longeant le Rhin

Et les coteaux où les vignes rougissent là-bas

Ils se disputent et crient des choses qu'on ose à peine traduire

Bâtard conçu pendant les règles ou Que le diable entre dans ton père

Le vieux Rhin soulève sa face ruisselante et se détourne pour sourire

Ottomar Scholem et Abraham Lœweren sont en colère

Parce que pendant le sabbat on ne doit pas fumer

Tandis que les chrétiens passent avec des cigares allumés

Et parce qu'Ottomar et Abraham aiment tous deux

Lia aux yeux de brebis et dont le ventre avance un peu

Pourtant tout à l'heure dans la synagogue l'un après l'autre

Ils baiseront la thora en soulevant leur beau chapeau

Parmi les feuillards de la fête des cabanes

Ottomar en chantant sourira à Abraham

Ils déchanteront sans mesure et les voix graves des hommes

Feront gémir un Léviathan au fond du Rhin comme une voix d'automne

Et dans la synagogue pleine de chapeaux on agitera les loulabim

Hanoten ne Kamoth bagoim tholahoth baleoumim

Les cloches

Mon beau tzigane mon amant

Écoute les cloches qui sonnent

Nous nous aimions éperdument

Croyant n'être vus de personne

Mais nous étions bien mal cachés

Toutes les cloches à la ronde

Nous ont vus du haut des clochers

Et le disent à tout le monde

Demain Cyprien et Henri

Marie Ursule et Catherine

La boulangère et son mari

Et puis Gertrude ma cousine

Souriront quand je passerai

Je ne saurai plus où me mettre

Tu seras loin Je pleurerai

J'en mourrai peut-être

La Loreley

A Jean Sève

A Bacharach il y avait une sorcière blonde

Qui laissait mourir d'amour tous les hommes à la ronde

Devant son tribunal l'évêque la fit citer

D'avance il l'absolvit à cause de sa beauté

O belle Loreley aux yeux pleins de pierreries

De quel magicien tiens-tu ta sorcellerie

Je suis lasse de vivre et mes yeux sont maudits

Ceux qui m'ont regardée évêque en ont péri

Mes yeux ce sont des flammes et non des pierreries

Jetez jetez aux flammes cette sorcellerie

Je flambe dans ces flammes Ô belle Loreley

Qu'un autre te condamne tu m'as ensorcelé

Evêque vous riez Priez plutôt pour moi la Vierge

Faites-moi donc mourir et que Dieu vous protège

Mon amant est parti pour un pays lointain

Faites-moi donc mourir puisque je n'aime rien

Mon cœur me fait si mal il faut bien que je meure

Si je me regardais il faudrait que j'en meure

Mon cœur me fait si mal depuis qu'il n'est plus là

Mon cœur me fit si mal du jour où il s'en alla

L'évêque fit venir trois chevaliers avec leurs lances

Menez jusqu'au couvent cette femme en démence

Va t'en Lore en folie va Lore aux yeux tremblants

Tu seras une nonne vêtue de noir et blanc

Puis ils s'en allèrent sur la route tous les quatre

La Loreley les implorait et ses yeux brillaient comme des astres

Chevaliers laissez-moi monter sur ce rocher si haut

Pour voir une fois encore mon beau château

Pour me mirer une fois encore dans le fleuve

Puis j'irai au couvent des vierges et des veuves

Là-haut le vent tordait ses cheveux déroulés

Les chevaliers criaient Loreley Loreley

Tout là-bas sur le Rhin s'en vient une nacelle

Et mon amant s'y tient il m'a vue il m'appelle

Mon cœur devient si doux c'est mon amant qui vient

Elle se penche alors et tombe dans le Rhin

Pour avoir vu dans l'eau la belle Loreley

Ses yeux couleur du Rhin ses cheveux de soleil

Schinderhannes

Dans la foret avec sa bande

Schinderhannes s'est désarmé

Le brigand près de sa brigande

Hennit d'amour au joli mai

Benzel accroupi lit la Bible

Sans voir que son chapeau pointu

A plume d'aigle sert de cible

A Jacob Born le mal foutu

Juliette Blaesius qui rote

Fait semblant d'avoir le hoquet

Hannes pousse une fausse note

Quand Schulz vient portant un baquet

Et s'écrie en versant des larmes

Baquet plein de vin parfumé

Viennent aujourd'hui les gendarmes

Nous aurons bu le vin de mai

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