« Un enfant de la balle » est un enfant qui suit les traces professionnelles de ses parents.
Les exemples sont nombreux dans les arts, dans le commerce et dans bien d’autres métiers…
L’ « enfant de la balle » n’est pas nécessairement un « fils de famille » ou un « fils à papa », il correspondrait plutôt aux expressions « tel père, tel fils » ou « telle mère, telle fille ».
Pourtant, à l’origine, certains historiens pensent que cet « enfant de la balle » désignerait, avant tout, le fils d’un « paumier », nom donné au directeur ou propriétaire d’une salle de jeu de paume. Le jeune garçon pouvait aisément s’entraîner en suivant les conseils éclairés de son père. Avec de la volonté, il devenait rapidement un joueur expérimenté et un adversaire redoutable dans une partie de jeu de paume.
Pourtant, à l’origine, certains historiens pensent que cet « enfant de la balle » désignerait, avant tout, le fils d’un « paumier ».
Quand les premières troupes de théâtre ont commencé à se sédentariser, il fallut trouver des salles assez grandes pour accueillir non seulement leurs décors, mais surtout le public de plus en plus nombreux.
Les comédiens s’installèrent dans des salles de jeu de paume et voilà comment le fils des artistes a remplacé le fils du paumier pour devenir « un enfant de la balle »…
Une « épée de Damoclès » est un objet devenu dangereux car l’expression « avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête » désigne en général un danger immédiat !
Mais attention à l’orthographe… Quand on parle d’une « épée de Damoclès », il ne s’agit pas de l’épée d’une princesse ou d’une certaine dame Oclès, non ! L’orthographe est bien D.A.M.O.C.L.È.S. !
Cette expression célèbre nous vient d’une lointaine histoire qui a débuté en l’an 405 avant notre ère, lorsque Denys l’Ancien est devenu le tyran de Syracuse, en Sicile. Ce dictateur cruel a pourtant peur pour sa vie, il se sent perpétuellement menacé. Personne ne peut l’approcher sans avoir été fouillé.
Il ne s’agit pas de l’épée d’une princesse ou d’une certaine dame Oclès.
Seul son barbier fait exception à la règle. Ses soupçons permanents tournent à la folie ! Dans son palais, il se fait installer une chambre entourée par un large fossé qui ne peut être franchi que par un pont-levis. C’est dans cet état d’esprit qu’il dirige son pays jusqu’au jour où l’un de ses plus fidèles courtisans, Damoclès, lui affirme, pour le flatter, qu’il est sans doute le plus heureux des hommes ! Devant un tel discours, Denys l’Ancien invite Damoclès à vivre comme lui, le temps d’une journée… Il lui offre un repas somptueux avec des mets raffinés et des boissons agréables. Damoclès en profite, il se donne du bon temps…
Lorsque tout à coup il aperçoit, là, juste au-dessus de sa tête, une épée suspendue au plafond par un simple crin de cheval… D’un coup d’œil il a compris que le bonheur est tout à fait relatif, à cause d’« une épée de Damoclès »…
Un « poisson d’avril » est un sujet de plaisanterie, une farce, une bonne blague que l’on peut faire à sa famille, à ses amis, à ses collègues de bureau ou même à son patron.
Ce poisson est lié au mois d’avril pour plusieurs raisons. D’abord à cause de la pêche, ensuite parce que jadis durant cette période pascale on mangeait principalement du poisson, enfin parce que le soleil vient tout juste de quitter le signe zodiacal des Poissons.
Mais… le mois d’avril a aussi son rôle à jouer dans cette histoire !
Le jour marquant le début de l’année a changé à plusieurs reprises.
Depuis le début de l’ère chrétienne, le jour marquant le début de l’année a changé à plusieurs reprises. Ce fut tantôt le 1 ermars, tantôt au moment de Noël et même au moment de Pâques… Bref, rien n’est arrêté définitivement avant 1564. Cette année-là, le roi de France, âgé de 14 ans, se nomme Charles IX. C’est d’ailleurs la reine mère, Catherine de Médicis, qui lui suggère d’effectuer un véritable tour de France pour aller à la rencontre de ses sujets.
Après avoir quitté le château de Fontainebleau, le jeune roi, sa mère et toute la Cour passent par la Champagne, la Lorraine, le Lyonnais avant d’arriver dans l’actuel département de l’Isère.
C’est au château de Roussillon que Charles IX et Catherine de Médicis signent un document très officiel, fixant désormais au 1 erjanvier le début de l’année nouvelle ! Le déplacement du nouvel an du 1 eravril au 1 erjanvier n’empêche pas les Français de continuer à s’offrir de faux cadeaux ou d’étranges poissons à coller dans le dos. Ainsi naquit « le poisson d’avril »…
La « pomme de discorde » est un véritable sujet de dispute ! Elle divise, elle fâche, elle brouille ! Et tout cela peut même se terminer par une guerre très longue, comme la célèbre guerre de Troie !
Car c’est bien dans la mythologie grecque qu’il faut plonger pour découvrir l’origine de cette histoire. Tout commence lors d’un repas de noce qui se déroule tout là-haut sur l’Olympe. Entre deux plats, Éris, qui personnifie la Discorde, lance une pomme d’or, au milieu des convives ! Devant l’étonnement général, Éris annonce que ce fruit est destiné à la plus belle des déesses ! Il faut donc choisir entre Héra, Athéna et Aphrodite. À cet instant précis personne ne veut prendre le risque d’émettre un avis ! Zeus lui-même ne veut pas se mouiller, il décide de demander au berger Pâris de choisir à sa place.
Et tout cela peut même se terminer par une guerre très longue, comme la célèbre guerre de Troie !
Descendant sur Terre, les trois déesses plaident leur cause. Héra s’engage à lui offrir l’Asie tout entière ; Athéna lui propose la victoire dans tous ses combats, et Aphrodite lui promet l’amour d’Hélène de Sparte, la plus belle femme du monde ! Pâris fait son choix et offre la pomme d’or à Aphrodite, faisant de cette déesse de l’Amour, la plus belle de l’Olympe. Après le départ de ses visiteuses, Pâris se rend à Sparte pour y séduire, comme promis, la belle Hélène ! Quelques jours plus tard le couple part se réfugier dans la ville de Troie. Pour venger cette trahison, Ménélas, l’époux de la belle Hélène, en appelle à tous les souverains de la Grèce. La guerre de Troie vient d’être déclenchée par cette « pomme de discorde »…
« Un vieux de la vieille »…, c’est une personne qui a vu, connu, vécu tant et tant de choses. « Un vieux de la vieille », c’est celui que l’on appelle respectueusement un ancien, parce que c’est la mémoire vivante !
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