Sigmund Freud - Psychopathologie de la vie quotidienne

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Psychopathologie de la vie quotidienne: краткое содержание, описание и аннотация

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Je veux encore montrer par un exemple la signification que peut acquérir, à la suite d'une réflexion analytique, un souvenir d'enfance qui semblait dépourvu de tout sens. Lorsque j'ai commencé, à l'âge de 43 ans, à m'intéresser aux vestiges de souvenirs de ma propre enfance, je me suis rappelé une scène qui, depuis longtemps (et même, d'après ce que je croyais, de tout temps), s'était présentée de temps à autre à ma conscience et que de bonnes raisons me permettent de situer avant la fin de ma troisième année. Je me voyais criant et pleurant devant un coffre dont mon demi-frère, de 20 ans plus âgé que moi, tenait le couvercle relevé, lorsque ma mère, belle et svelte, entra subitement dans la pièce comme venant de la rue. C'est ainsi que je me décrivais cette scène dont j'avais une représentation visuelle et dont je n'arrivais pas à saisir la signification. Mon frère voulait-il ouvrir ou fermer le coffre (dans la première description du tableau il s'agissait d'une «armoire»)? Pourquoi avais-je pleuré à ce propos? Quel rapport y avait-il entre tout cela et l'arrivée de ma mère? Autant de questions auxquelles je ne savais comment répondre. J'étais enclin à m'expliquer cette scène, en supposant qu'il s'agissait du souvenir d'une frasque de mon frère, interrompue par l'arrivée de ma mère. Il n'est pas rare de voir ainsi donner une signification erronée à des scènes d'enfance conservées dans la mémoire: on se rappelle bien une situation, mais cette situation est dépourvue de centre et on ne sait à quel élément attribuer la prépondérance psychique. L'analyse m'a conduit à une conception tout à fait inattendue de ce tableau. M'étant aperçu de l'absence de ma mère, j'avais soupçonné qu'elle était enfermée dans le coffre (ou dans l'armoire) et j'avais exigé de mon frère d'en soulever le couvercle. Lorsqu'il eut accédé à ma demande et que je me fus assuré que ma mère n'était pas dans le coffre, je me mis à crier. Tel est l'incident retenu par ma mémoire; il a été suivi aussitôt de l'apparition de ma mère et de l'apaisement de mon inquiétude et de ma tristesse. Mais comment l'enfant en est-il venu à l'idée de chercher sa mère dans le coffre? Des rêves datant de la même époque évoquent vaguement dans ma mémoire l'image d'une bonne d'enfants dont j'avais conservé encore d'autres souvenirs: par exemple qu'elle avait l'habitude de m'engager à lui remettre consciencieusement la petite monnaie que je recevais en cadeau, détail qui, à son tour, pouvait servir seulement de «souvenir-écran» à propos de faits ultérieurs. Aussi me décidai-je, afin de faciliter cette fois mon travail d'interprétation, à questionner ma vieille mère, au sujet de cette bonne d'enfants. Elle m'apprit beaucoup de choses, et entre autres que cette femme rusée et malhonnête avait, pendant que ma mère était retenue au lit par ses couches, commis de nombreux vols à la maison et qu'elle avait été, sur la plainte de mon demi-frère, déférée devant les tribunaux. Ce renseignement me fit comprendre la scène enfantine décrite plus haut, comme sous le coup d'une révélation. La disparition brusque de la bonne ne m'avait pas été tout à fait indifférente; j'avais même demandé à mon frère ce qu'elle était devenue, car j'avais probablement remarqué qu'il avait joué un certain rôle dans sa disparition; et mon frère m'avait répondu évasivement (et, selon son habitude, en plaisantant) qu'elle était «coffrée». J'ai interprété cette réponse à la manière enfantine, mais j'ai cessé de questionner, car je n'avais plus rien à apprendre. Lorsque ma mère s'absenta quelque temps après, je me mis en colère, et convaincu que mon frère lui avait fait la même chose qu'à la bonne, j'exigeai qu'il m'ouvrît le coffre. Je comprends aussi maintenant pourquoi, dans la traduction de la scène visuelle, la sveltesse de ma mère se trouve accentuée: elle m'était apparue comme à la suite d'une véritable résurrection. J'ai deux ans et demi de plus que ma sœur, qui était née à cette époque-là, et lorsque j'atteignis ma troisième année, mon demi-frère avait quitté le foyer paternel.

5. Les lapsus

Si les matériaux usuels de nos discours et de nos conversations dans notre langue maternelle semblent préservés contre l'oubli, leur emploi en est d'autant plus fréquemment sujet à un autre trouble, connu sous le nom de lapsus . Les lapsus observés chez l'homme normal apparaissent comme une sorte de phase préliminaire des «paraphasies» qui se produisent dans des conditions pathologiques.

Je me trouve, en ce qui concerne l'étude de cette question, dans une situation exceptionnelle, étant donné que je puis m'appuyer sur un travail que Meringer et C. Mayer (dont les points de vue s'écartent cependant beaucoup des miens) ont publié en 1895, sur les Lapsus et erreurs de lecture. L'un des auteurs, auquel appartient le rôle principal dans la composition de ce travail, est notamment linguiste et a été conduit par des considérations linguistiques à examiner les règles auxquelles obéissent les lapsus. Il espérait pouvoir conclure de ces règles à l'existence d'un «certain mécanisme psychique rattachant et associant les uns aux autres, d'une façon tout à fait particulière, les sons d'un mot, d'une proposition, voire les mots eux-mêmes» (p. 10).

Les auteurs commencent par classer les exemples de «lapsus» qu'ils ont réunis, d'après des points de vue purement descriptifs: interversions (par exemple: la Milo de Vénus, au lieu de la Vénus de Milo); anticipations et empiétements d'un mot ou partie d'un mot sur le mot qui le précède (Vorklang) (exemple: es war mir auf der Schwest… auf der Brust so schwer; le sujet voulait dire: «j'avais un tel poids sur la poitrine»; mais dans cette phrase, le mot schwer – lourd - avait empiété en partie sur le mot antécédent Brust – poitrine); postpositions, prolongation super, que d'un mot (Nachklang) (exemple: ich fordere sie auf, auf das Wohl unseres Chefs AUFzustossen; je vous invite à démolir la prospérité de notre chef, au lieu de: boire – stossen – à la prospérité de notre chef); contaminations (exemple: er setzt sich auf den Hinterkopf [il s'asseoit sur la nuque], cette phrase étant résultée de la fusion, par contamination, des deux phrases suivantes: er setzt sich einen Kopf auf [il redresse la tête] et: er stellt sich auf die Hinterbeine [il se dresse sur ses pattes de derrière]); substitutions (exemple: ich gebe die Präparate in den Briefkasten [je mets les préparations dans la boîte aux lettres], au lieu de: in den Brütkasten [dans le four à incubation]). À ces catégories les auteurs en ajoutent quelques autres, moins importantes (et, pour nous, moins significatives). Dans leur classification, ils ne tiennent aucun compte du fait de savoir si la déformation, le déplacement, la fusion, etc. portent sur les sons d'un mot, sur ses syllabes ou sur les mots d'une phrase.

Pour expliquer les variétés de lapsus qu'il a observées, Meringer postule que les différents sons du langage possèdent une valeur psychique différente. Au moment même où nous innervons le premier son d'un mot, le premier mot d'une phrase, le processus d'excitation se dirige vers les sons suivants, vers les mots suivants, et ces innervations simultanées, concomittantes, empiétant les unes sur les autres, impriment les unes aux autres des modifications et des déformations. L'excitation d'un son ayant une intensité psychique plus grande devance le processus d'innervation moins important ou persiste après ce processus, en le troublant ainsi, soit par anticipation, soit rétroactivement. Il s'agit donc de rechercher quels sont les sons les plus importants d'un mot. Meringer pense que «si l'on veut savoir quel est dans un mot le son qui possède l'intensité la plus grande, on n'a qu'à s'observer soi-même pendant qu'on cherche un mot oublié, un nom, par exemple. Le premier son qu'on retrouve est toujours celui qui, avant l'oubli, avait l'intensité la plus grande (p. 160)… Les «sons les plus importants sont donc le son initial de la syllabe radicale, le commencement du mot et la ou les voyelles sur lesquelles porte l'accent» (p. 162).

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