Sigmund Freud - Psychopathologie de la vie quotidienne
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«Dans une petite société d'universitaires, dans laquelle se trouvaient également deux étudiantes en philosophie, on parlait des nombreuses questions qui se posent à l'histoire de la civilisation et à la science des religions, quant aux origines du christianisme. Une des jeunes femmes, qui avait pris part à la conversation, se souvint d'avoir trouvé, dans un roman anglais qu'elle avait lu récemment, un tableau intéressant des courants religieux qui agitaient cette époque-là. Elle ajouta que toute la vie du Christ, depuis sa naissance jusqu'à sa mort, était décrite dans ce roman dont elle ne pouvait pas se rappeler le titre (alors qu'elle gardait un souvenir visuel très net de la couverture du livre et de l'aspect typographique du titre). Trois des messieurs présents déclarèrent connaître, eux aussi, ce roman, mais, fait singulier, tout comme la jeune femme, ils furent incapables de se souvenir de son titre.»
Seule la jeune femme consentit à se soumettre à l'analyse, en vue de trouver l'explication de son oubli. Disons tout de suite que le livre avait pour titre Ben-Hur (par Lewis Wallace). Les souvenirs de substitution furent: ecce homo – homo sum – quo vadis? La jeune fille comprend elle-même qu'elle a oublié le titre, parce qu'il contient une expression que «ni moi ni aucune autre jeune fille ne voudrions employer, surtout en présence de jeunes gens [15]». L'analyse, très intéressante, a permis de pousser plus loin cette explication. Le rapport une fois établi, la traduction du mot homo (homme) présente également une signification douteuse. M. Reik conclut: la jeune femme traite le mot oublié comme si en prononçant le titre suspect, elle avouait devant des jeunes gens des désirs qu'elle considère inconvenants pour sa personne et qu'elle repousse comme étant pénibles. Plus brièvement: sans s'en rendre compte, elle considère l'énoncé du titre Ben-Hur comme équivalant à une invitation sexuelle, et son oubli correspond à une défense contre une tentation inconsciente de ce génie. Nous avons des raisons de croire que des processus inconscients analogues ont déterminé l'oubli des jeunes gens. Leur inconscient a saisi la véritable signification de l'oubli de la jeune fille… il l'a pour ainsi dire interprété… L'oubli des jeunes gens exprime un respect pour cette attitude discrète de la jeune fille… On dirait que par sa subite lacune de mémoire, celle-ci leur a clairement signifié quelque chose que leur inconscient a aussitôt compris.
On rencontre encore un oubli de noms dans lequel des séries entières de noms se soustraient à la mémoire. Si l'on s'accroche, pour retrouver un nom oublié, à d'autres, auxquels il se rattache étroitement, ceux-ci, qu'on voudrait utiliser comme points de repère, s'échappent le plus souvent à leur tour. C'est ainsi que l'oubli s'étend d'un nom à un autre, comme pour prouver l'existence d'un obstacle difficile à écarter.
4. Souvenirs d'enfance et souvenirs-écrans
Dans un autre article (publié en 1899, dans Monatsschrift für Psychiatrie und Neurologie), j'ai pu démontrer la nature tendancieuse de nos souvenirs là où on la soupçonnait le moins. Je suis parti de ce fait bizarre que les premiers souvenirs d'enfance d'une personne se rapportent le plus souvent à des choses indifférentes et secondaires, alors qu'il ne reste dans la mémoire des adultes aucune trace (je parle d'une façon générale, non absolue) des impressions fortes et affectives de cette époque. Comme on sait que la mémoire opère un choix entre les impressions qui s'offrent à elle, nous sommes obligés de supposer que ce choix s'effectue dans l'enfance d'après d'autres critères qu'à l'époque de la maturité intellectuelle. Mais un examen plus approfondi montre que cette supposition est inutile. Les souvenirs d'enfance indifférents doivent leur existence à un processus de déplacement; ils constituent la reproduction substitutive d'autres impressions, réellement importantes, dont l'analyse psychique révèle l'existence, mais dont la reproduction directe se heurte à une résistance. Or, comme ils doivent leur conservation, non à leur propre contenu, mais à un rapport d'association qui existe entre ce contenu et un autre, refoulé, ils justifient le nom de «souvenirs-écrans» sous lequel je les ai désignés.
Dans l'article en question je n'ai fait qu'effleurer, loin de l'épuiser, toute la multiplicité et la variété des rapports et des significations que présentent ces souvenirs-écrans. Par un exemple minutieusement analysé, j'y ai relevé une particularité des relations temporelles entre les souvenirs-écrans et le contenu qu'ils recouvrent. Dans le cas dont il s'agissait, le souvenir-écran appartenait à l'une des premières années de l'enfance, alors que celui qu'il représentait dans la mémoire, resté à peu près inconscient, se rattachait à une époque postérieure de la vie du sujet. J'ai désigné cette sorte de déplacement sous le nom de déplacement rétrograde. On observe peut-être encore plus souvent le cas opposé, où une impression indifférente d'une époque postérieure s'installe dans la mémoire à titre de «souvenir-écran», uniquement parce qu'il se rattache à un événement antérieur dont la reproduction directe est entravée par certaines résistances. Ce seraient les souvenirs-écrans anticipants ou ayant subi un déplacement en avant. L'essentiel qui intéresse la mémoire se trouve, au point de vue du temps, situé en arrière du souvenir-écran. Un troisième cas est encore possible, où le souvenir-écran se rattache à l'impression qu'il recouvre non seulement par son contenu, mais aussi parce qu'il lui est contigu dans le temps: ce serait le souvenir-écran contemporain ou simultané.
Quelle est la proportion de nos souvenirs entrant dans la catégorie des souvenirs-écrans? Quel rôle ces derniers jouent-ils dans les divers processus intellectuels de nature névrotique? Autant de problèmes que je n'ai pu approfondir dans l'article cité plus haut et dont je n'entreprendrai pas non plus la discussion ici. Tout ce que je me propose de faire aujourd'hui, c'est de montrer la similitude qui existe entre l'oubli de noms accompagné de faux souvenirs et la formation de souvenirs-écrans.
À première vue, les différences entre ces deux phénomènes semblent plus évidentes que les analogies. Là il s'agit de noms propres; ici de souvenirs complets, d'événements réellement ou mentalement vécus; là, d'un arrêt manifeste de la fonction mnémonique; ici, d'un fonctionnement mnémonique qui nous frappe par sa bizarrerie; là, d'un trouble momentané (car le nom qu'on vient d'oublier a pu auparavant être reproduit cent fois d'une façon exacte et peut-être retrouvé dès le lendemain); ici, d'une possession durable, sans rémission, car les souvenirs d'enfance indifférents semblent ne pas nous quitter pendant une bonne partie de notre vie. L'énigme semble avoir dans les deux cas une orientation différente. Ce qui éveille notre curiosité scientifique dans le premier cas, c'est l'oubli; dans le second, c'est la conservation. Mais, à la suite d'un examen quelque peu approfondi, on constate que, malgré les différences qui existent entre les deux phénomènes au point de vue des matériaux psychiques et de la durée, ils présentent des analogies qui enlèvent à ces différences toute importance. Dans un cas comme dans l'autre, il s'agit de défectuosités de la mémoire, laquelle reproduit non le souvenir exact, mais quelque chose qui le remplace. Dans l'oubli de noms, la mémoire fonctionne, mais en fournissant des noms de substitution. Dans le cas de souvenirs-écrans, il s'agit d'un oubli d'autres impressions, plus importantes. Dans les deux cas, une sensation intellectuelle nous avertit de l'intervention d'un trouble dont la forme varie d'un cas à l'autre. Dans l'oubli de noms, nous savons que les noms de substitution sont faux; quant aux souvenirs-écrans, nous nous demandons seulement avec étonnement d'où ils viennent. Et puisque l'analyse psychologique peut nous montrer que la formation de substitutions s'effectue dans les deux cas de la même manière, à la faveur d'un déplacement suivant une association superficielle, les différences qui existent entre les deux phénomènes quant à la nature des matériaux, la durée et le centre autour duquel ils évoluent, sont d'autant plus de nature à nous faire espérer que nous allons découvrir un principe important et applicable aussi bien à l'oubli de noms qu'aux souvenirs-écrans. Ce principe général serait le suivant: l'arrêt de fonctionnement ou le fonctionnement défectueux de la faculté de reproduction révèlent plus souvent qu'on ne le soupçonne l'intervention d'un facteur partial, d'une tendance, qui favorise tel souvenir ou cherche à s'opposer à tel autre.
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