Louis Pauwels - L'homme éternel

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Apparemment, la civilisation celte au lieu de dégénérer est rentrée dans la clandestinité sur le plan ésotérique, tout en créant, grâce à l'utilisation du fer, une puissante organisation militaire, donnant naissance à la culture que l'on appelle l'« Hallstatt occidental » et que les historiens divisent généralement en deux périodes, 800 et 650 avant J.-C. Après quoi, ce celtisme envahissant se transforme dans la civilisation de La Tène, dont le centre, nous venons de le dire, est en Suisse.

Mais auparavant les Celtes, comme tous les habitants de l'Europe, ont traversé des temps difficiles. Au cours de l'ère post-glaciaire, le pays était couvert de forêts peuplées de bêtes sauvages. Dans cette nature hostile, ils ne pouvaient encore pratiquer l'agriculture qui demande une sécurité même relative. Ils restèrent donc quelque temps au stade de la cueillette. Une des premières caractéristiques de leur mode de vie est la domestication des chevaux. De même qu'ils utilisent ensuite le fer pour les ferrer, à leurs outils primitifs de pierre et de silex s'en substituent d'autres en métal. Mais même à ce moment ils continuent à forer des puits de mine de silex, comme on en a trouvé à Spiennes en Belgique très bien conservés, profonds de plus de dix mètres, comportant des galeries, étroits boyaux où pouvait à peine se glisser un homme muni de ses outils.

L'habileté métallurgique des Celtes est attestée par le nombre des forges découvertes en Gaule, plus particulièrement en Lorraine, en Bourgogne, en Bretagne, et par l'utilisation que font les marins de chaînes de fer pour ancrer leurs bateaux à une époque où les navigateurs romains utilisent encore des cordes de chanvre. Leurs forgerons connaissent des procédés de trempe qui confèrent aux armes une grande dureté. Ils travaillent aussi l'argent et savent même déjà le marteler. Or tous ces travaux présupposent une organisation associative, donc des centres urbains ou tout au moins des agglomérations importantes. Le stade des huttes de claies est sûrement dépassé. Après les cités lacustres aux maisons bâties sur pilotis, il a dû y avoir des villes proches des importantes nécropoles que sont partiellement les monuments mégalithiques. On trouve ceux-ci sur tout le pourtour des mers du Nord et de l'océan Atlantique et aussi en Europe centrale.

R. Grosjean, chargé de recherches au C.N.R.S., a découvert à Filitosa en Corse les vestiges de constructions très anciennes remontant peut-être au IIe millénaire avant notre ère. Et les tenons et les mortaises que l'on a observés sur les pierres levées, à Stonehenge en particulier, donnent à penser que les Celtes avaient des connaissances architectoniques et devaient par conséquent se livrer à l'édification de demeures en pierres. Ils étaient experts en divers arts mineurs, pratiquaient la céramique, tissaient des étoffes très riches pour la fabrication de leurs vêtements.

Il faut noter aussi qu'ils connaissaient l'usage de l'ambre jaune (« elecktron » des Grecs) de la Baltique à la Méditerranée. Ils s'en servaient en décoration mais aussi prophylactiquement, fabriquant des colliers pour les enfants avec cette matière, qui, selon Tacite, était le suc d'une matière immergée. L'ambre passait en effet pour posséder des vertus thérapeutiques et pour immuniser contre diverses maladies.

Les techniques comme les mythes se transmettaient oralement et constituaient vraisemblablement l'apanage de la classe sacerdotale. Celle-ci était formée en une véritable corporation de philosophes naturalistes et spiritualistes : les druides. Bien qu'aucune de leurs doctrines ni de leurs activités n'ait été enregistrée dans un livre, nous les connaissons grâce à plusieurs écrivains latins dont Diogène Laërce, Jules César, Strabon, Tacite et Pline l'Ancien. De plus, quelques informations nous sont fournies à leur sujet dans quelques vies de saints et aussi naturellement dans les légendes galloises.

Leur confrérie semble avoir été apparentée à celle des mages de la religion zoroastrienne et un peu également à celle des détenteurs des dogmes védiques, ce qui n'est pas surprenant puisque Celtes, Perses et Aryens de l'Inde constituent trois des tronçons de la large famille linguistique, et culturelle des Indo-Européens, alors que la branche des Grecs, ayant amalgamé ses croyances, ses connaissances, ses traditions et le fond culturel crétois, différait sensiblement, tout comme les Latins à la fois disciples des Hellènes et héritiers des Étrusques.

L'originalité des druides résidait donc surtout dans le culte naturaliste et le cérémonial saisonnier. Au dire des Romains, en outre, ils n'avaient pas de temples et réunissaient les fidèles dans les clairières des forêts.

Ils jouissaient d'une grande considération. Selon le narrateur de la razzia des bœufs de Cooley, il était défendu aux Ulates de parler avant le roi et au roi, avant son druide. Ils servaient de conseillers politiques aux souverains, de précepteurs aux jeunes nobles, pratiquaient une médecine basée sur l'effet curatif de certaines plantes.

Par ailleurs, les Celtes, nous l'avons dit, ne se contentaient pas d'adorer la Lune en tant qu'astre, mais à cause de son influence multiple. L'ayant longuement observée, non seulement ils lui accordaient une place importante dans les motifs décoratifs de leurs médailles, mais encore conçurent leur calendrier d'après les constatations qu'ils firent à son sujet, prenant pour axe les saisons et les lunaisons. Ils étaient secondés dans leurs fonctions cultuelles par les bardes, chanteurs d'hymnes liturgiques qui célébraient le culte des héros. Ils jouissaient en outre d'un pouvoir occulte, accomplissaient, prétend-on, des prodiges en communication avec les forces spirituelles de l'au-delà. Car ils croyaient à l'immortalité de l'âme, à la métempsycose et se livraient à des prophéties, bien que ceci incombât peut-être aux druidesses, dont nous savons peu de chose. Les oubages, devins et sacrificateurs, leur apportaient également leur concours. Mais, le sacrifice n'équivalait pas, comme on a tendance à le croire, à une immolation. Il était consenti et même convoité. Il s'agit, nous dit Jean Markale, « d'une opération psychique au cours de laquelle le sacrifié se dépouille des scories qui l'alourdissent par paliers successifs et tente de rejoindre la Divinité : l'Être parfait ». Le dernier degré est naturellement la mort à laquelle s'abandonne l'initié sans doute comme les hindouistes se faisaient écraser par les roues du char de Jajernatte dans l'Inde.

Mais bien que nous ayons, de façon indirecte, une idée de leur savoir et de leurs coutumes, plusieurs de celles-ci se sont maintenues, en particulier certaines de leurs fêtes qui ont été incorporées dans les rites chrétiens. C'est le cas de la « vigile de la Toussaint », de la fête du printemps qui toutefois était beaucoup plus précoce que notre 1 er mai et aussi du feu de la Saint-Jean. On peut en dire autant de la Noël. En effet à cette époque de l'hiver, les Celtes avaient l'habitude d'orner de gui leurs maisons et particulièrement l'entrée pour implorer les dieux de la prospérité. Plus d'un millénaire et demi après que les Romains (surtout lorsqu'ils devinrent chrétiens) eurent interdit le druidisme, Goethe, ayant eu vent de cette tradition qui perdurait dans certaines régions notamment en Alsace, en parla d'abord autour de lui puis la célébra dans ses écrits. Mais le gui très rare en Allemagne fut remplacé par le sapin. Bientôt la coutume se propagea à travers l'Europe et l'Amérique du Nord par les immigrants. Elle a maintenant gagné l'Asie et même dans des foyers musulmans, le 25 décembre, on illumine à Téhéran des arbres de Noël chargés de cadeaux, sans donner le moindre sens religieux à cette manifestation, du reste strictement profane et simplement tolérée par la chrétienté.

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