Louis Pauwels - L'homme éternel
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On se rend compte, en considérant l'importance accordée par les Celtes aux mythes, qu'il ne s'agit pas de simples affabulations. Ils représentent tout ce qui a pu exister s'opposant au Logos des Grecs et l'Historia des Latins. Selon les chrétiens, ce sont des croyances que les Écritures n'ont pas justifiées et qui par conséquent sont dépourvues de tout fondement. Mais l'on peut rétorquer que bien peu d'événements ont justifié les Écritures.
Seulement, ils se sont longtemps transmis de génération en génération par voie orale. Ainsi les premiers textes irlandais, qui constituent la base du folklore, ne peuvent être considérés comme antérieurs au Ve siècle de notre ère, quoi qu'en disent les enthousiastes. Certes, il n'est pas prouvé qu'il n'y ait pas eu de manuscrits bretons mais ils ont dû être dispersés lors des invasions normandes. Il est plausible que ces manuscrits en langue barbare, que personne ne comprenait en dehors de la péninsule, ayant échoué dans des monastères, furent mis au rebut, puis détruits.
Et l'on ignore exactement à quand remontent les légendes dont l'origine se perd dans les brumes de la préhistoire indo-européenne et autochtone (la plupart des textes qui ont subsisté sont en gaélique et en gallois moyen).
La dernière forme revêtue par les mythes celtiques a été le cycle de la Table Ronde d'Arthur . Même sous cette forme les symboles demeurent obscurs, et de plus, la morale chrétienne a souvent adjoint des éléments hétérogènes aux légendes païennes. Celles-ci sont par principe enrobées de mystère, se devant d'être ésotériques. « L'homme de la foule ne recevra pas la connaissance », écrit Taliesin. Certains manuscrits ont de plus été mis à l'abri, soit pour qu'ils ne soient pas divulgués, soit pour qu'ils échappent aux ravages des envahisseurs et aux déprédations des pillards. De temps en temps, on entend parler d'une « cache » ou d'une réserve de manuscrits exhumés par hasard ou à la suite de recherches minutieuses. Un des auteurs du présent ouvrage a failli trouver une telle cache en faisant une enquête en 1938 à Rennes sur le culte de l'Alkaraz. Mais finalement l'accès lui en a été refusé. De nombreux chercheurs, au cours des derniers siècles, ont tenté d'interpréter l'abondante littérature celtique. Quelques spécialistes dont G. Dottin ont consacré plusieurs ouvrages à l'analyse et aux commentaires littéraires et historiques des textes qui nous sont parvenus. Nous avons dit au début de ce chapitre que d'autres ont été inspirés par différents thèmes dont celui de Numinor. Enfin, quelques-uns les ont malencontreusement dénaturés. De telles exagérations tiennent peut-être à ce que l'on a longtemps négligé l'étude de cette civilisation qui a précédé la venue des Grecs en Europe occidentale et la conquête romaine. Les hellénistes et les latinistes à tous crins ont tenté, durant des siècles, de nier tout apport aux peuples conquis ou de réduire à l'extrême leurs mérites et l'intérêt des énigmes qui se sont encore épaissies durant deux millénaires. Les historiens les déconsidéraient au point de les confondre fréquemment avec les Cimbres qui ont une tout autre origine même s'ils se sont alliés aux Celtes comme aux Teutons.
De nos jours encore, pour ne point risquer de ternir le lustre de la culture dispensée en Gaule par Jules César et ses successeurs et aussi par les évangélistes chrétiens, on poursuit cette conspiration. Heureusement, des chercheurs départis de tout ostracisme, depuis le XIXe siècle surtout, ont tenté de reconstituer au moins fragmentairement la civilisation qui nous permet de croire à l'existence de Numinor, où que celle-ci se situe exactement. Selon Eugène Pictard qui conserve toutefois une grande réserve, et avance les thèses de Broca puis de Dieterle, le berceau des peuples celtiques, le Harz, se serait trouvé en Bohême-Moravie. Au cours du deuxième millénaire (sans doute au début) ils émigrèrent en se scindant. Au bout de longs siècles, certaines branches atteignirent même l'Asie Mineure où les colons grecs appelèrent les Galates (d'où le nom du faubourg d'Istanbul : Galata) où quelques-uns s'établirent. On peut également noter qu'ils fondèrent au cœur de l'Anatolie la bourgade d'Ancyre, l'actuelle Ankara.
Mais pour des raisons déjà mentionnées, leurs exploits et leurs apports dans ces régions ont soigneusement été minimisés ou passés sous silence.
Les auteurs classiques ont surtout fait allusion, quand ils ont parlé de l'intrusion gaélique, en Italie et à Delphes, à sa sauvagerie qui provoquait la terreur des populations autochtones, comme si les indigènes n'avaient pas toujours éprouvé un grand effroi lorsque des peuplades civilisées ou barbares opéraient des raids chez eux.
Un groupe de Celtes, partis de l'Harz, essaime vers l'Ouest par un cheminement en forme d'éventail entre 950 et 700 avant J.-C. à l'époque du Hallstatt ou âge de fer. Une vague s'installe en Gaule, une autre passe par la Hollande, la Belgique, le bassin de la Seine et gagne l'Écosse puis l'Irlande.
On a longuement discuté sur l'origine exacte des Indo-Européens dont ils font partie. Il se pourrait donc que le Harz n'ait été que la halte, faite par un noyau d'Aryens, venus d'ailleurs, du nord ou de l'Éranvej.
Étant donné cette dissémination et les brassages de peuples qui s'opérèrent dans ce vaste creuset, on ne saurait déterminer avec précision les caractéristiques de la race des Celtes. On peut toutefois dire qu'ils étaient brachycéphales, caractère qui s'atténua au cours des siècles après les mélanges avec les autochtones diversifiés trouvés en Scandinavie, France, Ibérie, Italie, Bessarabie, Pologne, etc.
À l'origine, vers 5000 avant notre ère, nous nous heurtons à une légende du type Akpallu :
La race à laquelle appartient Gri-Cen-Chos est celle des Fomore ( fo : sous, mor : grand et mer) : puissance telluro-atlantique. Ce sont, selon le mythe, « des guerriers » à un pied, un bras et un œil, à tête de chèvre, de cheval ou de taureau, génies ophidiens déjà sédentaires à l'arrivée des premier débarquants. C'est contre eux que se heurtera chaque nouvelle vague, venant de la mer ou des airs, ce qui les modifiera foncièrement sans pouvoir les effacer. C'est encore des Akpallus, moins leur scaphandre ou encore vus de profil.
Toutefois, la langue se divise très tôt en deux groupes : d'une part le celte et le gaélique, de l'autre le kyniers ou belge. Le gaélique était surtout parlé dans les hautes terres de l'Écosse et en Irlande dont les dialectes se différencièrent progressivement. Mais en dépit de la distance, on retrouve de nombreuses racines de ceux-ci en pahlavi et même en persan moderne. Nous ne citerons qu'un exemple : Eyber ou Aber signifie eau en gaélique, qui se dit âb en farsi.
Dans les premiers siècles de l'ère chrétienne, les Celtes utilisèrent une écriture : l'ogham basée sur l'alphabet latin et qui consiste en traits perpendiculaires tracés de part et d'autre d'une arête centrale. Par la suite, le plus souvent, ils utilisèrent l'alphabet latin. Mais, alors qu'on a mis leur culture en doute, leur organisation militaire supérieure a retenu l'attention. Leur cavalerie, leurs chariots de guerre, leurs camps retranchés et surtout leurs sabres de fer ont répandu la terreur. Cela s'est passé aux environs de l'an 1000 avant J.-C. Une telle organisation militaire présuppose une technologie. Cependant, à en juger par le peu d'importance que leur accordent les historiens, les Celtes n'auraient fait aucune contribution ni aux sciences ni aux techniques. C'est pour le moins curieux. L'ouvrage de l'Unesco cite par exemple en note que dès le début les chevaux des armées celtes étaient ferrés. La fabrication en série des fers à cheval, par quantité de l'ordre de dizaines de mille, suppose toute une industrie au sujet de laquelle on aimerait avoir des précisions. On trouve bien un village : La Tène, centre de culture celte. Mais ce village, qui date de cinq cents ans avant. J.-C., deux mille ans au moins après la période qui nous intéresse, se trouve en Suisse. Ce n'est probablement pas là qu'il faut chercher Numinor, qui était semble-t-il bien un port de mer…
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