Louis Pauwels - L'homme éternel

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Pour les traditionalistes, la réponse est dans le fait que le taoïsme a rapidement dégénéré en un ensemble de pratiques charlatanesques et que le lien avec les « Immortels » a été rompu. Pour les matérialistes, comme Joseph Needham ou Alexandre Kovda, le prolétariat s'est laissé enchaîner et la Chine a raté la chance de la révolution industrielle et d'un 1917. Aucune de ces réponses n'est entièrement satisfaisante. Mais si l'on veut comprendre l'orgueil chinois contemporain, il faut remonter aux sources anciennes et y voir les raisons d'une fierté immémoriale comme d'une immémoriale justification à l'ambition de conduire le monde.

VI. VOYAGE AUTOUR DE NUMINOR

La main d'argent et la source miraculeuse. – L'eau, la terre, la lune, la mort. – Les dieux venus de la mer et ceux venus du ciel. – Les manuscrits disparus. – Conspiration contre le celtisme. – Une légende du type Akpallu. – Organisation militaire et métallurgie. Druides, bardes et oubages. – De l'initiation et de l'enfouissement ésotérique. – 1 er mai, Saint-Jean et Noël. – Numinoë et Numinor. – La ville d'Ys. – Le mythe des citadelles englouties.

Numinor, l'Atlantide du Nord, l'Atlantide celte, est bien moins célèbre que l'Atlantide elle-même. Le nom éveille quelque écho littéraire dans les pays anglo-saxons, car il a servi de base à deux grandes trilogies imaginatives : celle de C.S. Lewis et celle de J.R. Tolkien. Cependant, même pour celui qui a lu ces magnifiques trilogies, Numinor demeure le vague symbole d'un pôle autour duquel se seraient concentrées les influences nordiques.

De ce centre, nous ignorons même la position géographique. Mais, ce qui a quelque chance d'être vrai, c'est que si l'on considère le contenu des données légendaires, les Celtes ont dû avoir une Athènes, une Rome. Nous ne possédons aucune précision sur la fondation, ni sur la chute. S'agit-il d'une cité mythique de l'au-delà ? Comment élucider ce point ? Il est loisible d'examiner l'histoire de l'Irlande ancienne pour y chercher la trace de Numinor. Cependant, on ne l'y trouve point. Voyons tout de même, car cette histoire nous a été transmise sous forme de symbole et, pour la saisir, il faut tenter une sorte de psychanalyse de cette symbolique.

Après le grand Déluge universel, l'île qui deviendra l'Irlande fut d'abord habitée par la reine magicienne Cessair et ses suivantes (réincarnation de Circé). Cessair périt, avec toute sa race. Vers 2640 avant J.-C., le prince Partholon, venu de Grèce, débarque en Irlande avec vingt-quatre couples. Plaine unique au début, trouée de trois lacs et arrosée par neuf rivières, l'Irlande agrandie par Partholon comptera désormais quatre plaines et sept lacs nouveaux. Ses compagnons se multiplient : ils sont cinq mille au bout de trois cents ans. Mais une mystérieuse épidémie les anéantit tous lors de la fête de Beltaine, le 1 er mai tricentenaire de leur débarquement. Leur sépulture collective est la colline de Tallaght, près de Dublin. Cependant, vers 2600, la race des « Fils de Nemed » (dont le nom signifie « sacré »), originaire de la Scythie, avait pris pied dans l'île, alors déserte, croyaient-ils. Une autre masse d'envahisseurs y débarque vers 2400, le jour de Lugnasad (le 1 er août), troisième grande fête de l'année celtique. Les Fir Bolg (« Hommes Belges » ?) en constituent l'élément principal, auquel s'adjoignent diverses tribus, telles que les Gaileoin (« Gaulois » ?) et les Fir Domman (« Dummonni de Grande-Bretagne » ?), le tout ne formant néanmoins qu'une seule race et une seule domination. Enfin, en venant des « Îles de l'ouest » où ils étudiaient la magie, surviennent les membres de la Tuatha Dê Danann, qui sont de race divine. Ils apportent leurs talismans : le glaive de Nuada, la lance de Lug, le chaudron de Dagda et la « pierre du destin » de Fâl, qui crie lorsque s'assied sur elle le roi légitime de l'Irlande. Ces envahisseurs successifs avaient dû tout à tour combattre la race des géants monstrueux qui peuplaient au début l'Irlande. Les uns n'ont qu'« un seul pied, un seul œil, une seule main » ; les autres sont pourvus d'une tête d'animal, pour la plupart de chèvre. Ces monstres sont les Fomoiré (de fo : sous et moiré ou mahr : démon femelle dont le nom se trouve dans le mot « cauchemar »). Une lutte s'engage entre les Tuatha Dê Danann et les Fir Bolg. Une première bataille se livre à Moytura (Mag Tuireadh, la « Plaine des piliers », c'est-à-dire des menhirs), près de Gong, dans le comté actuel de Mayo. Les Tuatha Dê Danann sont vainqueurs. Au cours de la bataille, leur roi Nuada perd la main droite. Cette mutilation entraîne sa déchéance du pouvoir souverain. L'habile guérisseur Diancecht la remplace par une main en argent articulée. Contraint de se démettre, Nuada « à la main d'argent » est remplacé par Bress (« Beau »), fils d'Élatha (« le Savoir »), roi des Fomoiré, et de la déesse Dê Danann Ériu (déesse anonyme de l'Irlande). Les deux races ennemies s'allient par mariage. Bress épouse Brigitte, fille de Dagda, tandis que Cian, fils de Diancecht, épouse Éhniu, fille de Balor « au mauvais œil ». Mais Bress est un odieux tyran. Il accable son pays d'impôts et de corvées ; il raille Caïrbré, fils d'Ogma, le plus grand filé (barde) de Dê Danann. Bress devra abdiquer le pouvoir dans un délai de sept ans. C'est Nuada qui remonte alors sur le trône, car sa main naturelle a été rattachée au poignet grâce à l'habileté et aux incantations de Miach, autre fils de Diancecht. Ce qui vaut à Miach d'être mis à mort par son père, jaloux.

Bress, cependant, tient un conseil secret dans sa demeure sous-marine. Il persuade les Fomoiré de l'aider à chasser d'Irlande les Dé Danann. Les préparatifs de guerre durent sept ans, période pendant laquelle grandit Lug, l'enfant prodigieux « maître de tous les arts » ; Lug organise la résistance de Dê Danann, tandis que Goïbniu leur forge des armes et que Diancecht fait jaillir une source merveilleuse qui guérit les blessures et ranime les guerriers morts. Mais des espions fomoirés la découvrent et la rendent inefficace en la comblant de pierres maudites. Après quelques duels et escarmouches, une grande bataille s'engage dans la Moytura du nord (plaine de Carrowmore, près de Sligo). Au cours d'une lutte acharnée de nombreux guerriers sont défaits : Indech, fils de la déesse Domnu, est tué par Ogma, qui succombe à son tour. Balor « au mauvais œil » frappe Nuada de son regard fatal. Mais Lug, de sa fronde magique, crève les deux yeux de Balor. Réduits et démoralisés, les affreux Fomoiré reculent et sont repoussés à la mer. Bress est fait prisonnier et l'hégémonie des géants est brisée dans l'île.

Or, la puissance des Dê Danann va connaître un déclin rapide. Deux déités de l'Empire des morts, Ith et Bilé, débarquant à l'embouchure de la Kenmare, interviennent dans les conseils politiques des vainqueurs. Mil, fils de Bilé, rejoint son père en Irlande, accompagné de ses huit fils et de leur suite. Comme les précédents envahisseurs, ils surgissent un 1 er mai. En faisant marche vers Tara, ils rencontrent successivement trois déesses éponymes : Banba, Fodla et Ériu. Chacune demande au druide Amergin, conseiller-devin de Mil, de nommer l'île d'après elle. L'île restera nommée Érin (génitif d'Ériu) parce que Ériu fit sa demande en troisième lieu. Après de nouveaux et sanglants combats, dans le dernier desquels intervient Manannan, fils de Llyr (l'« Océan »), les rois Tuatha sont occis par les trois fils survivants de Mil. Un pacte de paix est conclu, les Tuatha cèdent l'Érinn et se retirent en pays de l'Au-delà, n'exigeant pour contrepartie qu'un culte et des sacrifices célébrés en leur souvenir. C'est ainsi que la religion aurait débuté en Irlande.

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