Max Gallo - 1944-1945 - Le triomphe de la liberté

Здесь есть возможность читать онлайн «Max Gallo - 1944-1945 - Le triomphe de la liberté» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: История, Прочая документальная литература, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

1944-1945 - Le triomphe de la liberté: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «1944-1945 - Le triomphe de la liberté»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Bientôt le Débarquement, bientôt la Libération, c'est ce qu'espèrent les Français en janvier 1944. Mais le chemin est encore long jusqu'au tombeau du IIIe Reich, la capitulation allemande. C'est cette marche vers le triomphe de la liberté que Max Gallo raconte, achevant ainsi sa grande Histoire de la Seconde guerre mondiale.
1944: Roosevelt et Churchill mettent en place le débarquement des troupes anglo-américaines sur les côtes normandes prévu le 6 juin 1944. De Gaulle, maintenu à l'écart, rêve de fouler le sol français libéré par son peuple et de rendre à la France sa souveraineté. Prises en étau par les forces alliées, les puissances de l'Axe capitulent les unes après les autres. En France, la violence monte, barbare, sanglante. La Résistance s'unit et s'organise, les maquisards des Glières et du Vercors se sacrifient, alors que miliciens, collaborateurs et soldats allemands, en représailles, massacrent des innocents. Hitler, qui échappe à un attentat fomenté par son propre camp en juillet 1944, et malgré la débandade de ses troupes, croit encore à la victoire; mais, devant l'entrée des Russes à Berlin, il se suicide d'une balle dans la tête, laissant une semaine plus tard ses généraux signer la reddition sans condition de l'Allemagne le 8 mai 1945. Dans le Pacifique, les combats sont acharnés. Pour faire plier les Japonais, l'état-major américain utilise l'arme atomique: sur Hiroshima, le 6 août 1945, et sur Nagasaki, le 9 août. Le 2 septembre, les Japonais ont capitulé, l'armistice est signée.
1945: au prix de dizaines de millions de morts, la paix est revenue, la liberté a triomphé. Un nouveau monde est à construire.

1944-1945 - Le triomphe de la liberté — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «1944-1945 - Le triomphe de la liberté», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Mais à 9 heures, après quatre heures d'incertitude, policiers, juges et chefs fascistes arrivent : les grâces sont refusées.

On passe les menottes aux prisonniers que des miliciens armés entourent. Marinelli, De Bono et Ciano, qui furent parmi les plus hautes personnalités du régime fasciste, vont ainsi mourir sous des balles fascistes.

Et l'Histoire s'est souvent arrêtée sur cet homme que la fortune avait paru combler, ce comte Ciano, emporté dans le tourbillon des honneurs, paradant au Berghof de Hitler, au golf ou sur les aires d'envol en capitaine de bombardier prêt à partir pour l'Albanie ou la Grèce, ce ministre, le gendre du Duce, cet homme jeune qui va mourir.

Quand la violence est le ressort d'un régime, qui peut espérer échapper à ses coups ? Pas même ceux qui ont utilisé la violence pour le régime, le secrétaire du Parti fasciste Marinelli, le quadrumvir De Bono ou l'aviateur-ministre Ciano.

Dans le polygone de tir de la forteresse de San Procolo, vingt-cinq hommes de la Milice, tous volontaires, sont prêts ; quelques juges, des personnalités fascistes et de nombreux officiers de la Garde nationale républicaine sont présents.

Les détenus sont sur des chaises, le dos au peloton et les bras liés au dossier. Marinelli se débat. « C'est un assassinat », crie-t-il. Il faut l'attacher de force : plusieurs miliciens s'y emploient.

Les autres condamnés sont dignes et résolus, mais au fond de leurs regards on lit l'effarement, une incrédulité tenace. Eux, les chefs fascistes, ils sont là, pour leur mort, devant un peloton fasciste.

À quinze pas, les miliciens sont prêts. Le premier rang a mis le genou à terre.

Ciano, De Bono se retournent plusieurs fois, et au moment où retentit le commandement de « feu », on entend l'un des condamnés crier :

« Viva l'Italia, Evviva il Duce ! »

La décharge fracasse le cri dans l'air glacial.

Quatre hommes tombent, une chaise reste dressée, le prisonnier indemne sans doute : des quatre hommes tombés, des cris s'élèvent, les corps bougent. Il faut tirer de nouveau sur le prisonnier resté assis, sur les quatre qui sont à terre. Puis, à coups de pistolet, on achève les cinq suppliciés.

Des opérateurs filment la scène.

Dans la journée, la radio annonce un communiqué important. Après avoir rappelé la condamnation à mort, le speaker déclare :

« À 9 h 20, la sentence a été exécutée. Les cinq condamnés ont été fusillés. »

Puis on entend l'entraînant hymne fasciste :

« Giovinezza, primavera di bellazza... » , « Jeunesse, printemps de beauté... »

Mussolini s'exclame, à l'écoute de l'émission :

« Les Italiens aiment se montrer en toutes circonstances ou féroces ou bouffons. »

En fait, après cette exécution, féroce et bouffonne, avec ce peloton qui ne sait même pas à quinze mètres tuer d'une décharge cinq malheureux, le régime et le Duce tentent de se sauver et de se disculper.

Le 12 janvier, sous le grand titre : « Condamnation à mort de dix-huit membres du Grand Conseil », la Stampa proclame :

« Le couperet est tombé. Vingt ans d'indulgence récompensés par l'ingratitude et la trahison, c'est trop. Le pardon est un luxe. Les condamnés de Vérone paient la destruction néfaste de l'édifice national difficilement construit avec l'argent et le sang du peuple. Ils paient la division de la patrie, la guerre installée au cœur de l'Italie. »

En bref, sur les têtes des condamnés de Vérone retombent toutes les fautes du fascisme, et Mussolini veut payer avec leur sang ses propres erreurs et celles du régime tout entier.

Mais il veut aussi se donner bonne conscience. Il interroge don Chiot, murmure au prêtre, après avoir évoqué Ciano : « Priez pour lui et pour moi. »

Il assure au défenseur, à la mère de Ciano et à Edda qu'il n'a pas été au courant de la demande de grâce des condamnés.

« Ce sont ceux-là mêmes qui ont voulu le procès qui ont refusé de me transmettre la demande, de peur que je n'accorde la grâce », dit-il.

Pourtant, la mort des inculpés est pour lui et pour le fascisme une tentative désespérée pour s'innocenter et menacer tout à la fois. Le 12 janvier, on peut encore lire dans la Stampa : « Salus Reipublicæ suprema lex », « Le salut de la République est la loi suprême ».

« La sentence de Vérone est la preuve que la République va jusqu'au bout. Que l'avertissement soit entendu par ceux qui en ont besoin et qu'il invite le pays tout entier à retrouver au plus tôt l'exacte conscience de ses propres devoirs et celle des droits supérieurs de la Patrie. »

L'avertissement est clair comme un ordre : que le citoyen se plie s'il ne veut pas subir le sort de Ciano.

Car si Ciano a été fusillé, tout est désormais possible.

L'exécution de Vérone est bien un alibi et une justification nécessaires.

4.

Dix jours après les exécutions de Vérone, le 22 janvier 1944 dans la matinée, de longues colonnes de camions allemands chargés de parachutistes casqués traversent Rome à toute allure, précédées de motocyclistes, leur mitraillette en bandoulière.

Ils foncent vers la mer, vers Anzio, à soixante kilomètres de Rome où, bénéficiant de la surprise la plus complète, les Anglo-Américains ont débarqué à 2 heures du matin.

L'opération Shingle a réussi.

Quand, quelques heures plus tard, la nouvelle est connue, il semble aux Italiens et aux Romains d'abord que leur libération soit proche.

Déjà une animation inquiète gagne le Palazzo Wedekind, le quartier général du Parti fasciste protégé par des mitrailleuses en batterie et des autos blindées ; certains des chefs fascistes quittent la capitale pour l'Italie du Nord.

Au quartier général de Kesselring, les officiers d'état-major reçoivent même l'ordre de préparer leur départ dans les quatre heures.

Mais bien vite l'espoir ou la peur retombent.

Sur les routes autour de Rome et dans les gares, on voit passer, dès la nuit tombante, les lourds convois militaires qui ramènent de France, des Balkans ou du nord de l'Italie cinq divisions d'infanterie allemande.

L'excessive prudence des Alliés qui n'ont pas exploité l'effet de surprise a favorisé l'habile Kesselring : le débarquement a réussi, mais n'a créé qu'une tête de pont. Le 17 février 1944, la Wehrmacht lance sa première contre-attaque sur tout le front Anzio-Nettuno.

Pour les fascistes, c'est un nouveau répit. Derrière les fronts stabilisés, ils peuvent faire face à leurs adversaires : les partisans.

Partout en effet dans ce pays montagneux quest lItalie les partisans se - фото 8

Partout en effet, dans ce pays montagneux qu'est l'Italie, les partisans se sont organisés.

Brigades Garibaldi du Parti communiste (novembre 1943) dont le commandement général est à Milan, Groupes d'Action Patriotique (SAP) étendent leurs opérations ou multiplient les attentats.

Dès la fin de novembre 1943, près de vingt-huit hiérarques sont tombés sous les coups des gappisti qui tuent à l'arme blanche, dans la rue, s'enfuient à bicyclette ; beaucoup de ces tueurs ont servi en Espagne ou même dans les Francs-Tireurs et Partisans Français.

Le 19 décembre, le Federale du Parti fasciste de Milan, Resega, est abattu ; le 14 avril 1944, c'est le tour de l'idéologue du parti, le philosophe Gentile, à Florence.

Pour les journaux fascistes et pour les Allemands, il s'agit là de simples assassinats, d'actes criminels qui n'ont rien à voir avec la guerre. Des résistants condamnent aussi ces méthodes car des otages paient chaque fois de leur vie l'attentat réussi.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «1944-1945 - Le triomphe de la liberté»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «1944-1945 - Le triomphe de la liberté» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «1944-1945 - Le triomphe de la liberté»

Обсуждение, отзывы о книге «1944-1945 - Le triomphe de la liberté» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x