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Juliette Benzoni: Felicia au soleil couchant

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Juliette Benzoni Felicia au soleil couchant

Felicia au soleil couchant: краткое содержание, описание и аннотация

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Belle et riche héritière d’une famille de banquiers morts dans des circonstances mystérieuses, Hortense de Lauzargues a su résister au désespoir qui l’attendait dans la demeure de son oncle et déjouer les manœuvres de ce châtelain féodal. Le destin a fini par la délivrer d’un mari épousé sous la contrainte alors que son cœur et ses sens appelaient Jean de la Nuit, le sauvage meneur de loups rencontré dans les environs de Lauzargues. Fuyant une province hostile, elle a retrouvé son rang dans le Paris tumultueux et révolutionnaire de 1830, lutté pour protéger son enfant et même, aux côtés de sa vieille amie Felicia, comtesse de Morosini, défié le pouvoir. Au moment où s’ouvre le troisième volet de ses aventures, le destin d’Hortense semble menacé de toute part. Est-ce la fin d’un rêve ? Le dernier acte avant la conquête du bonheur ?

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— Que n’y venez-vous plus souvent alors ? Ou même que n’y restez-vous un peu plus longtemps ? Cette visite fut bien courte et je ne vois pas ce qui vous presse.

— L’archiprêtre de la cathédrale compte sur moi pour les préparatifs de Noël. Il paraît que personne ne sait comme moi décorer la crèche et veiller à l’élégance de ses habitants. Si je laissais faire le marguillier, la Sainte Vierge aurait l’air d’une campagnarde du haut-plateau et saint Joseph d’un bandit de grand chemin.

— La Sainte Vierge était bien un peu campagnarde, tout de même ? sourit Hortense.

— Peut-être mais je ne veux pas le savoir. De toute façon, ce n’est pas supportable dans une cathédrale. Mais revenons à nos moutons ! Il ne serait pas charitable à moi de m’attarder auprès de vous. Je crains que ma présence ne tienne à l’écart… certaines visites et ce ne serait pas gentil de payer de cette façon une si douce hospitalité. L’amour a ses droits que je ne me sens pas le cœur de contrarier.

— Je sais. Et je sais aussi qu’en cette circonstance vous êtes de mon côté. Et je l’apprécie car, je vous l’avoue, il y a des moments où je ne sais trop quelle conduite tenir.

— Mon âge m’autorise à vous donner tous les conseils du monde, ma chère Hortense, pourtant je n’en ferai rien. Simplement, je me contenterai de vous poser une dernière question… si vous le permettez.

— Je vous en prie.

— L’amour comporte des risques et vous ne les ignorez pas. Que ferez-vous si vous vous trouvez enceinte ?

Hortense comprit alors que cette seule question avait de la valeur et que c’était dans l’unique but de la poser que sa vieille amie avait fait le voyage de Saint-Flour. Et c’était en effet une question grave, une question qui méritait que l’on s’y arrêtât, même si jusqu’à présent elle ne se l’était jamais posée. Peut-être parce qu’elle devinait que Jean se la posait à sa place et se comportait en conséquence.

Cette fois, elle regarda l’hypothèse en face, la soupesa, l’examina et finalement déclara tout doucement :

— Je crois que j’en serais très heureuse. Il n’est jamais bon pour un enfant d’être élevé seul…

— Réfléchissez aux conséquences, au bruit : la comtesse de Lauzargues attendant un enfant hors mariage, cela ne se peut concevoir ! Songez que votre fils Étienne est d’ores et déjà titré marquis de Lauzargues. Vous ne pouvez lui infliger cette offense.

— Une offense qu’il est peut-être un peu jeune pour ressentir, mais si vous pensez à l’avenir, je crois qu’au fond un événement de ce genre apporterait une réponse aux questions que je me pose car il obligerait Jean à m’épouser.

— Un mariage avec lui serait presque aussi scandaleux aux yeux du monde.

— Le monde ne m’intéresse pas, ma chère comtesse. Seule compte à mes yeux la paix avec ma conscience et aussi avec Dieu. Je suis certaine que le cher chanoine de Combert bénirait volontiers un mariage entre Jean et moi. Et pourquoi pas un mariage secret qui me permettrait de garder mon nom ?

— Peut-être. A condition bien sûr qu’il ne soit pas trop secret et que le bruit en transpire quelque peu. A présent, je vous laisse, ma chère enfant, en vous remerciant encore d’avoir gâté la vieille gourmande que je suis… et surtout de l’avoir écoutée. Je vous aime beaucoup, décidément… Lorsque j’avais votre âge, je vous ressemblais un peu…

Elle partit et Hortense regarda sa voiture s’éloigner comme elle avait regardé s’éloigner celle de Godivelle mais dans un état d’esprit bien différent. Ce que lui laissait la douairière, c’était le goût renouvelé du combat. Cette visite lui avait fait toucher du doigt ce qu’elle soupçonnait depuis la guérison de Jean : c’est que la fin du marquis de Lauzargues ne signifiait pas obligatoirement pour elle le début du bonheur absolu et qu’il restait des obstacles, moins faciles à franchir qu’elle ne l’avait cru. Des obstacles qu’elle était désormais bien décidée à abattre.

Songeuse, elle rentra chez elle et gagna la cuisine où Jeannette faisait manger une bouillie sucrée à « Monsieur le marquis » avec un succès évident. Agé de dix-neuf mois à présent, le petit Étienne gardait un appétit qui faisait la joie de ses adoratrices. Il dévorait littéralement et poussait comme un champignon tout en laissant paraître les signes avant-coureurs d’un caractère digne en tout point de sa lignée. La moindre contrariété lui arrachait des cris de rage mais il supportait les souffrances des poussées dentaires avec un étonnant courage. Seules les larmes qui coulaient silencieusement sur sa petite figure brune révélaient son mal et cette douleur si vaillamment supportée bouleversait le cœur d’Hortense, de Jeannette et de Clémence qui, ensuite, ne se sentaient plus le courage de sévir lorsque l’enfant piquait une colère. En outre, il commençait à marcher timidement, mais se déplaçait à quatre pattes avec une vélocité qui obligeait à une surveillance continuelle.

Apercevant sa mère, Étienne se mit à gazouiller comme un moineau au printemps et, arrachant la cuillère des doigts de Jeannette, il s’en servit pour taper dans sa bouillie avec une énergie toute virile qui arracha à sa jeune nourrice des cris de protestation :

— Mon Dieu, madame Hortense, il va falloir que je le change complètement ! gémit Jeannette. Regardez comme il s’arrange !

En effet, la bouillie s’étalait largement à présent sur le bonnet et les vêtements du petit garçon, comme d’ailleurs sur la table et sur les vêtements de Jeannette.

— Un vrai petit diable ! commenta Clémence, déjà occupée à réparer les dégâts à grands coups de torchon. Une petite fessée ne lui ferait peut-être pas de mal.

— Gre… gre ! approuva Étienne avant d’ajouter aimablement avec un sourire épanoui qui montra trois quenottes couleur de lait : Mama… mamama…

Hortense se mit à rire et embrassa la frimousse barbouillée de son fils.

— Tu es un petit sacripant… mais tu es trop mignon !

— Si vous lui passez tous ses caprices, madame Hortense, on n’a pas fini de s’en voir avec lui !

— Laissez-lui encore un peu de temps pour grandir, Clémence… et remettons les fessées à plus tard !

— N’empêche que c’est un Lauzargues, et un vrai, et qu’à ces gens-là, faut la poigne d’un homme !

— Le temps des hommes viendra, dit Jeannette doucement. Tant qu’il est encore à nous, laissez-nous en profiter. Avec cela d’ailleurs que vous seriez capable de le battre, hein, Clémence ?

— C’est pas mon travail, déclara celle-ci en retournant à ses casseroles. Et ce que j’en dis, c’est histoire d’en causer. Je l’aime moi, ce petiot.

— Si vous croyez que je ne le sais pas. Dites-moi, Jeannette, est-ce que François est à la ferme, ce matin ?

— Je crois. Il voulait remplacer deux des lauzes du toit de la laiterie qui ont été emportées par le grand vent de l’autre soir. Vous voulez que j’aille le chercher ?

— Non, Jeannette, merci. Je vais y aller. J’ai envie de marcher un peu.

Elle alla prendre, dans le vestibule, sa grande mante à capuchon, chaussa des socques et se dirigea vers la ferme qui s’élevait en contrebas à quelque distance de la maison, respirant à pleins poumons l’air vif et froid des montagnes. Le brouillard du petit matin commençait à se dissiper pour laisser percer de pâles rayons de soleil qui arrachaient de petits éclats à la gelée blanche qui poudrait l’herbe couleur de vert-de-gris. Sur les pentes descendant à la rivière, les grandes étendues de fougères rousses devenaient brunes mais les haies de houx avaient de grosses baies d’un beau rouge vif qui seraient d’un bel effet à Noël quand on en ferait couronnes et bouquets. De l’autre côté de Combert, vers le hameau et la chapelle près de laquelle reposaient Dauphine et les siens, commençait la longue châtaigneraie qui fourrait les pentes des combes profondes et fournissait une partie de la nourriture du pays… Haut dans le ciel, un busard planait, cherchant une pâture qui se faisait rare… Hortense suivit un moment des yeux les grands orbes de l’oiseau, puis s’engagea dans le chemin bordé de sureaux qui menait droit à la ferme sur laquelle régnait François Devès.

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