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Juliette Benzoni: Felicia au soleil couchant

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Juliette Benzoni Felicia au soleil couchant

Felicia au soleil couchant: краткое содержание, описание и аннотация

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Belle et riche héritière d’une famille de banquiers morts dans des circonstances mystérieuses, Hortense de Lauzargues a su résister au désespoir qui l’attendait dans la demeure de son oncle et déjouer les manœuvres de ce châtelain féodal. Le destin a fini par la délivrer d’un mari épousé sous la contrainte alors que son cœur et ses sens appelaient Jean de la Nuit, le sauvage meneur de loups rencontré dans les environs de Lauzargues. Fuyant une province hostile, elle a retrouvé son rang dans le Paris tumultueux et révolutionnaire de 1830, lutté pour protéger son enfant et même, aux côtés de sa vieille amie Felicia, comtesse de Morosini, défié le pouvoir. Au moment où s’ouvre le troisième volet de ses aventures, le destin d’Hortense semble menacé de toute part. Est-ce la fin d’un rêve ? Le dernier acte avant la conquête du bonheur ?

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— Je n’ai jamais rien souhaité de tel pour toi, lança Hortense violemment. Épouse-moi et plus personne n’aura rien à dire et tu pourras régner autant que tu voudras et sur Lauzargues et sur Combert !

— Non, Hortense. Tu ne peux pas épouser le fils de Catherine Bruel. C’est tout juste si j’existe aux yeux de la loi. Dans le pays, on a toujours considéré l’homme aux loups comme un être à part.

— De même qu’on a toujours considéré le marquis, mon oncle et ton père comme un être à part, presque un réprouvé. On dit à présent que son spectre hante les ruines. Tu ne feras que le rejoindre dans sa légende et tu ne seras pas accepté davantage.

— Je crois que si. On admettra que le bâtard se veuille le gardien du passé. C’est ce qu’a choisi Godivelle et elle m’approuve parce qu’elle a compris…

— Ce que moi je refuse de comprendre, n’est-ce pas ? Espérais-tu vraiment que j’accepterais cela, ne plus te voir… ?

— Il y a une lieue et demie à peine d’ici Lauzargues. Tu me verras tout autant qu’en ce moment. Crois-tu que je pourrais renoncer à te tenir dans mes bras, à vivre auprès de toi ces heures qui valent une éternité ?…

— Mais qui ne valent pas que tu me sacrifies ton orgueil ?

— Je n’ai pas d’orgueil, ni d’ailleurs aucune raison d’en avoir. Mais j’ai ma fierté d’homme, Hortense ! Ne me demande pas de la sacrifier. Je ne veux pas que mon fils me regarde un jour avec mépris.

— Je ne le lui conseille pas. Et d’ailleurs, il saura un jour la vérité. Quant à toi, que tu le veuilles ou non, il va tout de même falloir que tu m’épouses.

— Pourquoi ?

— Je suis enceinte !

Poussé par la colère et le chagrin qui envahissaient la jeune femme, le mot s’envola, impossible à rattraper et parut résonner jusqu’au fond de la gorge. Jean lâcha Hortense si brusquement qu’elle chancela et faillit tomber…

— Ce n’est pas possible ?…

— Et pourquoi donc ? L’idée ne t’est-elle jamais venue que cela pouvait arriver en dépit de toutes les précautions ?

— Bien sûr que si, mais… Depuis quand le sais-tu ?

— Quelques jours. Je n’avais pas de certitude, mais à présent je ne crois pas me tromper…

Dieu que c’était facile de mentir ! Avec un mélange de honte et de crainte où se mêlait une joie maligne, Hortense s’écoutait mentir à l’homme qu’elle aimait plus que tout au monde. Elle avait toujours su que, pour le garder, elle serait prête à n’importe quelle folie, mais ce qu’elle venait de faire lui était toujours apparu comme impensable. Or, elle venait de le faire. Dans un instant d’affolement sans doute, mais avec une assurance qui la confondait. Et à cet instant, elle aurait donné tout au monde pour que ce fût vrai, pour qu’un enfant fût réellement en gestation dans ses flancs… Néanmoins, elle trouva très vite une consolation en pensant que ce pourrait être assez rapidement la vérité. Il fallait que ce fût vrai et que ce fût vrai au plus tôt, même si toute la province devait en faire des gorges chaudes…

Elle et Jean n’avaient réussi à se rejoindre qu’après mille difficultés, mille dangers et à présent Hortense refusait de perdre l’homme qu’elle avait gagné de haute lutte. Car – et elle en était persuadée ! – si elle permettait à Jean de s’éloigner d’elle, ce serait la fin de leur amour à plus ou moins brève échéance. Ils vieilliraient bêtement à « une lieue et demie à peine » l’un de l’autre sans jamais se rejoindre vraiment, sans jamais avoir de vie commune, presque sans souvenirs. Et peut-être qu’avec le temps, quand leur jeunesse se serait évanouie à jamais, ils en viendraient à se détester comme se détestaient M me de Sainte-Croix et son vidame d’Aydit. Cela, Hortense ne le permettrait pas.

Plus ancrée que jamais dans sa résolution, elle chercha Jean. Il s’était éloigné de quelques pas et, assis sur une pierre, il regardait couler la rivière. Hortense ne voyait de son visage qu’un profil perdu mais l’impression d’accablement que suggérait sa pose était frappante et la jeune femme sentit son cœur se serrer :

Es-tu vraiment si malheureux de cette nouvelle ? demanda-t-elle si douloureusement qu’il tressaillit, se leva vivement et vint à elle pour l’envelopper à la fois de son bras et de sa grande cape noire dans ce mouvement de protection tendre qu’il avait souvent.

— Il n’y aurait pas de joie plus grande pour moi si tout était normal entre nous, si j’étais Jean de Lauzargues au lieu d’être Jean de la Nuit, un bâtard meneur de loups. Je ne suis malheureux que pour toi. Tu vas te trouver dans une situation bien difficile.

Hortense se mit à rire.

— Garde ta pitié pour qui en a besoin, Jean ! Épouse-moi et je serai la femme la plus heureuse du monde. Quand donc comprendras-tu qu’à nous deux nous pouvons faire face au monde entier ? Et si l’on nous laisse dans cette solitude où d’ailleurs se sont plu les derniers Lauzargues, eh bien, tant mieux ! Nous y serons plus près l’un de l’autre…

— Mon amazone raisonne comme une petite fille amoureuse qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez…

— Je sais ! Il y a Étienne, il y a… l’enfant à venir. Mais ne m’appelle pas ton amazone. Cela ne me va pas. C’est à mon amie Felicia Morosini que cela convient. A elle seule.

— As-tu reçu de ses nouvelles ?

— Aucune. Quand nous nous sommes quittées à Paris, après ces jours de révolution, je rentrais à Lauzargues et elle partait pour Vienne afin de convaincre le fils de Napoléon de revenir en France et de réclamer au roi Louis-Philippe, que Felicia considère comme un simple usurpateur, le trône de l’Aigle. J’ignore ce qu’elle est devenue et j’avoue qu’à certains moments cela me soucie. Elle est bien capable de s’être fait mettre en prison ! Il y a des moments où j’ai presque envie d’aller la rejoindre, ajouta-t-elle par taquinerie. Elle m’avait donné rendez-vous, au cas où les choses tourneraient mal pour moi ici. Je devais la retrouver à Vienne…

Elle fut payée de sa malice en sentant le bras de Jean se resserrer autour de sa taille.

— Une mère de famille ne court pas les grands chemins. Tu dois songer à présent à l’enfant que tu portes. Et à ce mariage que tu désires tant.

— Tu acceptes donc ?

— Je n’ai le droit de refuser cela ni à toi… ni à Dieu puisqu’au moins nous serons en paix avec lui mais, Hortense, il faudra te contenter d’un mariage secret. Et cela ne changera rien à ce que je veux faire pour Lauzargues.

— Tu veux partir quand même ?

— Sans doute, puisque ce sera désormais devant deux enfants et non plus un seul que nous devrons rendre compte de notre conduite. Tu auras de moi tout l’amour du monde, Hortense. Mais tu ne me feras pas renoncer à ce que j’ai décidé.

« Nous verrons bien ! » pensa Hortense tandis que, serrés l’un contre l’autre, ils remontaient vers la maison. Le temps d’hiver n’était pas celui des travaux des champs. La neige serait bientôt là. Et Jean n’aurait plus aucune raison valable pour ses excursions à Lauzargues. De même, on ne recevrait plus beaucoup de visites à Combert. Et Hortense pensa qu’elle allait peut-être pouvoir vivre ces quelques semaines d’intimité heureuse, rien qu’à deux, dont elle rêvait tellement.

Cette nuit-là, tous deux s’aimèrent avec toute l’ardeur d’un jeune amour, avides de retrouver les heures perdues par leur courte séparation. Mais s’y mêlaient déjà des sentiments contradictoires. Pour Jean, c’était le remords, léger il est vrai, d’avoir peiné son amie en lui annonçant son désir de vivre à Lauzargues. Pour Hortense, c’était la conscience désagréable de ce premier mensonge jointe au désir forcené que ce mensonge, justement, cessât d’en être un. Elle semblait ne pouvoir se rassasier de son amant et ce fut Jean qui, pour la première fois, s’avoua vaincu au premier chant du coq…

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