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Juliette Benzoni: Felicia au soleil couchant

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Juliette Benzoni Felicia au soleil couchant

Felicia au soleil couchant: краткое содержание, описание и аннотация

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Belle et riche héritière d’une famille de banquiers morts dans des circonstances mystérieuses, Hortense de Lauzargues a su résister au désespoir qui l’attendait dans la demeure de son oncle et déjouer les manœuvres de ce châtelain féodal. Le destin a fini par la délivrer d’un mari épousé sous la contrainte alors que son cœur et ses sens appelaient Jean de la Nuit, le sauvage meneur de loups rencontré dans les environs de Lauzargues. Fuyant une province hostile, elle a retrouvé son rang dans le Paris tumultueux et révolutionnaire de 1830, lutté pour protéger son enfant et même, aux côtés de sa vieille amie Felicia, comtesse de Morosini, défié le pouvoir. Au moment où s’ouvre le troisième volet de ses aventures, le destin d’Hortense semble menacé de toute part. Est-ce la fin d’un rêve ? Le dernier acte avant la conquête du bonheur ?

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On n’avait eu aucune peine à les y retrouver et, à l’issue d’un siège dans les meilleures règles médiévales, Herminie avait été ramenée de force à Saint-Flour tandis que Louis rejoignait Malte pour y dépenser ses ardeurs juvéniles dans la chasse aux Barbaresques. Quelques semaines plus tard, Herminie épousait, toujours de force, le vieux comte de Sainte-Croix qu’elle détesta tant qu’il vécut, ce qui heureusement ne dura guère.

Après une quarantaine d’années de séparation, les deux parfaits amants se retrouvèrent quand le vidame, toujours aussi désargenté, revint au pays. Mais ils avaient changé. Herminie était devenue une grande femme maigre qui ne gardait de sa beauté passée que ses grands yeux noirs ; lui était un gros homme poussif et couperosé qui aimait trop la table et la bouteille.

Ce qui n’avait pas changé, c’étaient leurs caractères, aussi entiers, aussi emportés l’un que l’autre. Et, à se revoir tellement différents de leurs souvenirs, ils éprouvèrent un choc si cruel qu’ils se retrouvèrent, sinon ennemis, du moins en perpétuelle bisbille, prenant un malin plaisir à exercer l’un contre l’autre leurs esprits mordants. Ils avaient été une légende, ils devenaient sujets à plaisanteries…

Devinant ce que pensait sa jeune amie, M me de Sainte-Croix se mit à rire.

— Ce pauvre vidame ! l’ai-je assez aimé ! Et pourtant voyez ce que les ans ont fait de lui… et de moi ! On devrait songer à la vieillesse quand on s’embarque pour un grand amour. Le temps abîme tout.

— Je sais, dit Hortense. Mais je ne veux pas penser à cet avenir-là. Jean me donne un bonheur si grand que je ne l’aurais jamais cru possible.

— Grand peut-être mais certainement incomplet. Il y a la vie de tous les jours et, que vous le vouliez ou non, votre Jean est un Lauzargues.

— Sans doute. Que voulez-vous dire ?

— Que, bons ou mauvais, ils sont avant tout hommes de passions et d’orgueil. Surtout, ils n’ont jamais admis de ne pas être maîtres en leurs demeures et celui-là ne doit pas être différent des autres. D’autant que, bâtard, il n’a pas même le droit de porter le nom bien que toute la province sache qu’il est le fils du défunt marquis.

— Vous avez raison sur ce point. Il n’accepte pas de vivre dans cette maison…

— Et cela vous étonne ? Ma chère Hortense, une femme de votre qualité devrait être sensible à cette fierté, à cette pudeur, à cette force d’âme. Il sait bien que ce qui est à vous est avant tout à votre fils.

— Il est son fils aussi, affirma la jeune femme avec fierté.

— Je le sais bien, mais vous ne pouvez faire, que, pour tout un chacun, il ne soit le fils de ce pauvre Etienne de Lauzargues mort si tragiquement. En outre, votre Jean n’a pas de nom à vous offrir. Ce qui rend un mariage difficile.

— Il a le nom de sa mère et je saurai bien m’en contenter.

— Ou je le devine mal ou lui ne s’en contente pas. Tout bâtard qu’il soit, il a l’orgueil de son sang et n’acceptera jamais de vous faire partager un autre nom. Il vous aime trop pour vous faire déchoir.

— Je ne vois pas où serait la déchéance.

— Lui la voit. Il sais aussi que c’est important dans nos régions. Au fait, où vit-il puisqu’il refuse cette maison ?

— A la ferme. François Devès lui a donné une ancienne bergerie. Il s’y est installé dès sa guérison. Il dit qu’il ne veut pas être une entrave à ma vie. Comme s’il ne savait pas que ma vie c’est lui ! ajouta Hortense assombrie.

La douairière haussa les épaules.

— Ce sont des mots, ma chère enfant. Ceux que l’on dit quand l’amour nous tient. Mais quand on s’aperçoit qu’ils ne veulent pas dire grand-chose on a déjà commis une bonne quantité de sottises. Votre vie, c’est aussi votre fils et sa position à venir dans le monde. Celle de Jean n’est pas de rester assis à votre porte comme un chien à l’attache.

— Dans ce cas, quelle est sa vie, selon vous ?

— Je crois qu’il saura bien la trouver tout seul. Vous devriez lui faire confiance…

M me de Sainte-Croix prit sa canne et, avec effort, se tira de son fauteuil, étouffant un léger bâillement.

— Je crois que j’ai assez parlé pour ce soir. Il est temps d’aller dormir, n’est-il pas vrai ?

— Je vous accompagne.

Les deux femmes passèrent dans le vestibule où les bougeoirs étaient disposés sur un bahut ancien. Hortense battit le briquet, alluma un petit chandelier à deux branches et se disposa à précéder sa vieille amie dans l’escalier. Mais, sur la première marche, elle s’arrêta et se retourna.

— Votre visite me cause un plaisir infini et j’espère que vous n’en doutez pas. Mais me diriez-vous enfin pour quelle raison vous avez affronté ce temps affreux et nos mauvais chemins pour venir jusqu’ici ?

M me de Sainte-Croix sourit :

— Ne l’avez-vous pas encore compris ? Pour boire votre merveilleux café, mon enfant… et aussi vous laisser entendre que l’on commence à jaser. Vous savez ce que sont nos petites villes et nos vieux châteaux où l’on s’ennuie si fort ? Les langues ne s’arrêtent jamais bien longtemps.

— Alors, laissez-les marcher car je m’en soucie peu. Je ne veux ni ne peux me séparer de Jean !

— Je savais bien que vous me répondriez cela. Aussi prenez que je n’aie rien dit et mettez cette visite sur le seul compte qui importe : je vous aime beaucoup et je voulais vous voir. A présent, menez-moi à ma chambre !

Elle glissa son bras sous celui d’Hortense et lentement les deux femmes montèrent l’escalier sans plus parler sinon pour échanger baisers et vœux de bonne nuit au seuil de la chambre que Clémence avait préparée avec un soin tout particulier, car elle aimait et redoutait à la fois la douairière de Sainte-Croix. Puis Hortense redescendit.

Elle retourna au salon, ajouta une bûche dans la cheminée, puis, resserrant frileusement autour d’elle le grand cachemire bleu qui couvrait ses épaules, elle s’installa dans le fauteuil abandonné par la vieille dame. A ses pieds, M me Soyeuse ouvrit languissamment ses yeux d’or mais les referma aussitôt, ayant dûment constaté que le moment n’était pas encore venu de regagner la chambre. Dans la cuisine, des tintements de cristaux et d’argenterie signalaient que Clémence était en train d’achever sa vaisselle. Dans un instant, elle monterait se coucher et Hortense demeurerait seule.

Elle n’avait pas envie d’aller au lit. Elle attendait Jean sans l’attendre. S’il savait la présence de M me de Sainte-Croix, il demeurerait à l’écart comme il le faisait chaque fois qu’un visiteur apparaissait à Combert.

Hortense s’en montrait affectée car elle refusait farouchement toute idée de clandestinité pour ses amours. Ce que l’on pouvait en dire dans la région lui était profondément indifférent et si ses voisins l’avaient abandonnée à la solitude, elle ne se fût pas plainte puisque cette solitude l’eût laissée plus près de Jean. Et elle ne comprenait pas qu’il eût sur ce point des idées différentes. Apparemment, il pensait à leur fils plus qu’à elle…

Avec un soupir, Hortense appuya sa tête au dossier du fauteuil et ferma les yeux. Jean savait-il seulement que la douairière était là ? Depuis deux jours, il n’avait pas reparu… Une absence qui n’avait rien d’inquiétant d’ailleurs et qui se produisait parfois depuis sa guérison. Il arrivait au solitaire de partir deux ou trois jours quand son goût de la chasse et sa passion pour les grandes solitudes l’entraînaient vers les confins de l’Aubrac, de la Margeride ou même du Gévaudan. Il s’en allait alors de son grand pas souple, un bissac sur l’épaule avec son ample cape de berger et le chapeau noir – celui des paysans de par ici – qu’il aimait à porter, toujours suivi de Luern, le grand loup roux apprivoisé qui faisait si bien partie de son personnage que personne, autour de Combert, n’en avait peur…

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