Juliette Benzoni - Renaud ou la malédiction

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Près de la « Tour oubliée », Renaud vient d’enterrer son aïeul Thibaut, le Templier banni auquel il a juré de retrouver la Vraie Croix pour la remettre au roi de France. Une accusation de parricide qui pèse sur lui l’oblige à chercher refuge à la commanderie de frère Adam. Le Temple est prêt à l’accueillir. Seulement Renaud n’a que dix-huit ans et il veut vivre, c’est-à-dire aimer, car les femmes l’attirent… Entré au service du baron de Coucy, il aborde alors la cour du futur Saint-Louis, où règne la redoutable Blanche de Castille, mère du Roi, qui voue d’emblée une inexplicable animosité à Renaud. Mais il y a aussi Marguerite de Provence, la jeune Reine, dont il tombe passionnément amoureux. C’est alors que l’accusation de parricide le rattrape et que sa vie se change en cauchemar. A qui Renaud va-t-il confier cette vie qu’on veut lui ôter? A l’incroyable Baudouin II de Constantinople, empereur sans le sou de l’ancienne Byzance? Au pape Innocent IV, dont il espère au moins un peu d’aide? A Robert d’Artois, le frère du Roi, cœur de feu et tête folle? Au Roi lui-même, qu’il n’aimera jamais? Ou bien à Marguerite, en train de découvrir que la vie auprès d’un saint n’a pas grand-chose à voir avec le bonheur? Le chemin sera rude pour triompher des obstacles et chausser enfin les éperons d’or. Un chemin qui, par Chypre, Damiette, La Mansourah et la Syrie, est celui de la septième croisade. Un chemin tout au long duquel Renaud rencontrera l’ennemi – d’autant plus redoutable qu’il se cache sous la puissance des Templiers -, mais aussi d’étonnants visages de femmes: Hersende, le « médecin » du Roi, Flore, sans scrupules et passionnée, Sancie enfin, qu’il appelle « l’amusant petit laideron »… Après
,
est le deuxième volet de la série des
, une vaste épopée qui se déroule de 1176 à 1320

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Elle se prit la tête à deux mains et se mit à marcher avec agitation à travers sa chambre. Renaud osa l’arrêter au passage en prenant son bras :

— Madame ! Calmez-vous, je vous en supplie ! Peut-être pouvons-nous tenter de comprendre…

— Oui… Vous avez raison. Venez m’expliquer !

À son tour, elle le prit par la main tandis qu’elle se dirigeait vers une haute chaise de cèdre incrusté d’ivoire, placée près de la fenêtre en face d’une jarre dans laquelle s’épanouissait un magnifique rosier pourpre. Elle lui désigna un tabouret, mais il choisit de s’agenouiller près d’elle et elle ne l’en empêcha pas :

— Dites-moi tout, mais dites vite ! Cela ressemble assez à une conspiration !

Cependant, elle ne put s’empêcher de lui sourire, plus heureuse peut-être d’une présence plus souvent souhaitée qu’elle ne voulait se l’avouer. La flamme qui brûlait dans les yeux noirs de ce beau chevalier ne pouvait laisser aucune femme indifférente, elle moins encore que toute autre. Hersende ne prétendait-elle pas qu’il l’aimait ?

Aussi rapidement mais aussi clairement qu’il le put, il relata son odyssée et celle de Sancie, en évitant toutefois deux réalités : les outrages infligés à la vertu de son amie et sa propre appartenance à la famille de Saladin, se bornant à expliquer l’étrange comportement de l’émir Shawan par le danger que faisait courir au double royaume d’Alep et de Damas la perspective d’une sultane franque !

— Il a choisi de nous faire évader tous les deux avant l’arrivée de Dharta-Kathoum. Il y a parfois, chez ces Infidèles, des guerriers qui savent se montrer sages et magnanimes.

— Vous avez eu de la chance et j’en remercie le Seigneur ! Quelle incroyable histoire ! Sancie ! « Ma » Sancie inspirant une si folle passion à un sultan !

— Aucun de nous… n’est à l’abri d’un sentiment si ardent qu’il le dépasse. L’amour ne connaît ni religion, ni guerre… ni majesté. Il n’y a que l’être auquel on voue sa vie, son cœur… toutes ses pensées, tous ses désirs…

Un silence s’établit entre eux. Les yeux de Marguerite plongeaient dans ceux de Renaud, s’y miraient, cherchant la chaleur de cette flamme si doucement brûlante. Elle posa ses mains sur les siennes, se pencha vers lui, attirée par l’irrésistible aimant d’une passion trop longtemps contenue. Tout près de son visage, elle murmura :

— Renaud ! M’aimez-vous ?

— À en mourir, Madame…

Alors elle posa ses lèvres sur les siennes. Un baiser d’une infinie tendresse, léger comme celui d’une fleur et d’un papillon, mais ces bouches qui s’unissaient étaient de chair, le sang se faisait tumultueux, le baiser plus profond ; mais quand Renaud, oubliant tout, voulut prendre Marguerite dans ses bras, elle le repoussa, se leva, s’éloigna vers les grands rideaux bleu et or du lit où elle cacha son visage :

— Moi aussi, je vous aime, fit-elle d’une voix un peu rauque. Mais il faudra vous contenter de le savoir… Sinon, nous sommes perdus… Vous et moi ! Peut-être le sommes-nous déjà… Ce billet étrange ! Votre apparition en ce lieu sans que nous sachions qui l’a décidée !

— Il y a dans votre entourage une vipère, Madame ! La sœur est l’instrument du frère et Roncelin de Fos a juré…

— Elvira ! Vous devez être dans le vrai ! Quelqu’un a machiné tout ceci et ce ne peut qu’être elle !

Marguerite prit une petite cloche d’argent posée sur une table et l’agita. Sans obtenir de réponse. Alors, elle courut à la porte mais ne put l’ouvrir en dépit de ses efforts auxquels se joignit aussitôt la force de Renaud.

— On nous a enfermés ! gémit-elle. Mon Dieu ? Que signifie… N’avez-vous rencontré personne en venant ?

— Personne, sinon le garde à la porte de la voûte.

— Aucune de mes femmes ? Adèle, par exemple ? Ni le sire d’Escayrac ? Mais où peut-il bien être, celui-là ?

— Il a dû arriver quelque chose à votre vieux chien de garde. Il n’est pas homme à abandonner son poste… Il faut que je parte, ma reine… et vite ! Écartez-vous ! Je vais essayer d’enfoncer la porte !

Il prit son élan mais ne réussit qu’à se faire mal.

— Ce qui ferme la chambre d’une reine est toujours solide, dit Marguerite tristement. Celle-ci est en cœur de chêne armée de bronze.

Renaud courut alors vers la fenêtre puisque c’était la seule issue qui lui restât, mais Marguerite le rappela :

— Regardez ! Là !

Sous le vantail glissaient de noires volutes de fumée qui se tordaient comme des reptiles suivies d’une coulée d’huile de lampe enflammée.

— Le feu ! se lamenta Marguerite. Il y a le feu de l’autre côté !… Oh, mon Dieu !

Elle se mit à crier, à appeler en frappant sur le bois à coups redoublés, mais sans obtenir de réponse. On aurait cru le palais évacué de tous les vivants qu’il contenait, et c’était affolant parce que cet instant de solitude – le premier ! – qui leur paraissait si doux, prenait à présent l’allure d’un cauchemar.

— On nous a tendu un piège ! émit Renaud. Il faut essayer d’en sortir. Éloignez-vous de cette porte, Madame. Cela ne sert à rien de taper dessus et l’huile risque d’enflammer votre robe !

Il retournait à la fenêtre, une ogive haute séparée en deux par une colonnette, laissant assez d’espace pour le passage d’un être humain. Il se pencha au-dehors. Elle donnait sur une sorte de puits obscur qui devait être une cour intérieure avec l’habituel jet d’eau égrenant son clapotis dans un petit bassin, mais un mur élevé et lisse l’en séparait.

— J’arriverai à descendre ! affirma Renaud en se dépouillant de sa robe de moine pour plus de liberté de mouvement.

Il alla vers le lit afin d’en prendre les draps, s’en faire une corde, mais quelque chose siffla à ses oreilles et il eut juste le temps de sauter en arrière : venue de nulle part, une flèche à l’empennage enflammé venait de se planter dans le cadre soutenant les courtines. Celle que l’arme traversa prit feu aussitôt et le communiqua à sa voisine, cependant que des étincelles et des bouts de tissu se détachaient de l’ensemble pour tomber sur la courtepointe. En même temps, la fumée montait, de plus en plus dense. Renaud entendit tousser Marguerite tandis qu’à l’aide de coussins il s’efforçait d’étouffer les flammes du lit. Tout en s’activant, il aperçut sa forme brillante qui cherchait refuge, sans cesser d’appeler à l’aide, vers l’oratoire exigu qui occupait le fond de la chambre face au lit. Il cria :

— Si vous avez là une autre robe, Madame, moins ample et plus commode, passez-la.

Le tissu surdoré était fin, en effet. La moindre flammèche pouvait en faire une torche. Il vit Marguerite aller vers un coffre, prendre un long vêtement de teinte foncée, puis se débarrasser de la sarka… et il détourna la tête cependant qu’il arrachait les rideaux enflammés pour les jeter dehors, refusant la claire vision d’un corps vite enfermé dans un bliaud bleu dont elle serra les lacets. En même temps il réussissait à tirer du lit, encore intacts, les draps qu’il tordait. Son idée était de faire descendre la Reine dans la cour par ce moyen classique. Restait à savoir si le tireur de flèche invisible était toujours là, auquel cas il vaudrait peut-être mieux qu’il descende avec elle en l’attachant à son cou afin de lui faire un rempart de toute l’épaisseur de sa personne.

Cependant, à l’extérieur, quelqu’un avait dû apercevoir le feu. Une rumeur se levait, faite de cris, d’appels. La fumée montait toujours sous le vantail qui lui ne bougeait pas, mais on pouvait entendre ronfler l’incendie au-dehors. Marguerite criait sans arrêt entre les quintes de toux. Elle résista à Renaud quand il voulut l’entraîner vers la fenêtre où il avait attaché solidement les draps noués ensemble.

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