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Juliette Benzoni: Marie des passions

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Juliette Benzoni Marie des passions

Marie des passions: краткое содержание, описание и аннотация

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La suite des aventures de la belle Marie à la Cour de Louis XIII qui va devoir affronter un adversaire de taille : Richelieu... Exilée après une tentative d'attentat contre le cardinal de Richelieu, Marie, duchesse de Chevreuse, n'a de cesse de regagner la Cour, loin de laquelle elle dépérit. Seule sa passion dévorante pour l'aristocrate anglais Henry Holland illumine sa retraite. Dès son retour à Paris elle prend la tête, avec l'appui de la reine Anne d'Autriche, de complots aussi ambitieux qu'improbables. Mais chacune de ces conspirations l'éloigne un peu plus du pouvoir. Collectionnant les admirateurs, Marie connaîtra-t-elle enfin le bonheur d'un amour partagé ? Saura-t-elle, malgré ses erreurs, conserver son influence à la Cour ? Confiante en son extraordinaire destin, elle ne va pas hésiter à se mettre en danger pour obtenir ce qu'elle désire...

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— Il est temps de commencer ton apprentissage, lui déclara-t-elle. C’est à moi que tu es attachée ! Pas à mes filles !

— J’essaierai de m’en souvenir ! soupira l’adolescente.

Marie remit à plus tard la première leçon de choses : elle était trop heureuse de se retrouver chez elle, dans ce cadre dont chaque tenture avait été choisie à son goût. Quelle joie de revoir sa jolie chambre tendue de damas d’un joyeux rouge corail avec son grand lit couronné de plumes d’autruche blanches, ses tapis d’orient moelleux et ses meubles précieux ! Un bon feu flambait dans la cheminée et elle se dépêcha d’aller s’y réchauffer les mains, et les jambes, en relevant ses lourdes jupes comme elle le faisait presque spontanément lorsque venait l’hiver. Certes, elle était loin d’être mal logée au palais ducal de Nancy ou même dans son hôtel de Bar où elle avait tout arrangé à sa convenance, mais les meubles lorrains, souvent fort riches, étaient plus massifs, moins gracieux que ces cabinets italiens qu’elle avait appris à apprécier auprès de Marie de Médicis quand elle était de ses filles d’honneur. À présent, elle éprouvait un vrai bonheur en réintégrant ce cadre qu’elle préférait aux autres… hormis un seul pourtant : celui des palais royaux auxquels il lui semblait qu’elle avait été destinée.

Tandis qu’en l’aidant à changer ses vêtements de voyage avant d’aller souper avec son époux, Anna donnait à Herminie sa première leçon en lui révélant les splendeurs d’une garde-robe et surtout des écrins d’une princesse – au moment de la fuite il avait fallu renoncer aux trésors que contenaient les résidences Chevreuse ! – Marie réfléchissait aux jours à venir. Son miroir lui renvoyait toujours une image splendide, une beauté non seulement intacte mais rendue plus suave par les épreuves subies : l’affreuse mort de Chalais, le danger côtoyé de si près, l’exil enfin même s’il avait été doré. Ses tribulations lui conféraient cette impalpable auréole de mystère des grandes aventurières. S’en rendre compte la mit d’une humeur charmante et, parée d’un velours noir sans autre ornement que le profond décolleté dévoilant généreusement sa gorge et ses épaules nues, des girandoles en diamant tremblant le long de son cou, elle rejoignit son mari pour leur premier repas en tête à tête depuis des mois. Claude avait désiré qu’il en soit ainsi pour le soir de son arrivée.

Il l’attendait en faisant les cent pas au bas de l’escalier mais se fixa pour la regarder descendre vers lui. Il s’était changé lui aussi et dans ses vêtements de velours vert sombre brodé d’or, il ne manquait pas d’allure. Marie le vit mieux que tout à l’heure, remarquant qu’il portait allègrement sa vigoureuse cinquantaine, qu’il avait maigri et que, dans ses yeux bleu pâle, l’ancienne flamme revenait. Ce qui la fit sourire.

Il gravit les derniers degrés pour lui offrir sa main et la conduisit à table :

— Vous êtes belle à miracle ce soir, Madame ! remarqua-t-il d’une voix qui s’enrouait légèrement. Il semble que le temps n’ait prise sur vous que pour vous magnifier toujours un peu plus. Les années ne font que vous caresser…

— J’en compte vingt-huit jusqu’à présent. Ce n’est pas un âge canonique, il me semble ?

— J’en connais chez qui elles annoncent déjà l’automne quand vous évoquez le plus glorieux des printemps…

— Seriez-vous d’humeur à me faire la cour ? dit-elle en riant.

— N’en doutez pas ! Noël approche : c’est le temps béni où les hommes doivent retrouver la paix et la douceur d’aimer. C’est le temps aussi de tourner les plus sombres pages. Vous voici chez nous, chez vous plus que partout ailleurs. Ce château comme moi-même ne songeons qu’à vous reprendre.

Il la fit asseoir à la table somptueuse – cristaux et vermeil – dressée pour eux près des flammes claires de la cheminée mais conserva un instant dans la sienne sa main dont il baisa la paume :

— N’y comptez pas, Marie ! Vous savez qu’en ce qui vous concerne je n’ai jamais eu de patience. Cette nuit vous serez mienne…

— Ne l’ai-je pas été quand vous vîntes à Nancy ?

— Pas autant que je l’aurais voulu. Il y avait encore trop d’ombre entre nous. Aujourd’hui je veux recommencer depuis le début…

— Ainsi soit-il ! Mais pour l’heure je meurs de faim, de soif…

Composé de terrines de gibier, d’anguilles au vert, de perdrix fourrées de truffes à l’huile, de douceurs variées, et arrosé de vins de Beaune et de la Champagne, le repas était appétissant et les deux convives y firent honneur. Claude dévora et Marie elle-même après des jours de cuisines d’auberge plus ou moins réussies, prenait un vif plaisir à retrouver celle à l’accoutumée parfaite de sa maison. On n’échangea guère que des propos sans importance et ce fut seulement quand les valets eurent disposé les desserts avant de se retirer que Marie, un verre à la main, se laissa aller dans son fauteuil et demanda :

— Si vous me donniez des nouvelles ? Je ne sais plus rien de la Cour ni de la Ville et il me semble venir du bout du monde.

— Allons ! Nancy n’est pas si loin et je ne doute pas que notre cousin Charles ne soit au fait des développements politiques. Vous savez déjà que l’on discute les termes du traité de paix avec l’Angleterre…

— Ce n’est pas cela qui m’intéresse, mais ce que fait ou dit ce démon de Richelieu ?

— Que vous dirai-je ? Que la confiance du Roi paraît augmenter chaque jour. Il est vrai que l’activité et les vastes desseins de cet homme sont hors du commun ! Tout en menant la guerre contre les protestants et les Anglais, il a fondé l’an passé une Compagnie de la Nouvelle France pour commercer avec ceux de cette lointaine contrée et j’ai appris du duc de Longueville qu’il bâtit au Havre un port d’un genre nouveau : avec des écluses. En revanche…

— En vérité, Claude, vous le faites exprès ! Ce que construit ou ne construit pas ce maudit Cardinal m’importe peu !

— … en revanche ses relations avec la Reine Mère ne sont plus aussi bonnes que par le passé. Vous savez qu’elle l’avait poussé au Conseil dans l’espoir de régner à travers lui ? On lui refuse de plus en plus de suivre les directives qu’elle prétend lui donner et cela indispose…

— Ah ? Voilà qui est mieux ! Et qui me donne fort envie de rencontrer très vite ma chère marraine.

— Le malheur est qu’il ne vous est pas possible de vous éloigner de notre duché sauf dans la direction opposée à Paris et aux autres demeures royales.

— Je sais, je sais, c’est terriblement agaçant !

— Allons, Marie, un peu de patience ! Vous venez seulement d’arriver ici, ce qui est déjà un énorme progrès ! Il faut laisser au Roi le temps de s’habituer à ce rapprochement et laisser faire vos amis.

— Le Roi, le Roi ! Mille tonnerres, Claude, quand donc cesserez-vous de le brandir à tout bout de champ dans la conversation à la manière d’une bannière ? Vous savez que je le déteste ?

— Peut-être mais il n’en est pas moins le pilier du monde où nous vivons et celui dont dépendent nos vies ! Ma sœur Conti vous le dira pareillement quand elle viendra vous voir un prochain jour. Elle est enchantée de votre retour et m’a chargé de vous transmettre son entière affection.

La pensée de sa belle-sœur, Louise-Marguerite de Lorraine, princesse de Conti, qui était aussi sa meilleure amie, détendit Marie.

— Elle va bien ? Toujours heureuse avec Bassompierre ?

— Plus que jamais, j’ai l’impression. Cela tient peut-être à ce que, depuis leur mariage secret, ils n’ont pas passé beaucoup de temps ensemble. Bassompierre a d’abord été envoyé comme ambassadeur en Angleterre, ensuite il n’a guère quitté l’armée. Mais j’ai rarement vu couple plus tendrement uni. Leur amour semble se renforcer à mesure qu’ils avancent en âge.

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