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Juliette Benzoni: Marie des passions

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Juliette Benzoni Marie des passions

Marie des passions: краткое содержание, описание и аннотация

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La suite des aventures de la belle Marie à la Cour de Louis XIII qui va devoir affronter un adversaire de taille : Richelieu... Exilée après une tentative d'attentat contre le cardinal de Richelieu, Marie, duchesse de Chevreuse, n'a de cesse de regagner la Cour, loin de laquelle elle dépérit. Seule sa passion dévorante pour l'aristocrate anglais Henry Holland illumine sa retraite. Dès son retour à Paris elle prend la tête, avec l'appui de la reine Anne d'Autriche, de complots aussi ambitieux qu'improbables. Mais chacune de ces conspirations l'éloigne un peu plus du pouvoir. Collectionnant les admirateurs, Marie connaîtra-t-elle enfin le bonheur d'un amour partagé ? Saura-t-elle, malgré ses erreurs, conserver son influence à la Cour ? Confiante en son extraordinaire destin, elle ne va pas hésiter à se mettre en danger pour obtenir ce qu'elle désire...

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— Comment fais-tu ? demanda Marie intriguée. Charlotte a l’air de te comprendre ?

— Comme vous le savez, ma cousine, j’ai trois jeunes frères et sœur. Et puis j’aime les bambins. Alors on se comprend sans peine.

— En ce cas tu ne seras pas dépaysée à Dampierre où nous allons retrouver mes enfants. Je ne saurais trop te dire à quoi ils ressemblent : je les voyais peu avant de me rendre en Lorraine et pas du tout depuis deux ans.

— Quel âge ont-ils ?

— Ma fille aînée doit avoir dix ans, mon gentil duc de Luynes en a huit, Anne-Marie six, Marie-Anne deux. Elle est la sœur aînée de Charlotte puisqu’elle est une Chevreuse.

— Une belle famille en vérité ! Et ils ne vous manquent pas ?

Une odeur fade, légèrement fétide, envahit l’étroit espace tapissé de velours vert. Charlotte devait avoir besoin d’être changée, ce dont la nourrice s’acquitta tandis que M mede Chevreuse promenait délicatement sous son nez un mouchoir parfumé au jasmin.

— Ma foi non ! Certes, j’accourrais du bout de la terre si un danger les menaçait, mais dès l’instant où je les sais en de bonnes mains et où rien ne leur manque…

— Alors vous ne les aimez pas ! décréta Herminie en revenant au paysage pour s’absorber dans sa contemplation, indiquant ainsi à la Duchesse que pour elle l’affaire était entendue et l’entretien clos.

Assez surprise, celle-ci ouvrit la bouche pour remettre l’insolente à sa place puis y renonça. Elle n’avait pas acheté chat en poche et n’ignorait rien des manières de sa nouvelle suivante. Il faudrait songer à y remédier mais pour l’instant, fatiguée par le voyage, elle n’avait aucune envie d’entamer une polémique. Ne lui fallait-il pas garder quelques forces pour son premier contact avec un époux disparu de son horizon depuis des mois ?

D’ailleurs on arrivait : un « Oh ! que c’est joli ! » émis par Herminie le lui confirma. Dampierre, en effet, était en vue et Marie eut un frisson de plaisir à retrouver son beau château toujours aussi charmant, aussi pimpant avec ses briques roses, ses chaînages de pierre blanche, ses toits d’ardoise bleutée, ses jardins à demi dépouillés par l’hiver mais où les eaux courantes mettaient une vie, une chanson. La bannière de Chevreuse flottant mollement sur le pavillon d’entrée annonçait la présence du maître, mais déjà l’arrivée de la maîtresse était signalée : des villageois accouraient avec des cris de joie. Les gens de Dampierre comme ceux du duché aimaient Marie, peut-être parce qu’elle savait se montrer généreuse et accueillante envers eux. Aussi, quand le carrosse s’engagea sur le pont lancé au-dessus des douves, Peran le cocher dut faire appel à toute son habileté pour ne blesser personne : c’est tout juste si l’on n’essayait pas de porter ses chevaux en triomphe. Marie répondait par des sourires et des gestes de la main à cet enthousiasme qui plongea Herminie dans un abîme de réflexion : il était rare qu’un seigneur soit à ce point populaire et son jugement sur sa nouvelle maîtresse se trouva révisé à la hausse.

La voûte d’entrée franchie, on trouva Boispillé, l’intendant, devant le front des domestiques réunis dont les hommes s’inclinèrent d’un même mouvement tandis que les femmes faisaient une petite révérence au moment où un laquais ouvrait la portière du carrosse. Enfin, Claude de Chevreuse parut sur le perron du grand logis et vint au-devant de sa femme :

— Chacun ici est heureux de vous revoir, Madame ! clama-t-il de sa plus belle voix de commandement. Avez-vous fait bon voyage ?

— Excellent quoiqu’un peu à l’étroit ! Vous portez-vous bien ?

Il avait pris sa main pour l’aider à descendre et l’embrassa sur les deux joues à la mode paysanne :

— Le mieux du monde puisque je vous vois ! répondit-il sincère. Mais que nous apportez-vous là ? ajouta-t-il, un peu surpris de découvrir un bébé dans les bras de Simplicie.

Marie joua l’étonnement avec énormément de naturel :

— Mais Charlotte-Marie, notre dernière fille, dont je vous ai annoncé l’arrivée en mars dernier. N’avez-vous pas reçu ma lettre ? demanda-t-elle en sachant pertinemment qu’il n’y avait aucune chance pour cela puisqu’elle ne l’avait jamais écrite.

— Ma foi non, mais l’incertitude des chemins est telle ces temps derniers que ce n’est guère étonnant ! Ainsi vous m’apportez une nouvelle fille ? dit-il en se penchant sur la frimousse encadrée d’un béguin de fine toile blanche garnie de dentelles.

— Eh oui ! Encore une, mais si je ne vous ai pas encore donné de fils, je ne suis pas la seule fautive…

— Je sais, je sais… Elle n’en est pas moins la bienvenue… et nous essaierons de faire mieux une prochaine fois !

Herminie fut présentée à son tour. Etant une cousine elle eut droit à un baiser sur le front. Après quoi tout le monde rentra dans la maison. C’est là, dans le grand vestibule, qu’attendaient les enfants avec ceux qui leur étaient attachés. Louise, l’aînée, longue fillette brune aux yeux bleus douée d’une précoce gravité, accompagnée de Madame de la Tour, la gouvernante qu’elle partageait avec sa cadette, Anne-Marie, modèle réduit en plus turbulent de son aînée. Elles se tenaient un peu en retrait de leur frère, le petit duc Louis-Charles de Luynes, flanqué de son « gouverneur », Monsieur de Fevres. C’était un enfant charmant, brun comme une châtaigne avec de beaux yeux sombres, et Marie sentit son cœur trembler quand il s’avança vers elle à pas comptés pour baiser sa main en l’appelant « Madame ma mère ». Elle n’y résista pas et se pencha pour l’embrasser :

— Dieu que vous avez grandi, Monsieur mon fils ! Vous voilà presque en âge de porter l’épée !

— Je prie Dieu pour que ce soit bientôt ! J’ai tellement envie de servir le Roi !

— Vous aussi ? soupira la jeune femme. Vous n’êtes cependant pas un Chevreuse pour avoir contracté si tôt cette maladie ?

— Mon père ne l’avait-il pas ?

— Bien sûr que si… hélas !

— Pourquoi, hélas ?

— Je vous expliquerai plus tard ! Pour le moment laissez-moi embrasser vos sœurs ! Et à ce propos, je vous en apporte une toute neuve ! Charlotte-Marie que voici !

— Encore une fille ! Oh ! ma mère, quand donc verrai-je autour de moi autre chose que des jupons ?

— Quand il plaira au Seigneur, Louis ! Quand il plaira au Seigneur !

Marie embrassa ses filles et garda un instant dans ses bras Marie-Anne, née à Hampton Court, scrutant le petit visage blond dans l’espoir… ou la crainte d’y trouver une ressemblance, mais la Nature gardait jalousement ses secrets et si Marie-Anne ressemblait à quelqu’un, c’était plutôt à sa grand-mère maternelle, Madeleine de Lénoncourt, morte peu après la venue au monde de sa fille Marie… Si la fillette avait été engendrée par Henry Holland, cela ne se voyait pas… ou pas encore ! Soulagée, elle la remit à sa nourrice en lui faisant compliment sur sa bonne mine. Tous d’ailleurs semblaient en excellente santé et, apparemment, les absences de leur mère ne semblaient pas les affecter outre mesure. Elle en fut satisfaite : quoi de plus irritant qu’une marmaille qui ne cesse de geindre en réclamant sa maman ? Ceux-là au moins ne se mettraient pas à la traverse des projets faramineux qu’elle échafaudait déjà et dont le principe était une fois de plus de reprendre sa place auprès de la Reine !

Ayant confié Charlotte et Simplicie à Madame de la Tour – une veuve d’une quarantaine d’années, aimable, compétente, un peu trop pieuse peut-être mais juste assez ferme pour n’être pas taxée de sévérité – afin qu’elle veillât à leur installation, Marie gagna son appartement accompagnée d’Anna et d’une Herminie qu’elle eut du mal à convaincre de la suivre plutôt que d’emboîter le pas aux enfants.

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