Alexis Tolstoï - Le Rendez-vous dans trois cents ans
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- Название:Le Rendez-vous dans trois cents ans
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Restée seule, je congédiai mes femmes et ne me déshabillai pas, car je m’attendais à voir paraître M. d’Urfé, que j’étais d’ailleurs décidée à traiter comme il le méritait, toutefois sans l’exposer au ressentiment du commandeur.
Une heure s’était à peine écoulée, que j’entendis un léger bruit au dehors. J’ouvris la croisée et je reconnus le marquis qui montait sur une échelle de cordes.
— Monsieur, lui dis-je, retirez-vous sur-le-champ, ou j’appelle du monde !
— Madame, par pitié, écoutez-moi !
— Je ne veux rien entendre et si vous faites un mouvement pour entrer, je vous jure que je sonne !
— Alors faites-moi tuer, car de mon côté j’ai juré que la mort seule m’empêchera de vous enlever !
Je ne sais ce que j’allais faire ni répondre, quand tout à coup une fenêtre de la chambre qui touchait à la mienne s’ouvrit brusquement et j’y vis paraître le commandeur, un flambeau à la main.
M. de Bélièvre avait remplacé son habit par une robe de chambre cramoisie, et sa perruque par un bonnet de nuit pointu qui rendait sa figure grotesquement imposante et lui donnait un faux air de magicien.
— Marquis ! s’écria-t-il d’une voix de tonnerre, veuillez avoir l’obligeance de vous retirer !
— Commandeur, répondit le marquis, toujours sur son échelle, je suis ravi de vous voir chez moi !
— Monsieur le marquis, reprit le commandeur, je suis désolé de vous dire que si vous ne descendez sur-le-champ, j’aurai l’honneur de vous brûler la cervelle !
A ces mots il posa son flambeau sur la fenêtre et dirigea sur le marquis les canons de deux énormes pistolets.
— Y pensez-vous, commandeur ! m’écriai-je, en me penchant hors de la fenêtre, voulez-vous commettre un assassinat ?
— Madame la duchesse, répondit M. de Bélièvre, en s’inclinant courtoisement du haut de sa croisée, daignez m’excuser si je parais devant vous dans ce négligé, mais l’urgence du cas m’enhardit à vous demander une indulgence que je n’aurais pas osé solliciter dans tout autre moment. Daignez m’excuser encore si je ne mets pas cette fois à vous obéir l’empressement aveugle dont je me suis fais une loi ; mais monsieur votre père, mon honoré ami, vous a placée sous ma garde, et cette confiance de sa part est si flatteuse pour moi. que je ne croirai pas la payer trop cher, en la méritant même au prix d’un assassinat !
A ces mots le commandeur s’inclina de nouveau et arma ses pistolets.
— C’est bien, dit le marquis, ce sera un duel d’un nouveau genre !
Et, sans quitter son échelle, il tira aussi une paire de pistolets de sa poche.
— Commandeur, dit-il, éteignez donc votre flambeau car il me donne sur vous un avantage dont je ne voudrais pas profiter.
— Monsieur le marquis, répondit le commandeur, je vous remercie de votre courtoisie, et je ne puis que me féliciter de vous voir des pistolets, car il répugnait à ma délicatesse de tirer sur un homme sans armes.
Cela dit, il éteignit sa bougie et visa le marquis.
— Mais vous êtes donc fous tous les deux ! m’écriai-je. Vous voulez donc me perdre en donnant l’éveil à la maison ?
— Marquis, continuai-je, je vous pardonne votre folie à condition que vous descendrez tout de suite ! Entendez-vous, monsieur, je vous ordonne de descendre !
Je le regardais de manière à lui faire voir qu’une plus longue hésitation ne ferait que m’irriter.
— Madame, dit alors le marquis, en faisant allusion à la conversation que nous avions eue lors de notre première entrevue, un regard de vous me précipite au bas de mon échelle, mais que la belle châtelaine Mathilde soit persuadée que sire Bertrand cherchera tous les moyens de la revoir, ne fût-ce que pour mourir à ses pieds !
Et s’enveloppant de son manteau, il se perdit dans les ténèbres.
Le lendemain le commandeur ne me souffla pas un mot de ce qui s’était passé, et il n’en fut pas plus question entre nous le reste du voyage.
Quand nous ne fûmes qu’à une demi-journée du château de mon père, un orage épouvantable nous surprit sur le déclin du jour. Le tonnerre éclatait avec un fracas inouï et les éclairs se succédaient si rapidement, que tout en ayant les yeux fermés, j’en étais éblouie.
Vous savez, mes enfants, si j’ai jamais pu supporter l’orage. Une frayeur nerveuse s’empara de moi. je tremblais comme une feuille et je me serrai contre le commandeur qui se croyait obligé de me faire des excuses.
Nous avancions fort lentement à cause des arbres renversés sur la route. La nuit était close quand le cocher arrêta brusquement les chevaux et s’adressant au commandeur :
— Monsieur, dit-il, faites excuse, je me suis trompé de chemin : Nous sommes dans la forêt d’Haubertbois, je la reconnais à ce vieux chêne aux branches coupées !
A peine avait-il prononcé ces paroles, qu’un coup de tonnerre ébranla la forêt, la foudre tomba près du carrosse et les chevaux effrayés prirent le mors aux dents.
— Sainte Vierge, ayez pitié de nous ! s’écria le cocher, en entortillant ses mains dans les rênes. Mais les chevaux ne lui obéissaient plus.
Nous allions ventre à terre, nous heurtant à droite et à gauche, et nous attendant à chaque instant à être brisés contre les arbres.
J’étais plus morte que vive et ne comprenais rien aux phrases de M. de Bélièvre, car il me semblait que des sons étranges se mêlaient au sifflement du vent et au bruit du tonnerre. Plusieurs fois j’avais cru entendre tout près de moi des gémissements déchirants et puis une voix qui criait : j’ai faim, j’ai faim !
Tout à coup le cocher, au lieu de continuer à retenir les chevaux, leur lâcha les rênes et les fouetta, en poussant des cris terribles.
— Germain ! misérable ! Es-tu fou ? lui cria le commandeur.
Germain se retourna et nous fit voir à la lueur d’un éclair sa figure pâle comme la mort.
— Le prieur ! dit-il d’une voix étranglée, le prieur à nos trousses !
— Arrête, imbécile, tu veux donc casser le cou à madame ! Arrête, ou je te brûle la cervelle !
M. de Bélièvre n’avait pas eu le temps d’achever, que nous sentîmes une secousse épouvantable, je fus jetée hors du carrosse et je perdis connaissance.
Je ne sais combien de temps dura mon évanouissement, mais je fus rappelée à moi par une musique peu éloignée.
J’ouvris les yeux et Je me vis couchée dans la forêt, sur un tas de mousse.
L’orage avait cessé. Le tonnerre grondait encore dans le lointain, mais les arbres agitaient doucement leurs feuilles et des nuages bizarres passaient au-dessus de leurs cimes. L’air était imprégné de senteurs balsamiques qui allaient me plonger dans une douce torpeur, quand quelques gouttes de pluie découlant des feuilles, me tombèrent sur la figure et me rafraîchirent.
Je me levai sur mon séant et je vis à une centaine de pas de moi des fenêtres en ogive vivement éclairées. Bientôt je distinguai entre les arbres les tourelles pointues d’un château que je reconnus de suite n’être pas celui de mon père. Je me demandai où je pouvais être. — Peu à peu je me rappelai comment les chevaux m’avaient emportée et comment j’avais été jetée hors du carrosse. Cependant ma tête était si faible que ces souvenirs se confondirent bientôt avec d’autres idées ; et qu’au milieu de ma solitude je ne pensais même pas à m’étonner de ne voir auprès de moi, ni M. de Bélièvre ni aucun de mes gens.
La musique qui m’avait éveillée continuait toujours. Alors l’idée me vint que je pouvais bien être devant le château d’Haubertbois et qu’on y était réuni pour le bal costumé dont mon père avait fait mention dans sa lettre. En même temps Je me rappelai les dernières paroles de M. d’Urfé, lors de son équipée dans la maison de chasse, et je me dis que dans sa persistance à me chercher partout, il ne pouvait manquer de se trouver au bal.
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