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Stewart Rippey: Le Pont sur l’abîme

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Stewart Rippey Le Pont sur l’abîme

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`...même si les hommes passent. Les romans post-cataclysmiques sont si nombreux dans la science-fiction qu'il serait presque possible de définir cette dernière comme étant la littérature des morts et résurrections de l'humanité.

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4. LE CHOIX DU NIHILISME

Le beau roman de G.R. Stewart a le mérite mais peut-être aussi l’inconvénient d’envisager le fait de civilisation dans un contexte non plus intellectuel mais non moins sujet à philosophie : la Terre en tant que système écologique. Même l’ouvrage de J. Massacrier qui est typique d’une époque où cette optique était à la mode ne s’en réclame pas aussi fermement. Cela dit, tout deux s’accordent sur l’importance de l’incidence humaine. L’homme est une composante de la biosphère terrestre mais les changements et les dérèglements qu’il y a introduits ne le placent pas au-dessus des autres qu’il ne comprend pas toujours ni ne maîtrise. L’auteur s’est attaché à restituer l’insignifiance de cette espèce si fière de ses conquêtes et pourtant à la merci d’une possible altération de son milieu ambiant, ici l’apparition de germes foudroyants. Et il surenchérit en démontrant qu’une fois frappés ses promoteurs, la civilisation s’écroulera et que ses traces s’effaceront vite, que les survivants n’auront d’antre choix que de se plier aux impératifs du milieu. Alors seulement leurs descendants pourront la restaurer.

Mais ils seront toujours à la merci d’une saute d’humeur ou d’une manœuvre rectificatrice du système écologique. G.R. Stewart a écrit son roman à une époque où la technologie humaine n’avait pas encore ouvert la conquête de l’espace mais son message est toujours actuel. Après tout le milieu cosmique a ses lois et ses dangers et, quittant la Terre, l’Homme ne fait que changer de suzerain. Il reste une quantité relative à un tout. Ce qui amène à poser la question : La civilisation humaine, c’est donc si peu de chose ?

G.R. Stewart ne répond qu’à demi dans la mesure où il réduit la civilisation à des manifestations physiques, ce qui est peut-être excessif. Ainsi s’explique que, contrairement à nombre de ses confrères, il ne prête à son héros aucun dessein de bâtir un monde meilleur, mais seulement la volonté de faciliter le relèvement des générations futures en espérant qu’elles auront plus de chance. Il est évident que dans une telle optique les aspects non matériels de la civilisation n’ont guère de place. Toute l’œuvre repose sur cette attitude de s’en tenir à une logique et à une réflexion pragmatiques. L’auteur ne porte guère de jugement sur la notion de civilisation ; il est vrai que cela n’ajouterait rien à son propos. Il semble la considérer comme aussi inévitable que négligeable. Ni romantisme ni moralisme. En revanche, une conscience aiguë de la condition humaine face à la nature. Mais cela réhabilite-t-il l’Homme dans son milieu ? N’est-ce pas au fond condamner toutes ses œuvres ?

Ce qui procède d’une logique chez G.R. Stewart devient tendancieux ou passionnel chez d’autres. Si G.A. England, R. Barjavel, N. Roger, D. H. Keller et J. Massacrier réprouvent à des degrés divers le monde déchu, c’est qu’ils le jugent coupable. Après tout, la civilisation, c’est aussi bien l’électricité et la médecine que les atrocités nazies ou communistes. Dans la nouvelle de l’Espagnol Juan G. Atienza intitulée « La Maquina de matar » (La Machine à tuer, 1966, inédit), elle est symbolisée par un fusil que trouvent des membres d’une tribu post-atomique et qui devient un moyen de domination pour ses possesseurs successifs avant d’être heureusement brisé. Là encore transparait l’idée sinon la conviction que la catastrophe fut méritée. De là à imaginer un génie malfaisant qui détruit le globe pour le purifier il n’y a qu’un pas. Il existe dans maints ouvrages catastrophiques un fond de malveillance justicière confinant à la mégalomanie qui mériterait une étude.

Mais sans aller jusque-là il y a aussi l’attitude consistant à refuser de reconstituer la civilisation. Ainsi Louis-Frédéric Rouquette dans son amer roman philosophique « L’Homme qui vint…» (1921). La première moitié brosse un portrait peu flatteur de la société contemporaine. La seconde est l’aventure peu édifiante d’un échantillon représentatif de cette dernière qui a échappé à un déluge universel. À peine débarqués, le militaire et le prêtre, reconstituant la collusion du sabre et du goupillon, s’adressent à l’intellectuel pour rebâtir l’ancien monde. Mais celui-ci qui ne sait que trop ce que cela implique refuse. Une tentative est faite sans son concours mais aboutit au déchaînement des pires instincts civilisés, c’est-à-dire à une mascarade hypocrite du droit du plus fort. Après bien des avanies, les survivants retournent à la vie primitive. Bien plus tard, la horde aperçoit les ruines de Paris. « Qu’est-ce que la civilisation ? », demande un enfant. « Un mot », répond un adulte.

Pourtant la palme revient à Régis Messac donc le roman « Quinzinzinzili » (1935) est un violent pamphlet contre le genre humain. C’est l’histoire pitoyable d’une poignée d’enfants, seuls rescapés d’une guerre où fut utilisée une arme décomposant l’air en gaz irrespirables. Un adulte les accompagne mais il les déteste et ne fait rien pour les aider lorsque, lâchés dans un monde désert et dévasté, ils sont réduits à se nourrir de taupes et de serpents. Si bien qu’au bout de quelques mois les survivants ont régressé à l’âge de pierre, ignorant comment faire un feu, ayant oublié une partie du langage et déformé le reste. Ils se sont même créé un dieu, mi-Père Noël mi-ogre, à qui ils rendent un culte grotesque au fond de leur caverne : Quinzinzinzili, corruption de la prière latine « Pater noster, qui es in caelis…» (Notre Père, qui êtes aux cieux…). Alors seulement, l’adulte s’intéresse à eux mais se contente de les observer avec un soin quasi anthropologique. Il note dans son journal l’évolution de la tribu, s’extasiant souvent de ses tâtonnements et de sa stupidité. Elle ne compte qu’une femelle et, la puberté étant précoce chez les primitifs, le rapport des forces s’oriente autour d’elle : coup sur coup ils découvrent l’amour, la jalousie et le meurtre. Et lorsque la nouvelle Eve accouche, l’adulte déplore cette issue car le spectacle que lui a offert la tribu évoque fort la société qu’il a connue et laisse mal augurer de l’avenir. Et il meurt en maudissant l’humanité, ce qui est dans la logique de cet ouvrage saisissant mais dont le caractère quelque peu tendancieux nuit au réalisme et à la portée.

5. LE BON CHOIX ET LE MAUVAIS

Remarquons tout d’abord que si une décision – fût-elle négative – engageant l’avenir de l’humanité ou du moins d’une partie de cette dernière, implique un minimum de réflexion sur l’idée de civilisation, cette réflexion a pour support le contraste entre la civilisation déchue et celle qui naît de ses cendres. Et ce contraste se nourrit soit de la simple différence entre les modes de vie pré et post-catastrophiques, soit de la réaction qui consiste à tout faire pour que les erreurs de jadis ne se répètent pas ; en fait, bien souvent, les deux se combinent. Le thème est le théâtre d’un conflit entre deux conceptions de la civilisation ou entre deux civilisations. Jusqu’ici ont été examinées les œuvres où l’ancien ordre a définitivement laissé la place au nouveau. Mais il y a aussi celles où il survit. Dès lors, les deux ne sont plus seulement en conflit intellectuel mais effectif et cette concurrence se nuance souvent d’un dualisme manichéen que nous avons déjà rencontré. Un exemple en raccourci est fourni par « Lucifer’s Hammer » (Le Marteau de Lucifer, 1977, inédit) de Larry Niven et Jerry Pournelle. Les dernières pages de cet énorme roman qui raconte la dévastation de la Terre par le noyau d’une comète, concernent le dilemme qui se pose à un groupe de rescapés. Disposant d’une centrale électrique, ils essuient de lourdes pertes pour repousser les assauts d’une secte qui veut détruire toute trace de l’ancienne technologie. En vaut-elle la peine ? S’ils l’abandonnent et deviennent agriculteurs, ils seront tranquilles mais régresseront. S’ils la défendent, leur survie sera dure mais la civilisation sera sauvée. Presque tous les avantages qu’elle procurait leur font cruellement défaut mais le maintien de l’installation est la garantie qu’ils les reconquerront tôt ou tard. Ils choisissent la seconde voie, l’assortissant de lois draconiennes et de la réduction en esclavage des prisonniers, et quelques années après la colonie est devenue prospère.

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