Alber Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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- Название:Le vingtième siècle: la vie électrique
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Dans l’encombrement des appareils, Philox Lorris n'aperçut pas d abord son collaborateur; à son grand étonnement, il entendit une voix de femme parlant vivement sur un ton de colère ; puis la voix de Sulfatin s’éleva non moins furieuse.
« Qui diable mon Sulfatin peut-il invectiver ainsi ? pensa Philox Lorris stupéfait et Hésitant un instant à avancer, partagé qu’il était entre la curiosité et la crainte d'être indiscret.
— Et d'abord, mon bon, disait la voix de femme, je vous dirai que vous commencez à m’ennuyer en m’appelant à tout instant au téléphonoscope ; c’est bien assez déjà de vous voir arriver tous les jours avec votre mine de savant renfrogné... Avec ça que votre conversation est amusante !... Tenez, j’en ai assez !
— Je n’ai pas la mine d'un de ces idiots qui tournent autour de vous au Molière-Palace... répliquait Sulfatin ; mais pas tant de raisons... Vous allez me dire tout de suite qui était ce monsieur qui vient de filer? Je veux le savoir !
— Je vous dis que j’en ai assez de vos scènes incessantes ! J’en ai assez, enfin, de votre surveillance par Télé ou par phonographe ! Savez-vous que vous m'insultez avec toutes vos machines qui notent mes faits et gestes ; je ne veux plus supporter ces façons ! On rit de moi au théâtre !
— Je ne ris pas, moi !
— Je ne puis faire un pas cliez moi, recevoir quelqu’un, causer avec des amis, sans que des appareils subrepticement braqués sur moi ne me photographient, ne phonoclichent mes faits et gestes... et alors,quand vous avez vos clichés, quand vos phonographes répètent ce qui s’est dit iei, ce sont des bouderies ou des scènes à n’en plus finir ! J’en ai assez !...
— Encore une fois, qui était ce monsieur?
— C’était monpédieure !... mon bottier!... mon notaire !... mon oncle !... mon grand-père !... mon neveu!... mon coifïeur !... s'écria la daine avec volubilité.
— Ne vous moquez pas de moi... Voyons, je vous en supplie, Sylvia, ma chère Sylvia ! rappelez-vous... »
M. Philox Lorris, avançant doucement, aperçut alors Sulfatin : il était seul, criant et gesticulant devant la grande plaque du Télé, dans laquelle ou distinguait une dame paraissant non moins émue que lui, une forte et plantureuse brune dans laquelle le savant reconnut l’étoile du Molière-Palace, Sylvia, la tragédienne-médium, qu'il avait vue quelquefois dans ses grands rôles des classiques arrangés.
«Eh bien ! eh bien ! se dit M. Philox Lorris, c'est done vrai ce qu’on m’a dit. Sulfatin se dérange ! Qui l’eût dit ! Qui l’eût cru ! »
Mais Sulfatin faiblissait maintenant, sa voix s’adoucissait ; plus de colère dans ses paroles, seulement un accent de reproche.
«Je vous demande seulement de m’expliquer... Mon Dieu, vous devriez

comprendre... Sylvia, je vous prie, rappelez-vous ce que vous me disiez naguère, ce que vous m’avez juré... »
La dame du Télé eut un accès de rire nerveux.
«Ce que j’ai juré ? serments de théâtre, monsieur, s il faut vous le dire pour en finir avec tontes vos scènes de jalousie, serments de théâtre ! Ça ne compte pas !
— Ça ne compte pas ! s'écria Sulfatin rugissant de fureur. Coquine!!!» Un grand bruit de cristal brisé fit bondir M. Philox Lorris, l’image de Sylvia disparut, la plaque du Télé éclata en morceaux. Sulfatin venait de lancer une chaise à travers le Télé et piétinait maintenant sur les débris.

« Coquine ! Gueuse ! Ah ! ça ne compte pas !... Tiens ! attrape ! » Philox Lorris se précipita sur son collaborateur :
« Sulfatin ! que faites-vous? Voyons, Sulfatin, j’en rougis pour vous ! C’est une honte ! »
Sulfatin s’arrêta brusquement. Ses traits contractés par la fureur se détendirent et il resta tout penaud devant Philox Lorris.
«Un accident, dit-il ; je crois que j’ai eu une rage de dents... il faudra que j’aille chez le dentiste.
— Vous ne savez pas ce que vous faites ! Vous laissez mes phonogrammes musicaux se détériorer sur votre balcon; et maintenant, vous cassez les appareils... Vous allez bien ! Mais il n’est pas question de cela, mon ami ; reprenez vos esprits et songeons à notre grande affaire... Où est Adrien La Iléronnière ?
— Je ne sais pas, balbutia Sulfatin, en passant la main sur son front, je ne l'ai pas vu.
— Mais sa présence est nécessaire, s'écria Philox Lorris, il nous le faut pour la démonstration de l'infaillibilité de notre produit... Est-ce désolant d'être aussi mal secondé que je le suis ! Mon fils est un niais sentimental, il n’aura jamais l’étoffe d'un savant passable... je renonce à l’espoir de voir jaillir en lui l’étincelle... Et voilà que vous, Sulfatin, vous que je croyais un second moi-même, vous vous occupez aussi de niaiseries! Voyons, qu’avez-vous fait de La Iléronnière ? Qu’avez-vous fait de votre ex-malade ?
— Je vais voir, je vais m’informer...
— Dépêchez-vous et revenez bien vite avec lui dans mon cabinet... M. Arsène des Marettes nous attend... Vite, voici la partie musicale qui tire à sa fin, je vais dire à Georges d’ajouter quelques morceaux.»
Pendant ce temps, pendant que Philox Lorris courait à la poursuite de Sulfatin, pendant la scène du Télé, M. Arsène des Marettes, resté seul,

s’était légèrement assoupi dans son fauteuil. L’illustre homme d État était fatigué, il venait de travailler fortement, pendant les vacances de la Chambre, d’abord à une édition phonographiéc de ses discours, pour laquelle il avait dû revoir un à un les phonogrammes originaux afin de modifier çà et là line intonation ou de perfectionner un mouvement oratoire ; puis à un grand ouvrage qu’il avait en train depuis de bien longues années, lequel grand ouvrage, outre l'énorme érudition qu’il exigeait, outre une quantité inouïe de recherches historiques, d’études documentaires, demandait à être longuement et fortement pensé, à être creusé en de profondes et solitaires méditations.
Cet ouvrage, d’un intérêt immense et universel, destiné à une Bibliothèque des Sciences sociales , portait ce titre magnifique :
HISTOIRE DES DÉSAGRÉMENTS
CAUSÉS a l’HOMme par la femme
depuis l'age de pierre jusqu’à nos jours
ÉTUDE SUR L’ÉTERNEL FÉMININ A TRAVERS LES SIÈCLES
SUBDIVISÉE EN PLU-lEURS PARTIES :
Livre I er. — Les fautes lointaines et leurs funestes conséquences.
Livre II. — Tyrannie hypocrite et domination ouverte.
Livre III. — Développement général des tendanr.es dominatrices dans la vie privée.
Livre IV. — Les époques troublé' s et leurs vraies causes. Siècles frivoles et sanglants.
Livre V. — Les reines du monde.
Livre VI. — Grand,ssement néfaste de la puissance féminine depuis l'accession de la femme aux fonctions publiques.
Est-il, nous le demandons, un sujet plus vaste et plus passionnant, qui soulève les plus importants problèmes et touche davantage aux éternelles préoccupations de la race humaine ? Cet ouvrage, qui prend l’homme à ses débuts et nous montre les longues et douloureuses conséquences de ses premières fautes, doit bouleverser toutes les notions de l’histoire. En réalité, M. Arsène des Marettes entend créer une nouvelle école historique, moins sèche, moins politique, plus réaliste et plus simple.
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