Vernor Vinge - Un feu sur l'abîme

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Un feu sur l'abîme: краткое содержание, описание и аннотация

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Un feu sur l’abîme Une expédition straumlienne, explorant une Archive dans la presque Transcendance, a déchaîné une Perversion sur la galaxie entière. Un unique navire est parvenu à fuir dans la nuit épouvantable. À travers l’espace, il fonce vers le centre de la galaxie, vers Les Lenteurs où l’on ne peut pas dépasser la vitesse de la lumière, où les systèmes informatiques les plus performants — même les si lentes intelligences biologiques — subissent une perte de leurs facultés. Il cherche un monde où se poser.
Les deux seuls survivants de l’expédition détiennent sans le savoir la clé du salut de millions de civilisations, dont certaines sont bien plus anciennes que l’humanité : ce sont deux enfants, Johanna et Jefri, abandonnés à eux-mêmes sur un monde médiéval, dont les conflits et les cruautés ne le cèdent en rien à ceux de la galaxie.
Et ceux qui voudraient les aider, et sauver du même coup la galaxie civilisée, se trouvent encore à des milliers d’années-lumière…
Un feu sur l’abîme

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Où suis-je ? Je devrais être heureux à propos de je ne sais quoi… Une victoire…

Il s’arrêta pour se regrouper. Au bout de quelques secondes, ses pensées comme sa douleur devinrent plus vives. Il allait rester comme cela au moins pendant quelques jours. Il fallait trouver de l’aide pour s’occuper de la créature. Il fallait la faire descendre à terre.

Le Seigneur Chambellan du Roi Sculpteur était un gandin en grande partie bedonnant. Pérégrin ne s’attendait pas à trouver un tel personnage à la cour du Sculpteur. Mais il se montra particulièrement coopérant lorsqu’il vit la créature. Il fit venir un médecin pour examiner le deux-pattes et, par la même occasion, Pérégrin. La créature avait repris quelques forces depuis deux jours, mais ne s’était livrée à aucune nouvelle manifestation de violence. Elle s’était laissé transporter à terre sans résistance. Quand elle tournait son museau plat vers Pérégrin pour le regarder, il sentait toute la haine impuissante que contenait son regard. Il toucha pensivement la tête de Bal… Le deux-pattes attendait visiblement son moment pour faire très mal.

Quelques minutes plus tard, les voyageurs, installés dans des chariots tirés par des kherporcs, roulaient sur la chaussée pavée qui conduisait aux remparts. Des soldats écartaient la foule pour leur frayer un passage. Scribe Jaqueramaphan, faisant le beau, saluait à droite et à gauche comme un héros. Pérégrin savait maintenant quel sentiment d’insécurité habitait ce timide. Il vivait sans doute en ce moment les instants les plus exaltants de toute son existence.

Même s’il l’avait voulu, Wickwrackbal n’aurait jamais pu être si démonstratif. Privé de l’un des tympans de Bal, il perdait, au moindre geste trop vif, la coordination de ses pensées. Vautré sur les coussins du chariot, il se contentait donc de regarder dans toutes les directions.

Excepté le port, la ville n’avait plus rien à voir avec ce qu’elle était dans son souvenir cinquante ans plus tôt. Presque partout ailleurs dans le monde, les lieux ne changeaient pas beaucoup en un demi-siècle. Un pèlerin retournant quelque part après cet intervalle de temps avait toutes les chances de trouver le spectacle monotone et répétitif. Mais ici… C’était véritablement effrayant.

L’énorme môle était nouveau. Le nombre des quais avait doublé, et ils abritaient des multicoques arborant des pavillons qu’il n’avait jamais rencontrés dans cette région du monde. La route existait déjà à l’époque, mais beaucoup plus étroite, avec deux bons tiers de carrefours en moins. Les remparts servaient alors davantage à empêcher les kherporcs et les poulgrens de sortir qu’à se protéger des envahisseurs. Aujourd’hui, ils faisaient plus de trois mètres de haut, et leur pierre noire s’étendait à perte de vue. De même, les soldats, presque inexistants à l’époque, étaient maintenant visibles partout. Ces changements n’auguraient rien de bon. Il sentit un serrement au creux de l’estomac de Bal. La guerre et les soldats apportaient toujours le malheur.

Ils franchirent les portes de la ville et traversèrent un énorme marché qui occupait plusieurs hectares. Les allées ne faisaient que quinze mètres de large, et elles étaient rendues encore plus étroites là où les étalages de vêtements, de meubles ou de fruits empiétaient sur la chaussée. Des odeurs d’épices, de nourriture et de vernis divers flottaient dans l’air. La foule était si dense, à certains endroits, que les marchandages en devenaient monstrueux. Pérégrin faillit tourner de l’œil. Par bonheur, ils s’engagèrent bientôt dans une petite rue latérale qui zigzaguait à travers des rangées de bâtiments partiellement en bois. Au-delà des toits se profilaient d’impressionnantes fortifications. Dix minutes plus tard, ils entrèrent dans la cour du château.

Ils descendirent des chariots, et le Seigneur Chambellan fit mettre le deux-pattes sur un brancard.

— Le Sculpteur est ici ? Il va nous recevoir ? demanda Scribe.

Le fonctionnaire se mit à rire.

— C’est elle qu’il faut dire. Le Sculpteur a changé de genre il y a plus de dix ans.

Les têtes de Pérégrin se tournèrent vivement, de surprise. Qu’est-ce que cela signifiait au juste ? La plupart des meutes changent de composition avec le temps, mais il n’avait jamais entendu désigner le Sculpteur autrement qu’au masculin. Il faillit ne pas entendre ce que le Seigneur Chambellan lui dit ensuite.

— Mieux encore. Elle est ici avec son conseil au complet, pour voir… ce que vous avez ramené. Suivez-moi.

Il fit signe aux gardes de s’écarter.

Ils prirent un couloir presque assez large pour laisser passer deux meutes de front. Le chambellan marchait en tête, suivi des voyageurs et du médecin accompagnant le brancard de la créature. Les murs étaient hauts, et décorés de panneaux aux incrustations d’argent. Tout était de plus en plus grandiose et étonnant. Il n’y avait aucune sculpture, et tout ce qu’ils voyaient semblait dater de plusieurs siècles.

Mais il y avait des tableaux aux murs. Pérégrin fit un faux pas lorsqu’il vit le premier d’entre eux, et il entendit Scribe étouffer une exclamation derrière lui. Pérégrin avait vu des peintures dans le monde entier. Habituellement, les gens des tropiques préféraient les fresques abstraites, à base de grands badigeons aux couleurs psychédéliques. Les insulaires des mers du Sud n’avaient jamais inventé la perspective. Dans leurs aquarelles, les objets distants flottaient simplement dans la partie supérieure du tableau. Dans la République des Longs Lacs, c’était la peinture figurative qui avait actuellement la faveur des connaisseurs, en particulier les tableaux multiples, qui offraient à la meute une vue globale.

Mais Pérégrin n’avait jamais rien vu de pareil. Les tableaux étaient des mosaïques composées de carrés de céramique n’excédant pas un demi-centimètre de côté. Il n’y avait pas de couleurs, mais quatre nuances de gris. À plus d’un mètre de distance, on n’apercevait plus les contours des carrés, et… c’étaient les plus beaux paysages que Pérégrin eût jamais vus. Tous les tableaux représentaient des panoramas que l’on pouvait contempler à partir des hauteurs environnant le Sculpteur. N’eût été l’absence de couleurs, ils auraient pu faire figure de fenêtres. Le bas de chaque représentation était bordé d’un cadre rectangulaire, mais le haut n’avait pas de contours réguliers. La mosaïque se perdait à l’horizon. Et les panneaux muraux remplaçaient le ciel.

— Dites donc, l’ami, je croyais que vous vouliez voir le Sculpteur.

La remarque s’adressait à Scribe. Jaqueramaphan s’était réparti dans tout le couloir, chacun de lui assis devant un tableau différent. Il tourna une tête vers le chambellan pour dire d’une voix émue :

— Mort de mon âme ! C’est comme si j’étais Dieu ! J’ai l’impression d’avoir un membre sur chaque colline et de tout voir en même temps !

Mais il se releva et suivit les autres au petit trot.

Le couloir aboutissait à une vaste salle de réunion, la plus grande que Pérégrin eût jamais vue.

— Il n’y a rien de comparable dans toute la République, déclara Scribe avec admiration en levant la tête pour contempler les trois rangées de balcons.

Ils étaient seuls au centre avec la créature.

— Hum.

Outre le chambellan et le médecin, cinq meutes occupaient déjà la salle, et d’autres étaient en train d’arriver. La plupart de leurs membres étaient vêtus comme les nobles de la République, avec une profusion de bijoux et de fourrures. Quelques-uns portaient la jaquette toute simple déjà très répandue lors de son dernier voyage. Pérégrin soupira. La petite colonie du Sculpteur était devenue une cité, et une nation-État. Il se demandait si le roi – ou plutôt la reine – possédait maintenant un réel pouvoir. Fixant Scribe du regard, il lui ordonna en parléfin :

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