• Пожаловаться

Iain Banks: L'usage des armes

Здесь есть возможность читать онлайн «Iain Banks: L'usage des armes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1992, ISBN: 2-221-07169-7, издательство: Robert Laffont, категория: Космическая фантастика / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Iain Banks L'usage des armes

L'usage des armes: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'usage des armes»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Cheradenine Zakalwe — ou du moins l’homme qui se fait appeler ainsi — est l’un des agents les plus efficaces de la Culture. Et Diziet Sma éminente figure de la Culture, l’utilise à des fins mystérieuses, quelquefois paradoxales. Dans le cadre de , une branche de . Qu’est-ce que la Culture ? Une immense société galactique, pacifiste en son principe mais redoutable si on l’attaque, multiforme, anarchiste, tolérante, éthique et cynique. Elle est composée d’humains, d’Intelligences artificielles et d’espèces étrangères qui ont accepté ses valeurs. La a la prétention de faire évoluer lentement mais sûrement les civilisations étrangères qu’elle rencontre au fur et à mesure de son expansion. C’est le rôle du d’évaluer et d’infiltrer les sociétés nouvellement découvertes. Et dans les cas extrêmes, c’est à d’intervenir, au besoin par la violence. Cheradenine Zakalwe est l’une des armes de . C’est le héros de L’usage des armes, qui est à la fois un roman d’aventures et une œuvre littéraire éblouissante, d’une perversité toute britannique.

Iain Banks: другие книги автора


Кто написал L'usage des armes? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

L'usage des armes — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'usage des armes», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— De quoi s’agit-il, Maikril ? s’enquit-elle.

— C’est le photographe du System Times, l’informa doucement le majordome.

Comme elle se relevait, lui-même se redressa afin que son menton parvienne au niveau des épaules nues de la jeune femme.

— Il s’avoue donc vaincu ? sourit-elle.

— C’est ce qu’il me semble, madame. Il demande audience.

Elle rit.

— Comme c’est bien formulé. Combien en avons-nous obtenu, cette fois ?

Le majordome se rapprocha un peu en jetant un regard inquiet à l’un des hralzs, qui lui montrait les dents en grondant.

— Trente-deux caméras, madame ; plus de cent appareils photos.

Avec des mines de conspirateur, elle colla sa bouche contre l’oreille du majordome et dit :

— Sans compter ce que nous avons trouvé sur nos invités.

— C’est juste, madame.

— Je recevrai donc cette personne… Homme ou femme ?

— Homme, madame.

— Je le recevrai, donc, mais plus tard. Dites-lui qu’il attende dix minutes, et venez me le rappeler dans vingt. Ce sera dans l’atrium ouest.

Elle jeta un regard à son unique bracelet de platine. Reconnaissant sa rétine, un minuscule projecteur travesti en émeraude afficha brièvement un plan holo de l’ancienne centrale électrique, en deux cônes de lumière visant directement ses yeux.

— Bien, madame, répondit Maikril.

Elle effleura son bras et reprit :

— On se dirige vers l’arboretum, d’accord ?

Le majordome hocha imperceptiblement la tête en signe qu’il avait entendu. Elle se retourna à regret vers sa petite cour, les mains jointes comme pour implorer leur pardon.

— Je suis navrée. Voulez-vous bien m’excuser un instant ?

Elle inclina la tête sur le côté en souriant.

— Salut ! Bonjour ! Coucou ! Ça va ?

Ils traversèrent rapidement la foule des invités, dépassèrent les arcs-en-ciel grisâtres des geysers à drogues ainsi que les vasques clapotantes des fontaines à vin. Elle ouvrait la marche et avançait du pas vif que lui permettaient ses longues jambes, tandis que le majordome s’efforçait de suivre. Elle répondait d’un geste à ceux qui la saluaient : il y avait des ministres en exercice accompagnés de leur ombre, des dignitaires et des attachés étrangers, des stars des médias de toutes confessions, des révolutionnaires et des officiers de marine, des capitaines d’industrie et des rois du commerce suivis de leurs actionnaires, d’une richesse encore plus extravagante. Les hralzs claquaient des mâchoires sans grande conviction sur les talons du majordome ; gauches quand leurs griffes dérapaient sur le sol de mica poli, ils faisaient un bond en avant lorsqu’ils rencontraient un des nombreux tapis sans prix jetés çà et là dans la salle des turbines.

Arrivée devant les marches de l’arboretum, à l’abri des regards derrière le boîtier de la dynamo située à l’extrême est, elle fit une pause, remercia le majordome, chassa les hralzs, tapota sa chevelure parfaite, lissa sa robe pourtant impeccablement lisse et s’assura que l’unique pierre blanche sertie sur son écharpe noire était bien centrée. Puis elle descendit vers les hautes portes de l’arboretum.

En haut des marches, un des hralzs se mit à gémir en se dressant plusieurs fois sur ses pattes arrière, les yeux humides.

Irritée, elle se retourna.

— Couché, Ricochet ! Va-t’en !

L’animal baissa la tête et s’éloigna sans cesser de pousser sa plainte nasillarde.

Elle referma doucement les portes derrière elle, admirant la masse paisible de feuillage luxuriant que l’arboretum offrait à ses regards.

À l’extérieur de la haute voûte de cristal formant le demi-dôme, il faisait nuit noire. Dans l’arboretum, de petites lumières vives brûlaient sur de grands mâts, projetant des ombres nettes et dentelées entre les plantes massées. L’atmosphère était tiède, et sentait la terre et la sève. Elle inspira profondément et entreprit de traverser la serre.

— Bonjour.

L’homme fit volte-face et la découvrit debout derrière lui, adossée à un mât lumineux, les bras croisés, lèvres et yeux également souriants. Ses cheveux étaient du même bleu-noir que ses pupilles ; elle avait la peau couleur fauve, et elle était plus mince que dans les bulletins d’information alors que, grande comme elle l’était, elle aurait pu être en fait solidement charpentée. Quant à lui, il était grand, extrêmement mince, et d’une pâleur bien peu en vogue ; la plupart des gens auraient trouvé ses yeux trop rapprochés.

Il contempla la feuille au dessin délicat qu’il tenait à la main, une main d’allure fragile, puis la lâcha ; souriant d’un air hésitant, il émergea du buisson excessivement fleuri qu’il était allé examiner. Il se frotta les mains, apparemment intimidé.

— Je m’excuse, je…, fit-il avec un geste nerveux.

— Ce n’est rien, dit-elle en tendant une main, qu’il serra. Vous êtes bien Relstoch Sessupin, n’est-ce pas ?

— Euh… oui, répondit-il, manifestement surpris.

Il tenait toujours la main de la jeune femme. Il s’en rendit compte et la relâcha promptement, l’air encore plus mal à l’aise.

— Diziet Sma.

Sans le quitter des yeux, elle inclina légèrement la tête, très lentement, et ses cheveux se balancèrent sur ses épaules.

— Oui, je sais, bien sûr. Euh… ravi de faire votre connaissance.

— C’est bien, fit-elle en hochant la tête. Moi de même. J’ai entendu ce que vous faites.

— Ah ! (Il prit un air de contentement juvénile et frappa dans ses mains sans même paraître s’en rendre compte.) Ah ! C’est très…

— Je n’ai pas dit que j’avais apprécié, coupa-t-elle.

Son sourire n’étirait plus qu’un coin de sa bouche.

— Ah.

Déconfiture.

Quelle cruauté.

Toutefois, j’apprécie ; j’apprécie même beaucoup, reprit-elle, et voilà que tout à coup son visage exprimait une espèce de contrition amusée, presque complice.

Il éclata de rire, et elle sentit quelque chose se décontracter en elle. Tout allait bien se passer entre eux.

— Je me suis demandé pourquoi on m’invitait, vous savez, confessa-t-il. (Dans ses yeux profondément enfoncés s’alluma une lueur nouvelle.) Tout le monde ici a l’air si… (un haussement d’épaules) si important. C’est pour cela que je…

Il indiqua maladroitement la plante qu’il était en train d’observer à son arrivée.

— À vos yeux, un compositeur n’est donc pas quelqu’un d’important ? demanda-t-elle en se moquant gentiment de lui.

— Ma foi… à côté de tous ces politiciens, ces amiraux, ces hommes d’affaires… En termes de pouvoir, je veux dire… Et puis, je ne suis même pas très connu dans ma partie. J’aurais plutôt pensé à Savntreig, ou bien Khu, ou encore…

Elle acquiesça :

— Ce sont des gens qui ont, en effet, très bien composé leur carrière.

Il observa un bref silence, puis partit d’un petit rire et baissa les yeux. Il avait des cheveux très fins qui brillaient sous l’éclat du mât lumineux. Ce fut au tour de Sma de succomber à son rire. Elle songea qu’il valait peut-être mieux lui parler de la commission tout de suite, sans attendre leur prochaine rencontre. Ce jour-là, elle ferait en sorte que l’assistance soit moins nombreuse (même si, pour le moment, ladite assistance demeurait relativement lointaine), et l’ambiance un peu plus amicale… Mais peut-être attendrait-elle d’avoir avec lui une entrevue en tête à tête, une fois qu’elle serait sûre de le tenir sous son charme.

Combien de temps devait-elle faire durer ? Elle voulait cet homme, mais cela prendrait tellement plus d’importance si cela venait au terme d’une belle amitié ; l’échange interminable et exquis de confidences de plus en plus intimes, la lente accumulation d’expériences partagées, la langoureuse spirale de la danse de la séduction, l’incessant ballet d’avant en arrière, d’avant en arrière, toujours plus près, jusqu’à ce que la paresse se sublime dans la chaleur engloutissante de la récompense finale.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'usage des armes»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'usage des armes» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «L'usage des armes»

Обсуждение, отзывы о книге «L'usage des armes» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.