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Iain Banks: L'usage des armes

Здесь есть возможность читать онлайн «Iain Banks: L'usage des armes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1992, ISBN: 2-221-07169-7, издательство: Robert Laffont, категория: Космическая фантастика / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Iain Banks L'usage des armes

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Cheradenine Zakalwe — ou du moins l’homme qui se fait appeler ainsi — est l’un des agents les plus efficaces de la Culture. Et Diziet Sma éminente figure de la Culture, l’utilise à des fins mystérieuses, quelquefois paradoxales. Dans le cadre de , une branche de . Qu’est-ce que la Culture ? Une immense société galactique, pacifiste en son principe mais redoutable si on l’attaque, multiforme, anarchiste, tolérante, éthique et cynique. Elle est composée d’humains, d’Intelligences artificielles et d’espèces étrangères qui ont accepté ses valeurs. La a la prétention de faire évoluer lentement mais sûrement les civilisations étrangères qu’elle rencontre au fur et à mesure de son expansion. C’est le rôle du d’évaluer et d’infiltrer les sociétés nouvellement découvertes. Et dans les cas extrêmes, c’est à d’intervenir, au besoin par la violence. Cheradenine Zakalwe est l’une des armes de . C’est le héros de L’usage des armes, qui est à la fois un roman d’aventures et une œuvre littéraire éblouissante, d’une perversité toute britannique.

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Certains murs s’ornaient de fresques, défraîchies mais toujours impressionnantes, qui représentaient pour la plupart des champs de bataille ; d’autres cloisons, peintes en blanc, supportaient d’énormes mandalas formés d’armes anciennes : par centaines, lances, couteaux, épées, boucliers, piques, masses, bolas et flèches formaient de gigantesques volutes de lames piquetées évoquant les débris d’une explosion inconcevablement symétrique. Des armes à feu rongées par la rouille pointaient l’une vers l’autre d’un air important au-dessus de cheminées condamnées.

On voyait également aux murs un ou deux tableaux aux couleurs passées ainsi que quelques tapisseries effrangées, mais il y aurait eu la place d’en accrocher beaucoup d’autres. De hautes fenêtres triangulaires aux vitres colorées jetaient des coins de lumière sur la mosaïque et les boiseries. Les murs de pierre blanche s’achevaient au faîte par des piliers rouges supportant de colossales poutres de bois noir, qui se rejoignaient sur toute la longueur de la salle comme une tente géante formée de doigts anguleux.

Le jeune homme redressa d’un coup de pied un fauteuil ancien et s’y laissa tomber.

— De quel sang pur parles-tu ? dit-il.

Il posa une main sur la grande table et passa l’autre sur le dessus de sa tête, comme pour peigner de ses doigts une longue et épaisse chevelure, alors qu’il avait en réalité le crâne rasé.

— Hein ? fit la voix, qui semblait venir de dessous la table à côté de laquelle le jeune homme avait pris place.

— Quels liens as-tu jamais eus avec l’aristocratie, vieil ivrogne ?

Le jeune homme se frotta les yeux de ses poings, puis, ouvrant les mains, massa le reste de son visage.

Il y eut un silence prolongé.

— Eh bien, un jour, j’ai été mordu par une princesse.

Le jeune homme leva les yeux au plafond aux poutres apparentes et émit un reniflement.

— Preuve insuffisante.

Il se leva et ressortit sur le balcon. Là, il s’empara d’une paire de jumelles posées sur la balustrade et les porta à ses yeux. Il fit entendre un claquement de langue désapprobateur puis, d’un pas mal assuré, revint vers les portes-fenêtres prendre appui contre le chambranle afin de stabiliser l’instrument. Ensuite il s’acharna sur la mise au point, puis secoua la tête et reposa l’instrument sur le balcon avant de croiser les bras et, adossé au mur, de reporter son regard sur la cité.

La cité recuite ; toitures brunes et pignons inégaux, tels des croûtes et des quignons de pain ; et la poussière, comme de la farine.

Alors, en un instant, sous l’impact de la réminiscence, le panorama qui miroitait devant lui vira au gris puis au noir, et il se remémora d’autres citadelles (le village de toile condamné, sur le champ de manœuvres, sous ses vitres qui tremblaient ; la jeune fille – à présent défunte – pelotonnée dans un fauteuil, au cœur d’une tour du Palais d’Hiver). Il frissonna malgré la chaleur et repoussa ces souvenirs.

— Et toi ?

Le jeune homme regarda vers l’intérieur de la pièce.

— Quoi ?

— As-tu jamais eu quelque lien avec… euh… ceux qui nous sont supérieurs ?

Le jeune homme eut brusquement l’air sérieux.

— J’ai…, commença-t-il. (Puis il hésita, mais finit par poursuivre :) J’ai connu autrefois quelqu’un qui… était presque une princesse. Et j’ai porté en moi une partie d’elle pendant un certain temps.

— Tu veux répéter ? Tu as porté… ?

— Une partie d’elle en moi pendant un certain temps.

Une pause. Puis, poliment :

— Est-ce que ça n’aurait pas dû être le contraire ?

Le jeune homme haussa les épaules.

— Nous avions des rapports assez peu conventionnels.

Il se retourna vers la ville, cherchant des yeux de la fumée, des animaux, des oiseaux, n’importe quoi pourvu que cela bouge, mais le spectacle qu’il avait sous les yeux aurait tout aussi bien pu être un décor peint. Seul l’air se mouvait, et faisait chatoyer l’ensemble. Il songea qu’en faisant ondoyer une toile de fond, on pouvait parvenir exactement au même résultat, puis abandonna cette idée.

— Tu vois quelque chose ? grommela la voix sous la table.

Pour toute réponse, le jeune homme passa la main par l’ouverture de sa veste et se frotta la poitrine à travers sa chemise. C’était une veste de général, bien qu’il ne soit pas général.

Il s’éloigna à nouveau de la fenêtre et s’empara d’une grande carafe posée sur une des tables basses, contre le mur. Il l’éleva au-dessus de sa tête et, les yeux fermés, le visage tourné vers le plafond, la renversa consciencieusement. Comme elle ne contenait pas d’eau, rien ne se passa. Le jeune homme soupira, considéra brièvement le navire aux voiles gonflées qui ornait le flanc de la cruche vide, puis reposa celle-ci sur la table, à l’endroit exact où il l’avait trouvée.

Il secoua la tête, tourna les talons et marcha à grands pas vers l’une des deux cheminées géantes que comptait la salle. Là, il se hissa sur son vaste manteau, où il scruta intensément l’une des armes anciennes accrochées au mur : un énorme fusil au canon évasé, pourvu d’un fût décoré et d’un mécanisme de mise à feu apparent. Il voulut détacher de force le tromblon de la maçonnerie, mais il était trop bien arrimé. Au bout d’un moment, il renonça et sauta sur le sol, chancelant quelque peu à l’atterrissage.

— Tu vois quelque chose ? fit à nouveau la voix d’un ton plein d’espoir.

Le jeune homme tourna le dos à la cheminée et s’avança prudemment vers un angle de la salle, où se dressait un long buffet sculpté tout encombré de bouteilles, de même que le parquet à cet endroit-là. Il fouilla dans cette collection de bouteilles, pour la plupart brisées et en majorité vides, jusqu’à en trouver une intacte et pleine. Cela fait, il s’assit précautionneusement par terre, cassa le goulot sur le pied d’une chaise voisine et versa dans sa bouche la quantité de liquide qui ne s’était répandue ni sur ses vêtements ni sur la mosaïque, c’est-à-dire environ la moitié. Il toussa, crachota, reposa la bouteille sur le sol, puis l’expédia d’un coup de pied sous le buffet en se relevant.

Il se dirigea vers un autre coin de la pièce, où se trouvait un gros tas de vêtements et d’armes, ramassa un fusil et le débarrassa du fouillis de sangles, des manches et des ceinturons qui le retenaient. Il l’examina, puis le rejeta sur la pile. Il dut écarter plusieurs centaines de petits magasins vides pour atteindre un autre fusil, qu’il dédaigna pourtant à son tour. Il en choisit deux autres, les inspecta, puis en passa un à son épaule tout en déposant l’autre sur une commode par-dessus laquelle on avait jeté un tapis. Il continua son inspection jusqu’à ce qu’il ait trois fusils en bandoulière et que la commode soit pratiquement couverte de munitions et d’armes en pièces détachées. Il poussa tout ce matériel dans un sac de toile solide et taché d’huile, qu’il laissa tomber au sol.

— Non, dit-il.

À ce moment-là retentit un sourd grondement, indéterminé et impossible à localiser, un son appartenant davantage à la terre qu’à l’air. La voix sous la table marmonna quelque chose.

Le jeune homme alla à la porte-fenêtre et déposa ses armes sur le plancher.

Il resta là un moment, à regarder au-dehors.

— Hé ! fit la voix sous la table. Tu m’aides à me relever ? Je suis sous la table.

— Et que fais-tu sous la table, Cullis ? dit le jeune homme en s’agenouillant pour examiner les armes ; il en tapota les indicateurs, tourna des cadrans, modifia des réglages et regarda dans les viseurs en fermant l’œil à demi.

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