William Gibson - Comte Zéro

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Turner, mercenaire, « aide » les transfuges des multinationales à déserter leur poste. Cette fois, il a pour mission de récupérer le cerveau de la biotechnologie de Mass-Neotek.
Marly, acheteuse d’art à Paris, est engagée par un milliardaire excentrique afin de retrouver l’origine de mystérieuses et fascinantes créations apparues subitement sur le marché.
Bobby, ou
, jeune et intrépide pirate de logiciel, opère dans les faubourgs de la Conurb. Il va se laisser entraîner par sa curiosité dans les dédales du cyberspace.
Le cyberspace, c’est l’univers artificiel des réseaux informatiques, le monde qui était déjà celui de
. Et c’est là que leurs destins vont se croiser.
.

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— Je sais pas, dit Jammeur, on a quantité de potes dans cet immeuble…

— On avait. (Beauvoir reposa le fusil et se mit à charger un Nambu automatique.) La plupart des gens à ce niveau et celui du dessous se sont fait acheter cet après-midi. En liquide. À pleins sacs. Il y a bien eu quelques réticents mais pas assez.

— Ça ne rime à rien, intervint Jackie, qui retira de la main de Jammeur son verre de scotch pour le vider d’un trait. Qu’est-ce qu’on a qui puisse faire envie à ce point ?

— Hé, dit Bobby, n’oubliez pas, ils ne savent sans doute pas que ces Lobos m’ont piqué ce brise-glace. Peut-être que c’est tout ce qu’ils veulent.

— Non, dit Beauvoir en insérant d’un coup sec le chargeur dans le Nambu, parce qu’ils ne pouvaient pas savoir que tu ne l’avais pas planqué chez ta mère, pas vrai ?

— Mais peut-être qu’ils sont allés voir…

— Dans ce cas, comment savaient-ils que Lucas ne le transportait pas à bord d’Ahmed ? remarqua Jammeur en regagnant le bar.

— Le Finnois croyait aussi que quelqu’un avait envoyé ces trois ninjas pour le liquider, reprit Bobby.

Quoique, il a bien dit qu’ils avaient amené de quoi le faire répondre aux questions, avant…

— Maas, encore, dit Beauvoir. Quel que soit l’instigateur initial, tel est le marché avec les Koulos et les Gothiks. On en saurait plus si Alix le Lobo n’était pas monté sur ses grands chevaux en refusant de parlementer avec Raymond. Pas question de bosser de concert avec les Koulos détestés. Autant qu’aient pu en saisir nos cow-boys, l’armée dehors est là pour vous empêcher de sortir. Et pour empêcher les gars comme moi d’entrer. Des gars avec des armes et tout le reste. (Il tendit à Jackie le Nambu chargé puis, se tournant vers Bobby :) Tu sais comment t’en servir ?

— Bien sûr, mentit ce dernier.

— Non, fit Jammeur. On a assez d’ennuis comme ça sans l’armer, lui. Bon Dieu…

— Tout ce que cela me suggère, poursuivit Beauvoir, c’est qu’on peut s’attendre à voir quelqu’un d’autre nous tomber dessus. Quelqu’un d’un rien plus professionnel…

— À moins qu’ils décident tout simplement de faire sauter l’Hyper, une bonne fois pour toutes, dit Jammeur, et tous ces zombies avec…

— Non, le coupa Bobby, ils l’auraient déjà fait, sans problème.

Tous le regardèrent.

— Accordez ça au gamin, fit Jackie. Il sait à quoi s’en tenir.

Une demi-heure de passée et Jammeur lorgnait Beauvoir, l’air maussade.

— Je dois te reconnaître ça. C’est vraiment le plan le plus tordu dont j’aie entendu parler depuis un bout de temps.

— Ouais, Beauvoir, intervint Bobby, pourquoi ne pas simplement remonter par le conduit de ventilation, se glisser sur le toit et repasser sur l’immeuble d’à côté ? En utilisant la ligne par laquelle t’es venu.

— Il y a autant de Koulos sur le toit que de mouches sur une merde, dit Beauvoir. Certains pourraient même avoir assez de cervelle pour retrouver la trappe que j’ai ouverte pour descendre ici. J’ai laissé derrière moi une ou deux micromines à fragmentation… (Il eut un sourire sans joie.) À part ça, l’immeuble à côté est plus haut. J’ai dû monter sur son toit puis tirer mon filin de monomol vers le bas pour descendre sur celui-ci. Pas question de se hisser à la main sur un filament monomoléculaire ; tu te trancherais les doigts.

— Alors, comment tu comptes sortir d’ici, bordel ? dit Bobby.

— Laisse tomber, Bobby, fit Jackie, tranquillement. Beauvoir a fait ce qu’il avait à faire. Maintenant, il est embarqué dans la même galère que nous, et on est armés.

— Bobby, dit Beauvoir, pourquoi ne pas nous récapituler tout le plan, voir si on a saisi ?

Bobby eut la désagréable impression que Beauvoir voulait s’assurer qu’il l’avait lui-même compris, mais il s’adossa néanmoins contre le bar et commença.

— On s’est tous armés jusqu’aux dents et on attend, d’accord ? Jammeur et moi, on sort avec la console faire un tour en éclaireurs dans la matrice, peut-être qu’on aura une idée de ce qui se passe…

— Pour ça, je crois que je peux me débrouiller tout seul, dit Jammeur.

— Merde ! (Bobby avait quitté le bar.) C’est Beauvoir qui l’a dit ! Je veux y aller, je veux me brancher ! Comment veut-on que j’arrive à apprendre quoi que ce soit ?

— T’occupe, Bobby, dit Jackie. Tu y vas.

— Okay, fit Bobby, bougon. Bon, alors, tôt ou tard, les gars qui ont engagé Gothiks et Koulos pour nous bloquer ici, ils vont bien finir par nous cueillir. Dès qu’ils se pointent, on les coince. On en garde au moins un de vivant. En même temps, on fait une sortie, les Goths et toute la bande, ils s’attendent pas à nous voir autant armés, alors on gagne la rue, direction la Zupe…

— Je pense que ça règle la question, dit Jammeur, en traversant d’un pas nonchalant la moquette vers la porte verrouillée fermée par le rideau. Je crois que ça résume à peu près tout. (Il appuya le pouce contre la plaque de la serrure à code et entrouvrit la porte.) Hé ! toi, lança-t-il. Non, pas toi ! Toi, avec le galurin ! Ramène ta fraise par ici. Je voudrais causer…

Le faisceau rouge, mince comme un crayon, transperça porte et rideau, deux des doigts de Jammeur et clignota sur le bar. Une bouteille explosa, son contenu se répandit dans un nuage de vapeur et d’esters vaporisés. Jammeur laissa la porte se refermer, fixa sa main ruinée puis se laissa lourdement choir sur la moquette. La boîte s’emplit lentement de l’odeur d’arbre de Noël du gin bouilli. Beauvoir saisit sur le comptoir une bouteille chromée d’eau de Seltz pour en arroser le rideau fumant jusqu’à ce que la cartouche de CO 2soit épuisée et que le jet faiblisse.

— T’as de la veine, Bobby, dit Beauvoir en jetant la bouteille par-dessus son épaule, pasque le frangin Jammeur, il risque plus de pianoter sur un clavier…

Agenouillée, Jackie poussait des gloussements en examinant la main de Jammeur. Bobby aperçut un bout de chair cautérisée puis détourna rapidement les yeux.

LE WIG

— Tu sais, dit Rez, pendue tête en bas devant Marly, c’est strictement pas mes oignons mais est-ce que quelqu’un t’attend, par hasard, quand on arrivera ? Je veux dire, je veux bien te conduire là-bas, sans problème, et si jamais tu peux pas y accéder, je te ramène au terminal de la JAL. Mais si personne veut te laisser entrer, moi, je sais pas combien de temps j’ai envie de traîner dans le coin. Ce truc est une épave et il y a pas mal de types bizarres qui traînent dans c’te carcasse.

Rez – ou Thérèse, comme l’avait déduit Marly de la licence de pilote plastifiée fixée sur la console de la Douce Jane – Rez avait retiré sa tunique en toile pour le voyage. Abrutie par l’arc-en-ciel de timbres que Rez lui avait collés le long du poignet pour contrer la nausée convulsive due au syndrome d’adaptation spatiale, Marly fixait la rose tatouée. Elle avait été exécutée dans un style japonais vieux de plusieurs siècles et Marly décida, encore dans les vapes, qu’elle lui plaisait bien. Qu’en fait, Rez aussi lui plaisait bien, Rez qui était à la fois dure et gamine, et pleine d’attentions pour son étrange passagère. Rez avait admiré sa veste en cuir et son sac, avant de les fourrer dans une espèce d’étroit filet en nylon déjà bourré de cassettes, de bouquins imprimés et de linge sale.

— Je ne sais pas, parvint à prononcer Marly, je pourrai toujours essayer d’entrer…

— Tu sais ce que c’est que ce truc, frangine ? Rez lui ajustait le filet anti-g autour des épaules et des aisselles.

Marly plissa les yeux.

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