William Gibson - Mona Lisa s'éclate

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Mona Lisa s'éclate: краткое содержание, описание и аннотация

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Une nouvelle macroforme est apparue dans le Conurb :
. Un gigantesque empilement de biopuces capables de reconstituer tous les savoirs, toutes les données de l’univers. Un fantastique instrument de pouvoir !
Tous les pirates de cyberspace sont à sa recherche. Mais qui le détient réellement ? Bobby, un génie du logiciel ? Dame 3Jane, l’héritière clonée de l’empire Tessier-Ashpool ? Ou Angie, vedette de cinéma, fille du savant Mitchell, le célèbre créateur des biopuces ?
L’enjeu est de taille ! Ils l’ignorent encore mais celui qui, au risque de sa vie, saura se rendre maître de l’aleph possèdera les clés d’un monde nouveau, un monde au-delà de l’humanité…

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— C’est ça ? demanda-t-il à Gentry. Ce que tu as toujours cherché ?

— Non. Je te l’ai dit. Ce n’est qu’un point nodal. Une macroforme. Un modèle…

— Il a cette maison, là-bas, comme un château, avec de l’herbe et des arbres, le Ciel…

— Il a bien plus que ça. Un univers entier en plus. Ça, ce n’était qu’une reconstitution élaborée pour une stim publicitaire. Ce qu’il détient, c’est un résumé de l’ensemble complet des données constituant le cyberspace. Malgré tout, c’est plus proche du but que tout ce que j’ai obtenu jusqu’ici… Il ne t’a pas dit pourquoi il était là-bas ?

— J’lui ai pas demandé.

— Alors, il faudra que tu y retournes.

— Eh, Gentry. Écoute voir… Cet hélico, il va revenir. Il va revenir avec deux glisseurs bourrés de ces types que l’Oiseau a dit qu’y ressemblaient à des soldats. C’est pas à nous qu’ils en veulent, mec. C’est à lui.

— Peut-être bien. Peut-être que c’est à nous.

— Non. Il m’a même prévenu, mec. Il a dit que si jamais quelqu’un venait le chercher, on serait dans une belle merde et qu’il faudrait aussitôt le brancher sur la matrice.

Gentry baissa les yeux sur les deux connecteurs qu’il avait toujours dans la main.

— On va lui parler, la Ruse. Tu vas y retourner : mais ce coup-ci, je t’accompagne.

29. VOYAGE D’HIVER

Pétale avait finalement accepté, mais seulement parce qu’elle lui avait suggéré de passer un coup de fil à son père pour lui demander la permission. Ce qui l’avait contraint à sortir, d’un pas réticent et l’air malheureux, à la recherche de Swain, et quand il était revenu, pas plus gai, la réponse avait été oui. Engoncée sous plusieurs couches de ce qu’elle avait de plus chaud dans sa garde-robe, elle attendait dans l’antichambre aux murs blancs, étudiant les gravures de chasse pendant que Pétale faisait la leçon au type rubicond (qui s’appelait Dick) derrière les portes fermées. Elle ne pouvait distinguer les mots précis, seulement un lent torrent d’admonestations. La platine Maas-Neotek était dans sa poche, mais elle évita de la toucher. Par deux fois déjà, Colin avait essayé de l’en dissuader.

Voilà que Dick sortait de sa conférence avec Pétale, ses petites lèvres dures plissées en un sourire. Sous son étroit costume sombre, il portait un pull montant rose en cachemire avec un cardigan de fine laine grise. Ses cheveux bruns étaient plaqués en arrière sur son crâne ; ses joues pâles portaient l’ombre d’une barbe de plusieurs heures. Elle serra dans sa paume le boîtier glissé au fond de sa poche.

— Salut, fit Dick, en l’examinant de haut en bas. On va la faire où cette petite balade ?

— Portobello Road, dit Colin, affalé contre le mur, près d’une patère surchargée.

Dick en décrocha un manteau sombre, traversant Colin au passage, enfila le vêtement, le boutonna. Il sortit une paire de gros gants de cuir noir.

— Portobello Road, dit Kumiko en lâchant le boîtier.

— Depuis combien de temps travaillez-vous pour M. Swain ? demanda-t-elle alors qu’ils avançaient difficilement sur le trottoir glacé.

— Suffisamment longtemps, répondit-il. Faites attention à ne pas déraper. C’est traître, ces bottes à talons…

Kumiko trottinait à sa hauteur, juchée sur des talons hauts noirs made in France. Comme elle l’avait prévu, il était impossible de marcher sur les plaques de glace dures comme du verre, avec de telles bottes. Elle prit appui sur la main de Dick ; ce faisant, elle sentit un contact dur et métallique sous sa paume. Les gants étaient lestés, les doigts renforcés d’un treillis de fibre de carbone.

Il resta silencieux tandis qu’ils tournaient dans la rue au bout de l’allée en croissant ; mais quand ils arrivèrent à Portobello Road, il s’arrêta.

— Excusez-moi, mademoiselle, dit-il, une note d’hésitation dans la voix, mais est-ce vrai ce que disent les gars ?

— Les gars ? Je vous demande pardon ?

— Les gars de Swain, ses vigiles. Que vous êtes la fille du grand ponte, le grand ponte, là-bas à Tokyo ?

— Je suis désolée, dit-elle, je ne comprends pas.

— Yanaka. Vous vous appelez bien Yanaka ?

— Kumiko Yanaka, oui…

Il la dévisagea avec une vive curiosité. Puis l’inquiétude traversa son visage et il regarda prudemment autour de lui.

— Seigneur ! dit-il, alors ça doit être vrai… (Son corps trapu et corseté s’était raidi, aux aguets.) L’patron a dit que vous vouliez faire les boutiques ?

— Oui, s’il vous plaît.

— Où voulez-vous que je vous emmène ?

— Ici, dit-elle et elle le conduisit dans une étroite galerie bordée d’un amoncellement de gomi britannique.

Ses expéditions dans les magasins de Shinjuku lui servirent à merveille avec Dick. Les techniques qu’elle avait mises au point pour torturer les secrétaires de son père se montraient toujours aussi efficaces, tandis qu’elle forçait l’homme à participer à une douzaine de choix inutiles, entre deux médaillons 1900, entre tel ou tel fragment de vitrail, même si elle prenait toujours soin de choisir en définitive les articles qui, fragiles ou très lourds, étaient difficiles à transporter et fort coûteux. Une vendeuse bilingue, et bavarde, débita une facture de quatre-vingt mille livres sur la carte à puce MitsuBank de Kumiko. Celle-ci glissa sa main dans la poche qui contenait le boîtier Maas-Neotek.

— Exquis, dit en japonais la jeune fille tout en enveloppant l’achat de Kumiko, un vase en chrysocale incrusté de griffons.

— Hideux, commenta Colin, également en japonais. Et une imitation, en plus.

Il était allongé sur un sofa victorien en crin de cheval, les bottes posées sur une table à cocktail art déco soutenue par des anges en aluminium profilé.

La vendeuse ajouta le vase emballé au fardeau que portait Dick. C’était son onzième antiquaire et le huitième achat de Kumiko.

— Je crois que vous feriez mieux d’agir à présent, conseilla Colin. D’un instant à l’autre, notre Dick va appeler Swain et lui demander une voiture pour rapporter tout ce fourbi à la maison.

— Alors, vous pensez avoir fini ? demanda Dick, plein d’espoir, une fois le tout emballé et réglé.

— Une dernière boutique, s’il vous plaît, demanda Kumiko en souriant.

— Bon, fit-il, maussade.

Alors qu’il sortait derrière elle, elle glissa le talon de sa botte gauche dans une fissure du trottoir qu’elle avait remarquée en entrant.

— Pas de bobo ? demanda-t-il en la voyant trébucher.

— J’ai cassé mon talon…

Elle retourna à cloche-pied dans la boutique et s’assit près de Colin sur le divan en fer à cheval. La vendeuse, tout affairée, vint proposer ses services.

— Enlevez-les vite, avertit Colin, avant que Dickie ne pose ses paquets.

Elle dézippa la botte au talon cassé, puis l’autre, et retira les deux. Au lieu des bas de soie de Chine rêche qu’elle mettait en hiver, elle avait enfilé ses chaussons de caoutchouc noir à semelles de plastique crantées. Fonçant vers la porte, elle réussit presque à filer entre les jambes de Dick, mais elle le bouscula au passage, l’envoyant bouler dans un étalage de carafons en cristal à facettes.

Et puis, elle se retrouva libre et plongea dans la foule des touristes qui descendait Portobello Road.

Elle avait les pieds tout froids mais ses semelles crantées lui procuraient une excellente prise – sauf sur la glace, toutefois, se rappela-t-elle en se relevant après sa seconde chute, les paumes pleines de gadoue. Colin l’avait guidée vers cet étroit passage de briques noircies…

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