Isaac Asimov - Tyrann

Здесь есть возможность читать онлайн «Isaac Asimov - Tyrann» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1973, Издательство: J'ai Lu, Жанр: Киберпанк, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Tyrann: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Tyrann»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ce roman d’Isaac Asimov, inédit en français, appartient au cycle de Trantor.
Dans l’Empire galactique décli­nant, les despotes de la planète Tyrann contrôlent de nombreux mondes, dont la Terre. Biron Farrill, le fils d’un de leurs principaux opposants qu’ils ont assassiné, échappe de peu à un attentat et réussit à quitter la Terre. Il y est aidé par son vieux maître, Sander Jonti et, en compagnie de la jolie Artémisia, gagne alors Lingane, une planète où s’organise la résistance contre Tyrann. Là, il découvre que le chef des opposants et l’auteur de l’attentat qui faillit lui coûter la vie sont un seul et même homme : Sander Jonti.
Comment parviendra-t-il à dis­tinguer ses amis véritables de ses ennemis ? Lui reste-t-il une chance de sauver sa vie et d’anéantir les maîtres de Tyrann pour venger son père ?

Tyrann — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Tyrann», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Comme vous l’avez toujours fait ?

Biron garda un silence morose.

— Vous la jetez dans les bras de l’Autarque.

— C’est elle qui choisit.

— Non, c’est vous ! Ecoutez, Biron.

Gillbret s’approcha et alla même jusqu’à poser une main sur le genou de son interlocuteur.

— Je ne tiens pas à me mêler de ce qui ne me regarde pas, vous comprenez. Mais il se trouve simplement qu’elle est tout ce qui reste de bon dans la famille des Hinriades. Cela vous amuse-t-il de savoir que je l’aime ? Je n’ai pas d’enfants, vous savez.

— Je ne doute pas de votre amour pour elle.

— Alors, permettez-moi de vous donner un conseil. Pour le bien d’Arta, éloignez-la de l’Autarque !

— Je croyais que vous faisiez confiance à ce type ?

— En tant qu’Autarque, oui. En tant que chef anti-Tyrannien, oui. Mais en tant qu’homme pour une femme, en tant que mari pour Arta, non.

— Dites-le-lui à elle.

— Elle ne m’écoutera pas.

— Si je le lui disais, pensez-vous qu’elle m’écouterait ?

— Si vous le lui disiez comme il convient, oui.

Un instant, Biron sembla hésiter ; il humecta légèrement du bout de la langue ses lèvres desséchées, puis se détourna et dit avec brusquerie :

— Je ne veux pas en parler.

— Vous le regretterez un jour, dit Gillbret avec tristesse.

Biron garda le silence. Pourquoi Gillbret ne le laissait-il pas en paix ? Il s’était déjà dit à plusieurs reprises qu’il regretterait un jour son attitude actuelle. Mais ce n’était pas facile. Que pouvait-il faire ? Comment se tirer de cette situation en tout bien, tout honneur ?

Il essaya de respirer par la bouche pour diminuer la douloureuse sensation d’étouffement qu’il éprouvait.

* * *

Le Saut suivant changea tout. Biron avait réglé les commandes suivant les instructions du pilote de l’Autarque, avait laissé les manuels à Gillbret, puis était allé se coucher, bien décidé à dormir pendant la manœuvre. Il commençait à somnoler lorsque Gillbret le secoua vivement par l’épaule.

— Biron ! Biron !

Biron se leva d’un bond, plié en deux, les poings serrés.

— Qui est-ce ? qu’y a-t-il ?

Gillbret se mit lestement hors d’atteinte.

— Allons, Biron, du calme. Cette fois, nous avons décroché une F-2 !

Biron comprit enfin ce dont il retournait.

— Ne me réveillez jamais de cette façon, Gil. Une F-2, dites-vous ? Vous parlez de la nouvelle étoile, je suppose ?

— Mais certainement. Je dois dire qu’elle me paraît fort amusante.

Environ 95 % des planètes habitables de la Galaxie dépendent d’une étoile de type spectral F ou G : diamètre de un à deux millions de kilomètres, température de surface de cinq à dix mille degrés centigrades. Le soleil de la Terre est un G-0, celui de Rhodia, un F-8, de Lingane un G-2, de même que celui de Néphélos. F-2, c’était un petit peu chaud, mais pas tellement.

Les trois premières étoiles qu’ils avaient explorées étaient du type K, plutôt petites et rougeâtres. Même s’il y avait eu des planètes, elles n’auraient sûrement pas été hospitalières.

Mais cette bonne étoile promettait d’être leur bonne étoile ! Dès le premier jour, les photos révélèrent cinq planètes, la plus proche se trouvant à deux cent cinquante millions de kilomètres de l’étoile.

Tedor Rizzett tint à leur annoncer la nouvelle en personne. Il venait sur le Sans Remords aussi souvent que l’Autarque, amenant avec lui sa franchise joviale et semant la bonne humeur. Cette fois, il arriva tout haletant après le long parcours sur le filin reliant les deux vaisseaux.

— Je me demande comment fait l’Autarque ! On dirait que pour lui c’est un jeu d’enfant. Sans doute parce qu’il est plus jeune. (Sans transition, il annonça :) Cinq planètes !

— Autour de cette étoile ? demanda Gillbret. C’est certain ?

— Absolument. Mais quatre sont du type J, malheureusement.

— Et la cinquième ?

— La cinquième est peut-être valable. Il y a de l’oxygène dans l’atmosphère, en tout cas.

Gillbret poussa un hourra triomphal, mais Biron se contenta de faire remarquer :

— Quatre du type J ? Bah, une nous suffit, en tout cas.

En fait, c’était une distribution tout à fait normale. La grande majorité des planètes de quelque importance a une atmosphère hydrogénée. Après tout, les étoiles sont en majeure partie composées d’hydrogène. Les planètes du type J ont des atmosphères de méthane et d’ammonium, avec une quantité non négligeable d’hélium et aussi de l’hydrogène à l’état moléculaire. Ces atmosphères sont en général extrêmement denses, et les planètes elles-mêmes ont presque toujours un diamètre minimum de cinquante mille kilomètres, et une température moyenne dépassant rarement cinquante degrés au-dessous de zéro. Bref, elles sont parfaitement inhabitables.

Sur Terre, on lui avait appris que l’on avait classé ces planètes dans la catégorie « J » à cause de Jupiter, une planète du système solaire qui était un exemple parfait du type. Certainement, les planètes du type « E » tenaient leur nom de « Earth », Terre. Généralement assez petites, leur faible gravité ne pouvait retenir l’hydrogène ou les autres gaz légers, d’autant plus qu’elles se trouvaient d’habitude assez près du soleil, et avaient donc une température plus élevée. Leurs atmosphères légères contenaient en général de l’oxygène et de l’azote, avec parfois une certaine quantité de chlore, ce qui les rendait alors inhabitables.

— Ils ont pu examiner l’atmosphère à fond ? demanda Biron. Il y a du chlore ?

Rizzett haussa les épaules.

— D’ici, nous ne pouvons analyser que les couches supérieures. S’il y a du chlore, il se trouvera concentré à faible altitude. Il faut attendre.

Il posa fraternellement sa large main sur l’épaule de Biron.

— Allons, ne vous découragez pas, mon vieux. Si vous m’invitiez plutôt à prendre un verre dans votre cabine ?

Gillbret les regarda s’éloigner avec une certaine inquiétude. Avec l’Autarque faisant la cour à Artémisia, et son bras droit devenant le joyeux compagnon de Biron, le Sans Remords devenait un peu trop Linganien à son goût. Il se demanda une fois de plus si Biron savait ce qu’il faisait, puis ses pensées se tournèrent vers la nouvelle planète.

* * *

Lors de l’entrée dans l’atmosphère, Artémisia était dans la cabine de pilotage. Elle arborait un petit sourire et semblait fort satisfaite. De temps en temps, Biron lançait un regard dans sa direction. Il lui avait dit « Bonjour, Artémisia » lorsqu’elle était entrée (cela ne lui arrivait presque jamais, et il avait été pris par surprise), mais elle ne lui avait pas répondu.

Elle avait simplement demandé, d’une voix joyeuse :

— Oh, oncle Gil ! Est-ce vrai que nous allons nous poser ?

Gil s’était frotté les mains de contentement :

— Il semble bien, ma chérie. Dans quelques heures, nous marcherons peut-être sur le sol de cette planète ! Amusant, non ?

— J’espère que c’est bien celle que nous cherchons. Autrement, ce sera nettement moins amusant.

— Il reste encore une étoile, dit Gil, mais son expression devint soucieuse.

Alors, Artémisia se tourna vers Biron et dit avec froideur :

— Vous m’avez parlé, monsieur Farrill ?

Biron, de nouveau pris par surprise, sursauta :

— Non, pas vraiment.

— Ah bon, excusez-moi. Je croyais.

Elle passa si près de lui que sa robe le frôla et que son parfum l’enveloppa. Il serra les mâchoires.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Tyrann»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Tyrann» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Tyrann»

Обсуждение, отзывы о книге «Tyrann» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x