George Martin - Un festin pour les corbeaux

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Un festin pour les corbeaux: краткое содержание, описание и аннотация

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Lady Brienne, dite la pucelle de Torth, poursuit la quête désespérée dont l’a chargée Jaime Lannister. Accompagnée du septon Meribal, de Podrick, son fidèle écuyer, et de Ser Hyle, elle arpente sans relâche le royaume à la recherche de Sansa Stark. Mais à défaut de la fille, c’est la mère, Catelyn, qu’elle trouvera… ou du moins ce qu’il en reste.
Car Sansa, depuis le régicide auquel elle a été mêlée à son insu, se cache au Val d’Arryne, sous l’identité d’Alayne Stone, prétendue bâtarde de Lord Petyr Baelish,
. Plus pour longtemps, cependant : ce dernier a concocté un plan qui, s’il fonctionne, devrait faire revenir la jeune fille sur le devant de la scène.
Et pendant que tous les Loups s’agitent, Cersei Lannister tente de maintenir en un seul morceau l’empire qu’a laissé Lord Tywin, son père. N’a-t-elle pas joué une fois de trop avec le feu en réarmant la Foi et ses ecclésiastiques pour le moins radicaux ?
Un festin pour les corbeaux
Trône de Fer

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Elle se ressouvint des éclairs qui zébraient la nuit, de la boue sous ses pieds. « C’est Rorge que j’ai tué. Il avait pris le heaume sur la tombe de Clegane, et vous en avez vous-même dépouillé son cadavre.

— Je ne l’ai pas entendu soulever d’objection. »

Thoros ravala son souffle, consterné. « Est-ce vrai ? Le heaume d’un mort ? Sommes-nous tombés si bas ? »

Le grand diable lui décocha un coup d’œil renfrogné. « C’est du bon acier.

— Il n’y a rien de bon dans ce heaume, pas plus que dans les hommes qui l’ont porté, déclara le prêtre rouge. Sandor Clegane était un homme à la torture, et Rorge une bête fauve planquée dans une peau humaine.

— J’suis pas eux.

— Alors, pourquoi montrer leur face au monde ? Sauvage, grondant, tordu… Est-ce là ce que tu voudrais être, Lim ?

— Sa vision foutra la trouille à mes adversaires.

— Sa vision me fout la trouille, à moi.

— Z’avez qu’à fermer les yeux, dans ce cas. » L’individu au manteau jaune fit un geste brusque. « Aboulez la pute. »

Brienne ne résista pas. Ils étaient quatre, et elle était faible et blessée, nue sous la chemise de laine. Il lui fallut courber l’échine pour éviter de se cogner le crâne dans le passage sinueux qu’ils lui firent emprunter. Droit devant, le chemin se mit à grimper sec puis vira par deux fois avant de déboucher dans une caverne beaucoup plus importante que la première et bondée, elle, de hors-la-loi.

Un brasier brûlait dans une fosse creusée au beau milieu, et l’atmosphère était bleue de fumée. Des hommes s’agglutinaient auprès des flammes afin de tromper l’ambiance glaciale des lieux. D’autres se tenaient debout le long des parois ou bien assis, les jambes en tailleur, sur des matelas de paille. Il y avait également des femmes, et même quelques enfants qui pointaient un œil furtif de derrière les jupes de leurs mères. Le seul visage connu de Brienne était celui de Longue Jeyne Heddle.

Une table à tréteaux avait été dressée en travers de la grotte, dans une faille du rocher. Derrière était assise une femme tout en gris, revêtue d’un manteau et coiffée d’un capuchon. Ses mains tenaient une couronne, un simple bandeau de bronze entouré d’épées de fer. Elle était en train de l’examiner, le bout de ses doigts caressant les lames comme pour en éprouver le tranchant. Ses prunelles luisaient sous le capuchon.

Le gris était la couleur des sœurs silencieuses, les servantes attitrées de l’Etranger. Brienne sentit un frisson lui parcourir l’épine dorsale. Cœurdepierre.

« M’dame, dit le grand diable. La voici.

— Ouais, ajouta le borgne. La pute au Régicide. »

Brienne sursauta. « Qu’est-ce qui vous autorise à m’appeler de cette façon ?

— Si j’avais eu un cerf d’argent pour chacune des fois que vous avez prononcé son nom, je serais aussi riche que vos Lannister d’amis.

— C’était seulement… Vous ne comprenez pas…

— Ah bon, non ? » Le grand diable se mit à rire. « Je crois qu’on pourrait. Y a comme qui dirait du puant de lion dans les entours de votre personne, dame.

— Il n’en est rien. »

Un autre des hors-la-loi s’avança, un homme plus jeune en justaucorps graisseux de peau de mouton. Dans son poing se trouvait Féale. « Ça prouve que si. » Sa voix était comme givrée par les intonations du Nord. Il tira l’épée de son fourreau et la déposa devant lady Cœurdepierre. A la lumière qui émanait du feu de la fosse, les rides rouges et noires incluses dans la lame avaient presque l’air de se mouvoir, mais la femme en gris n’eut d’yeux que pour le pommeau : une tête de lion en or, avec des yeux de rubis qui brillaient comme deux étoiles sanglantes.

« Il y a également ceci. » Thoros de Myr tira un parchemin de sa manche et le déposa auprès de l’épée. « Le document est frappé du sceau du marmot royal, et il affirme que le porteur a reçu pour mission une affaire qui le concerne. »

Lady Cœurdepierre reposa l’épée pour lire la lettre.

« L’épée m’a été donnée dans un but louable, intervint Brienne. Ser Jaime avait solennellement juré à Catelyn Stark…

— Avant ou après que ses potes à lui tranchent sa gorge à elle ? la coupa le grand diable au manteau jaune. On sait tous à quoi s’en tenir sur le Régicide et sur ses serments. »

Ça ne sert à rien, comprit brusquement Brienne. Rien de ce que je pourrai dire ne les ébranlera. Elle ne s’en jeta pas moins éperdument à l’eau. « Il avait promis à lady Catelyn de lui rendre ses filles, mais quand nous avons fini par atteindre Port-Réal, elles en avaient déjà disparu. Jaime m’a envoyé à la recherche de la lady Sansa…

— Et si vous aviez trouvé la petite, demanda le jeune Nordien, qu’étiez-vous censée faire d’elle ?

— La protéger. L’emmener quelque part en sécurité. »

Le grand diable s’esclaffa. « Où ça, quelque part ? Dans les oubliettes à Cersei ?

— Non.

— Niez-le tant qu’il vous plaira. Cette épée dit que vous êtes une menteuse. Sommes-nous supposés gober que les Lannister offrent des épées d’or et de rubis à des ennemis ? Que le Régicide comptait sur vous pour dérober la petite aux poursuites de son propre frère ? Je suppose que le papier frappé du sceau du marmot royal était juste pour le cas où vous auriez eu besoin de vous torcher le cul ? Et puis, y a la compagnie que vous avez… » Le grand diable se tourna pour faire signe d’amener, les rangs des hors-la-loi s’ouvrirent, et l’on fit avancer deux captifs de plus. « Le gamin, c’était le propre écuyer au Lutin, m’dame, annonça-t-il à lady Cœurdepierre. Et l’aut’, c’est un des chevaliers de la putain de maisonnée de cette ordure de Randyll Tarly. »

Hyle Hunt avait été si salement tabassé que sa figure était boursouflée au point de le rendre presque méconnaissable. Il trébucha lorsque ses gardes le poussèrent et faillit tomber. Podrick le rattrapa par le bras. « Ser, dit le gamin d’un ton misérable, lorsqu’il aperçut Brienne. Ma dame, je veux dire. Pardon.

— Tu n’as aucune raison de demander pardon. » Brienne se tourna vers lady Cœurdepierre. « De quelque trahison que vous m’accusiez, ma dame, Podrick et ser Hyle n’y ont eu nulle part.

— Ils sont des lions, fit le borgne. C’est suffisant. Z’ont qu’à pendre, moi je dis. Tarly a pendu une vingtaine des nôtres, il est plus que temps qu’on lui encorde aussi à notre tour quelques-uns des siens. »

Ser Hyle adressa à Brienne un vague sourire. « Ma dame, fit-il, vous auriez dû m’épouser quand je vous ai fait ma proposition. Maintenant, je crains que votre sort ne soit de mourir vierge et le mien de mourir pauvre hère.

— Laissez-les partir ! » supplia Brienne.

La femme en gris ne répondit pas. Elle examina l’épée, le parchemin, la couronne de bronze et de fer. Finalement, sa main s’éleva jusque sous sa mâchoire, et elle s’étreignit le cou comme si elle voulait s’étrangler elle-même. Au lieu de quoi, elle parla… Elle avait une voix hésitante, brisée, torturée. Le son semblait provenir du fin fond de sa gorge, croassement pour une part, pour une part chuintement, pour une part râle d’agonie. Le langage des damnés, songea Brienne. « Je ne comprends pas. Qu’est-ce qu’elle vient de dire ?

— Elle a demandé le nom de votre lame, expliqua le jeune Nordien au justaucorps en peau de mouton.

— Féale », répondit Brienne.

La femme en gris siffla à travers ses doigts. Ses yeux étaient deux puits rouges qui flamboyaient dans l’ombre. Elle parla de nouveau.

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