George Martin - Le bûcher d'un roi

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Le bûcher d'un roi: краткое содержание, описание и аннотация

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Le destin des Sept Royaumes est sur le point de basculer. A l’Est, Daenerys, dernière descendante de la Maison Targaryen, secondée par ses terrifiants dragons arrivés à maturité, règne sur une cité de mort et de poussière, entourée d’ennemis. Mais alors que certains voudraient la voir passer de vie à trépas, d’autres entendent rallier sa cause, tel Tyrion Lannister, le Lutin, dont la tête vaut de l’or depuis qu’il s’est rendu coupable du meurtre de son père, Tywin. Au Nord, où se dresse l’immense Mur de glace et de pierre qui garde la frontière septentrionale des Royaumes, Jon Snow, le bâtard de feu Eddard Stark, a été élu 998e Commandant en chef de la Garde de Nuit, mais ses adversaires se dissimulent des deux côtés du Mur, y compris parmi les troupes de Stannis Baratheon qui ont élu domicile dans ces contrées glacées…

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Il se demanda où il se trouvait. Même l’air sent différemment, ici. Des épices inconnues embaumaient la brise fraîche d’automne, et il distinguait des cris dériver faiblement par-dessus le mur depuis les rues au-delà. Cela ressemblait un peu à du valyrien, mais Tyrion ne reconnaissait pas plus d’un mot sur cinq. Pas Braavos, conclut-il, ni Tyrosh. Ces branches nues et la froideur dans l’air plaidaient également contre Lys, Myr et Volantis.

Quand il entendit la porte s’ouvrir derrière lui, Tyrion se tourna pour tomber face à face avec son hôte ventripotent. « Je suis à Pentos, c’est ça ?

— Exactement. Où d’autre pourriez-vous être ? »

Pentos. Enfin, ce n’était pas Port-Réal, c’était déjà un point en sa faveur. « Où s’en vont les putes ? s’entendit-il demander.

— On trouve ici les putains dans des bordels, comme à Westeros. Vous n’en aurez nul besoin, mon petit ami. Choisissez parmi mes servantes. Aucune n’osera se refuser.

— Des esclaves ? » s’enquit le nain sur un ton lourd de sous-entendus.

Le pansu caressa une des pointes de sa barbe jaune et huilée, un geste que Tyrion trouva remarquable par son obscénité. « L’esclavage est interdit à Pentos, aux termes du traité que nous ont imposé les Braaviens il y a un siècle. Toutefois, elles ne vous refuseront rien. » Illyrio exécuta une lourde courbette. « Mais pour l’heure, mon petit ami devra m’excuser. J’ai l’honneur d’être un magistrat de cette grande cité, et le prince nous a convoqués en session. » Il sourit, exposant une bouche garnie de chicots jaunis et tordus. « Explorez la demeure et les terrains à votre guise, mais en aucune façon ne vous aventurez au-delà des murs. Il vaut mieux que nul ne sache que vous étiez ici.

Étiez ? Serais-je parti ailleurs ?

— Nous aurons ce soir le temps d’en discuter. Mon petit ami et moi, nous mangerons, boirons et dresserons de grands plans, hein ?

— Oui, mon ami pansu », répliqua Tyrion. Il envisage de m’utiliser à son profit. Tout était profit avec les princes marchands des Cités libres. « Soldats d’épices et seigneurs de fromages », les appelait son père avec mépris. Si devait poindre un jour où Illyrio Mopatis verrait plus de profit dans un nain mort qu’en un vivant, Tyrion se retrouverait encaqué dans une nouvelle barrique avant le coucher du soleil. Mieux vaudrait que je sois loin avant que ce jour n’arrive. Il viendrait, Tyrion n’avait aucun doute sur ce point ; Cersei avait peu de chances de l’oublier, et même Jaime avait pu se sentir contrarié en découvrant un carreau planté dans le ventre de Père.

Une légère brise froissait les eaux du bassin au-dessous, tout autour du spadassin nu. Cela rappela au nain comment Tysha lui ébouriffait les cheveux, au faux printemps de leurs noces, avant qu’il n’assiste les gardes de son père pour la violer. Il avait réfléchi à ces gardes durant sa fuite, en essayant de se remémorer leur nombre. On aurait pu croire qu’il s’en souviendrait, mais non. Une douzaine ? Une vingtaine ? Une centaine ? Il n’aurait pu le dire. Tous avaient été des adultes, grands et forts… Même si tous les hommes sont grands, pour un nain de treize ans. Tysha a su leur nombre. Chacun d’eux l’avait payée d’un cerf d’argent, il lui suffisait de compter les pièces. Une d’argent chacun, et une d’or pour moi. Son père avait insisté pour qu’il verse aussi son écot. Un Lannister paie toujours ses dettes.

« Là où vont les putes », entendit-il une nouvelle fois lord Tywin répéter, et une fois de plus la corde de l’arbalète vrombit.

Le magistrat l’avait invité à explorer la demeure. Il trouva des vêtements propres dans un coffre en cèdre marqueté de lapis-lazuli et de nacre. La tenue avait été taillée pour un petit garçon, s’aperçut-il en l’endossant tant bien que mal. Ses étoffes étaient riches, certes, bien qu’un peu moisies, mais coupées trop long sur les jambes et trop court sur les bras, avec un collet qui aurait rendu son visage noir comme celui de Joffrey, s’il avait réussi à le fermer. Les vêtements étaient mités, également. Ils n’empestent pas le vomi, c’est déjà ça.

Tyrion entama ses explorations par la cuisine, où deux grosses femmes et un marmiton l’observèrent avec méfiance tandis qu’il se servait en fromage, pain et figues. « Bien le bonjour, accortes dames, déclara-t-il avec une inclinaison du buste. Savez-vous où vont les putes ? » Face à leur absence de réponse, il répéta sa question en haut valyrien, bien qu’il fût forcé d’avoir recours à courtisane au lieu de pute. La cuisinière la plus jeune, la plus grassouillette, lui adressa cette fois un haussement d’épaules.

Il se demanda comment elles réagiraient s’il les prenait par la main pour les entraîner vers sa chambre à coucher. Aucune n’osera se refuser, avait affirmé Illyrio, mais Tyrion ne pensait pas qu’il parlait de ces deux-ci. La plus jeune était assez vieille pour être sa mère, et l’aînée probablement la mère de la première. Toutes deux étaient presque aussi rebondies qu’Illyrio, avec des mamelles plus grosses que la tête de Tyrion. Je pourrais m’étouffer de chair. Il existait de pires trépas. Celui qu’avait connu son père, pour commencer. J’aurais dû lui faire chier un peu d’or avant d’expirer. Si lord Tywin avait compté son approbation et son affection, il avait toujours eu la main large en matière de numéraire. La seule chose plus lamentable qu’un nain sans nez est un nain sans nez qui n’a pas d’or.

Tyrion avait abandonné les femmes dodues à leurs pains et à leurs bouilloires pour partir en quête de la cave où Illyrio l’avait décanté, la veille au soir. Il n’eut aucun mal à la trouver. S’amassait là assez de vin pour lui assurer cent ans d’ébriété ; des rouges liquoreux du Bief et d’aigres clairets de Dorne, de pâles ambrés pentoshis, le nectar vert de Myr, une soixantaine de barriques de La Treille auré, même des crus de l’Orient fabuleux, de Qarth, de Yi-Ti et d’Asshaï-lès-l’Ombre. Au final, Tyrion jeta son dévolu sur un fût de brandevin marqué comme issu de la réserve personnelle de lord Runceford Redwyne, grand-père de l’actuel sire de La Treille. Il avait un goût langoureux et chaud sur les papilles, une robe à la pourpre si sombre qu’elle paraissait presque noire dans le mauvais éclairage de la cave. Tyrion s’en remplit une coupe, et une carafe pour bonne mesure, et les emporta dans les jardins afin de boire sous les cerisiers.

À ce qu’il se révéla, le nain emprunta la mauvaise porte et ne retrouva jamais le bassin qu’il avait aperçu de sa fenêtre, mais cela n’eut aucune importance. Les jardins à l’arrière de la demeure avaient tout autant de charme et bien plus d’étendue. Il y vagabonda un moment, tout en buvant. Les murs auraient fait honte à ceux d’un véritable château et les piques de fer ornementales à leur sommet paraissaient étrangement nues, sans têtes pour les décorer. Tyrion se représenta l’effet que produirait là-haut le chef de sa sœur, avec du goudron dans ses cheveux d’or et un essaim de mouches qui entraient et sortaient de sa bouche. Oui, et Jaime se doit d’occuper la pique voisine , décida-t-il. Que nul jamais ne s’interpose entre mon frère et ma sœur.

Avec une corde et un grappin, il devrait pouvoir franchir ce mur. Il avait des bras robustes et ne pesait guère. Il l’escaladerait, s’il ne s’empalait pas sur une pique. Je chercherai une corde demain, se promit-il.

Il nota trois grandes portes au cours de sa promenade – l’entrée principale avec sa guérite ; une poterne près des chenils ; et une porte de jardin dissimulée derrière un embarras de lierre pâle. Cette dernière était verrouillée d’une chaîne, les autres gardées. Les gardes étaient replets, le visage aussi lisse qu’un cul de bébé, et chacun portait un casque de bronze avec une pointe. Tyrion savait reconnaître des eunuques quand il en voyait. Il connaissait leur race, de réputation. Intrépides et insensibles à la douleur, à ce qu’on racontait, ils étaient loyaux à leur maître jusqu’à la mort. J’aurais bon usage de quelques centaines d’entre eux qui m’appartiendraient, songea-t-il. Dommage que je n’y aie point songé avant de devenir mendiant.

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