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George Martin: Le bûcher d'un roi

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George Martin Le bûcher d'un roi
  • Название:
    Le bûcher d'un roi
  • Автор:
  • Издательство:
    Pygmalion
  • Жанр:
  • Год:
    2012
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2-7564-0586-5
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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Le bûcher d'un roi: краткое содержание, описание и аннотация

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Le destin des Sept Royaumes est sur le point de basculer. A l’Est, Daenerys, dernière descendante de la Maison Targaryen, secondée par ses terrifiants dragons arrivés à maturité, règne sur une cité de mort et de poussière, entourée d’ennemis. Mais alors que certains voudraient la voir passer de vie à trépas, d’autres entendent rallier sa cause, tel Tyrion Lannister, le Lutin, dont la tête vaut de l’or depuis qu’il s’est rendu coupable du meurtre de son père, Tywin. Au Nord, où se dresse l’immense Mur de glace et de pierre qui garde la frontière septentrionale des Royaumes, Jon Snow, le bâtard de feu Eddard Stark, a été élu 998e Commandant en chef de la Garde de Nuit, mais ses adversaires se dissimulent des deux côtés du Mur, y compris parmi les troupes de Stannis Baratheon qui ont élu domicile dans ces contrées glacées…

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« On assure que l’on oublie », lui avait enseigné Haggon, quelques semaines avant sa propre mort. « Quand périt la chair de l’homme, son esprit continue à vivre à l’intérieur de la bête, mais chaque jour ses souvenirs s’effacent, et l’animal devient un peu moins zoman, un peu plus loup, jusqu’à ce que ne reste plus rien de l’homme et que ne subsiste plus que la bête. »

Varamyr savait que c’était vrai. En s’emparant de l’aigle qui avait appartenu à Orell, il avait senti l’autre change-peau rager contre sa présence. Orell avait été tué par Jon Snow, ce traître de corbeau, et avait accumulé tant de haine envers celui qui lui avait ôté la vie que Varamyr l’avait à son tour ressentie contre le jeune zoman. Il avait perçu la nature réelle de Snow à l’instant où il avait vu le loup géant blanc qui chassait en silence à ses côtés. Un change-peau en reconnaît toujours un autre. Mance aurait dû me laisser prendre le loup-garou. Voilà une Seconde Vie digne d’un roi. Il en aurait été capable, il n’en doutait pas. Le don était fort en Snow, mais le jeune homme n’avait pas reçu de formation, toujours en lutte contre sa nature alors qu’il aurait dû s’en glorifier.

Varamyr voyait les yeux rouges des barrals le contempler sur le tronc blanc. Les dieux me jaugent. Un frisson le traversa. Il avait commis des actions mauvaises, terribles. Il avait volé, tué, violé. Il s’était repu de chair humaine et avait lapé le sang des mourants tandis qu’il giclait, rouge et chaud, de leur gorge lacérée. Il avait traqué ses ennemis à travers bois, s’abattant sur eux dans leur sommeil, leur arrachant à coups de griffes les entrailles du ventre pour les répandre sur le sol bourbeux. Quel goût délicieux avait eu leur viande. « C’était la bête, pas moi, assura-t-il dans un chuchotement rauque. C’était le don que vous m’avez accordé. »

Les dieux ne répondirent pas. Son souffle était suspendu dans les airs, pâle et brumeux. Il sentait de la glace se former dans sa barbe. Varamyr Sixpeaux ferma les yeux.

Il fit un vieux rêve d’un taudis au bord de la mer, trois chiens qui geignaient, les larmes d’une femme.

Cabosse. Elle pleure Cabosse, mais moi, elle m’a jamais pleuré.

Bosse était né un mois avant l’échéance et il était si souvent malade que nul ne s’attendait à le voir survivre. Sa mère patienta, qu’il ait presque quatre ans pour lui donner un nom convenable, mais il était désormais trop tard. Tout le village avait pris l’habitude de l’appeler Bosse, du nom que lui avait donné sa sœur Méha lorsqu’il était encore dans le ventre de leur mère. Méha avait aussi attribué son nom à Cabosse, mais le petit frère de Bosse était né à l’heure due, fort, rougeaud et robuste, tétant avec avidité les mamelles de Mère. Elle voulait lui donner le même nom que Père. Mais Cabosse est mort. Il est mort quand il avait deux ans et que j’en avais six, trois jours avant celui où il aurait reçu ce nom.

« Ton petit est auprès des dieux, à présent, avait dit la sorcière des bois à sa mère en larmes. Il n’aura plus jamais mal, plus jamais faim, il ne pleurera plus jamais. Les dieux l’ont emporté dans la terre, dans les arbres. Les dieux sont tout autour de nous, dans les rochers et les rivières, dans les oiseaux et les animaux. Ton Cabosse est allé les rejoindre. Il sera le monde et tout ce qu’il contient. »

Les paroles de la vieille avaient frappé Bosse comme un couteau. Cabosse voit. Il me surveille. Il sait. Bosse ne pouvait pas se cacher de lui, se glisser derrière les robes de sa mère, ni s’enfuir avec les chiens pour échapper à la fureur de son père. Les chiens. Queue-coupée, Flaire, Grondeur. C’étaient de bons chiens. C’étaient mes amis.

Quand son père avait retrouvé les chiens en train de renifler autour du corps de Cabosse, il n’avait aucun moyen de savoir lequel avait agi, aussi les avait-il tués tous trois avec sa hache. Ses mains tremblaient tant qu’il lui avait fallu deux coups pour réduire Flaire au silence, et quatre pour abattre Grondeur. L’odeur du sang poissait l’air et les chiens agonisants poussaient des plaintes épouvantables à entendre, et pourtant Queue-coupée avait quand même répondu à l’appel de Père. C’était le plus vieux des chiens et son dressage avait primé sur sa terreur. Le temps que Bosse se glisse dans sa peau, il était trop tard.

Non, Père, je t’en prie , avait-il essayé de dire, mais les chiens ne parlent pas la langue des hommes, si bien que seul émergea un gémissement lamentable. La hache frappa le crâne du vieux chien en plein centre et, dans le taudis, le garçon poussa un hurlement. C’était ainsi qu’ils avaient su. Deux jours plus tard, son père l’avait entraîné dans les bois. Il avait apporté sa hache, aussi Bosse avait-il cru qu’il voulait l’abattre de la même façon que pour les chiens. Mais il l’avait donné à Haggon.

Varamyr s’éveilla subitement, violemment, tout le corps agité de spasmes. « Debout, s’égosillait une voix, debout, faut qu’on parte. Y sont des centaines. » La neige l’avait recouvert d’une dure couche blanche. Si froide. En essayant de bouger, il découvrit qu’il avait la main collée au sol par la glace. En se dégageant, il laissa un peu de peau derrière lui. « Debout, clama-t-elle de nouveau. Y-z -arrivent. »

Cirse lui était revenue. Elle le tenait par les épaules et le secouait, lui criant au visage. Varamyr sentait son souffle et sa chaleur, contre des joues engourdies par le froid. Maintenant, se dit-il, agis maintenant, ou tu vas mourir.

Il invoqua toutes les forces qu’il contenait encore, bondit hors de sa peau et se força en elle.

Cirse cambra l’échine en poussant un hurlement.

Abomination. Était-ce elle, lui ou Haggon ? Il ne le sut jamais. Sa vieille chair retomba dans l’amas de neige tandis que les doigts de Cirse se dénouaient. La piqueuse se tordit avec violence, en glapissant. Le lynx-de-fumée avait coutume de combattre sauvagement Varamyr, et l’ourse des neiges était une fois devenue à moitié folle, mordant les arbres, les rochers et les airs, mais ici, c’était pire. « Sors, sors ! » entendit-il sa propre bouche beugler. Le corps de la piqueuse oscilla, tomba pour se relever, ses mains battaient, ses jambes se détendaient dans un sens et dans l’autre, en une danse grotesque, tandis que leurs esprits se disputaient sa chair. Elle aspira une gorgée d’air glacé et Varamyr disposa d’un demi-battement de cœur pour en savourer le goût, et la force de ce corps jeune, avant qu’elle ne claque des mâchoires et ne lui inonde la bouche de sang. Elle leva les mains vers son visage. Il tenta de les rabaisser, mais les mains refusaient d’obéir et elle lui griffa les yeux. Abomination, se souvint-il, en se noyant dans le sang, la douleur et la folie. Lorsqu’il voulut crier, elle recracha leur langue.

Le monde blanc bascula et s’en fut. Un moment, il se crut à l’intérieur du barral. Par les yeux rouges sculptés, il contemplait au-dehors un agonisant qui tressautait faiblement sur le sol, et une folle, aveugle et sanglante, qui dansait sous la lune, en versant des pleurs de sang et lacérant ses vêtements. Puis ils disparurent tous deux et il s’éleva, il fondit, l’esprit porté par un vent froid. Il était dans la neige et les nuages, il était un moineau, un écureuil, un chêne. Un hibou cornu vola en silence entre les arbres, chassant un lièvre ; Varamyr se trouvait dans l’oiseau, dans le lièvre, dans les arbres. Dans les profondeurs, sous le sol gelé, les vers de terre creusaient en aveugles dans le noir et il était eux, également. Je suis le bois, et tout ce qu’il contient , exulta-t-il. Cent corbeaux prirent leur essor, croassant en le sentant passer. Un orignac brama, troublant les enfants accrochés à son dos. Un loup géant assoupi leva la tête pour grogner dans le vide. Avant que tous leurs cœurs aient pu battre de nouveau, il les avait tous dépassés, à la recherche des siens, du borgne, de Matoise et de Chasseur, de sa meute. Ses loups allaient le sauver, se dit-il.

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