Stephen King - Le Pistolero

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Le Pistolero: краткое содержание, описание и аннотация

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« L’homme en noir fuyait à travers le désert, et le Pistolero le suivait… » Ce Pistolero, c’est Roland de Gilead, dernier justicier et aventurier d’un monde qui a changé et dont il cherche à inverser la destruction programmée. Pour ce faire, il doit arracher au sorcier vêtu de noir les secrets qui le mèneront vers la Tour Sombre, à la croisée de tous les temps et de tous les lieux. Roland surmontera-t-il les pièges diaboliques de cette créature ? A-t-il conscience que son destin est inscrit dans trois cartes d'un jeu de tarot bien particulier ? Le Pistolero devra faire le pari de le découvrir, et d’affronter la folie et la mort. Car il sait depuis le commencement que les voies de la Tour Sombre sont impénétrables…
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant, et qui connaît enfin sa conclusion aujourd’hui.

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— Ça va ? fit la voix nerveuse de Jake, du dessus.

— Oui.

Il fit la mise au point sur le coin de la pièce.

— Il y a des boîtes de conserve. Attends.

Il se dirigea vers le coin avec précaution, rentrant la tête dans les épaules. Il aperçut un vieux carton, dont l’un des battants était replié vers le bas. C’étaient des boîtes de légumes — haricots verts, haricots beurre — et trois de corned-beef.

Il en ramassa autant qu’il pouvait en porter dans les bras et retourna vers l’échelle. Il grimpa jusqu’à mi-hauteur et tendit son chargement à Jake, qui s’agenouilla pour le réceptionner. Il redescendit faire le plein.

C’est au troisième voyage qu’il entendit le grognement secouer les fondations.

Il se retourna, scrutant l’obscurité, et sentit une vague d’horreur irréelle le balayer, un sentiment à la fois languissant et abject.

Les fondations étaient constituées d’énormes blocs de grès qui devaient être réguliers au moment de la construction du relais, mais qui formaient à présent des zigzags et des angles tordus. On aurait dit que le mur était gravé d’étranges hiéroglyphes sinueux. Et à la jonction entre deux de ces blocs au sens abstrus, un mince filet de sable s’écoulait, comme si de l’autre côté quelque chose était en train de se creuser un passage avec une urgence déchirante et bornée.

Le grognement montait et descendait, devenant plus fort, jusqu’à ce que la cave tout entière résonne de ce bruit abstrait de douleur formidable et d’effort atroce.

— Remontez ! hurla Jake. Oh, doux Jésus, monsieur, remontez !

— Va-t’en, lui dit calmement le Pistolero. Attends dehors. Si je ne suis pas revenu quand tu auras compté jusqu’à deux… non, trois cents, alors tire-toi de là.

— Remontez ! hurla de nouveau Jake.

Le Pistolero ne répondit pas. De sa main droite il tâta le cuir.

À présent, il y avait dans le mur un trou gros comme une pièce de monnaie. À travers l’écran de sa propre terreur, il entendait sur le sol les pieds de l’enfant qui courait. Soudain la coulée de sable cessa. Le grognement se tut, mais on entendait une respiration régulière et pénible.

— Qui êtes-vous ? demanda le Pistolero.

Pas de réponse.

Et dans le Haut Parler, gorgeant sa voix du vieux tonnerre de l’ordre, Roland exigea :

— Qui es-tu, Démon ? Parle, s’il te sied te parler. Mon temps est précieux ; ma patience plus chère encore.

— Va lentement, répondit une voix traînante et épaisse venue du mur. Et le Pistolero sentit la terreur irréelle, comme issue d’un rêve, monter en lui jusqu’à en être presque compacte. C’était la voix d’Alice, la femme avec laquelle il était resté dans la ville de Tull. Mais elle était morte ; il l’avait vue tomber lui-même, une balle entre les deux yeux. Des formes semblaient danser devant ses yeux, venues d’en haut.

— Va lentement, pistolero, passés les monts des Drawers. Prends garde au tahine. Aussi longtemps que tu voyageras avec ce garçon, l’homme en noir voyagera avec ton âme dans sa poche.

— Que veux-tu dire ? Parle !

Mais le souffle s’était tu.

Le Pistolero resta un moment immobile, pétrifié, puis l’une de ces énormes araignées lui tomba sur le bras et remonta frénétiquement jusqu’à son épaule. Avec un grognement involontaire, il la balaya de la main et finit par bouger les pieds. Il ne voulait pas passer à l’étape suivante, pourtant la coutume était stricte, inviolable. Ramenez les morts d’entre les morts, disait le vieux proverbe ; seul un cadavre a le don de prophétie. Il s’approcha du trou et donna un coup de poing dans la paroi. Le grès s’émietta facilement sur les bords et, avec un raidissement des muscles, le Pistolero enfonça la main à travers le mur.

Où elle rencontra une masse solide, avec des protubérances et des contours bien nets. Il la tira à lui. Il tenait une mâchoire, pourrie à son extrémité. Les dents penchaient de part et d’autre.

— Très bien, dit-il doucement.

Il la fourra brutalement dans sa poche arrière et remonta l’échelle, en transportant tant bien que mal les dernières boîtes de conserve. Il laissa la trappe ouverte. En entrant, le soleil tuerait les araignées mutantes.

Jake était au milieu de la cour de l’écurie, recroquevillé sur le sol crevassé et jonché de gravats. En apercevant le Pistolero, il poussa un cri, recula de quelques pas, puis courut vers lui en pleurant.

— J’ai cru qu’il vous avait eu, qu’il vous avait eu. J’ai cru…

— Il ne m’a pas eu. Rien ne m’a eu.

Il prit le garçon contre lui, sentant son visage, chaud contre sa poitrine, et ses mains, sèches contre sa cage thoracique. Il sentait les pulsations rapides du cœur du garçon. Plus tard, il comprit que c’était à ce moment qu’il avait commencé à l’aimer — ce qui était sans doute ce que l’homme en noir avait prévu depuis le début. Y avait-il jamais eu piège plus efficace que le piège de l’amour ?

— C’était un démon ? demanda la voix étouffée.

— Oui. Un démon qui Parle. On n’a plus rien à faire ici. Allez. Il est temps de frapper le chemin.

Ils se rendirent à l’écurie, et le Pistolero emballa grossièrement la couverture sous laquelle il avait dormi — elle était chaude et pleine de piquants, mais c’était tout ce qu’il y avait. Ensuite, il remplit ses outres à la pompe.

— Tu porteras une des outres. Autour des épaules… tu vois ?

— Oui.

Le garçon leva vers lui des yeux pleins de vénération, qu’il dissimula vivement. Il balança l’un des sacs par-dessus son épaule.

— Est-ce que c’est trop lourd ?

— Non, ça va.

— Dis-moi la vérité dès maintenant. Je ne pourrai pas te porter, si tu as une insolation.

— Je n’aurai pas d’insolation. Ça va aller.

Le Pistolero hocha la tête.

— On va dans les montagnes, n’est-ce pas ?

— Oui.

Ils se mirent en route, sous le martèlement continu du soleil. Jake, dont la tête atteignait les coudes du Pistolero qui se balançaient, marchait à sa droite, légèrement devant ; les extrémités ourlées de cuir brut de l’outre lui battaient quasiment les tibias. Le Pistolero avait croisé deux autres outres en travers de son torse et portait la nourriture au bout d’une courroie, au creux de l’aisselle, en la maintenant contre lui du bras gauche. Dans la main droite, il tenait son sac, sa tabatière et le reste de son gunna.

Ils franchirent le portail extérieur du relais et retrouvèrent les ornières estompées de la piste de la diligence. Ils devaient marcher depuis une quinzaine de minutes, lorsque Jake se retourna pour faire un signe d’adieu aux deux bâtiments. Ils semblaient se blottir dans l’espace titanesque du désert.

— Adieu ! cria Jake. Adieu !

Puis il se tourna vers le Pistolero, l’air troublé.

— J’ai l’impression que quelque chose nous observe.

— Quelque chose ou quelqu’un, acquiesça le Pistolero.

— Quelqu’un qui se cachait là-bas ? Caché tout du long ?

— Je ne sais pas. Je ne crois pas.

— Vous pensez qu’il faut y retourner ? Y retourner pour…

— Non. On en a fini avec cet endroit.

— Très bien, fit Jake avec ferveur.

Ils marchèrent. La piste de la diligence passa au sommet d’un promontoire de sable figé, et, lorsque le Pistolero jeta un regard circulaire, le relais avait disparu. Une fois encore, il n’y avait plus que le désert, et rien que le désert.

VII

Ils avaient quitté le relais depuis trois jours ; les montagnes paraissaient à présent plus nettes, mais il ne fallait pas s’y fier. Ils voyaient le désert monter progressivement, en douceur, se fondre aux contreforts, aux premiers versants nus, le soubassement perçant à travers l’écorce terrestre, triomphal et menaçant, le triomphe de l’érosion. Plus haut, la terre s’aplanissait à nouveau sur une courte distance, et pour la première fois depuis des mois, voire des années, le Pistolero vit de la vraie verdure, vivante. De l’herbe, des épicéas miniatures, peut-être même des saules, tous nourris par l’écoulement de la neige située plus en amont. Au-delà, la roche reprenait ses droits, en monticules cyclopéens, dans sa splendeur effondrée, jusqu’à la calotte aveuglante de neige. Plus à gauche, une gigantesque crevasse ouvrait la voie vers les falaises de grès, plus petites et érodées, les plateaux et les buttes, voilés par l’écran gris des averses quasiment ininterrompues. La nuit, Jake restait assis pendant plusieurs minutes avant de tomber de sommeil, fasciné par les coups de sabre éclatants de la foudre lointaine, blanche et mauve, zébrant la limpidité de l’air nocturne.

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