Stephen King - Les trois Cartes

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Échoué sur une plage peuplée de monstres, gravement blessé, Roland de Gilead se retrouve face aux trois portes qui jalonnent sa route vers la Tour Sombre, son but ultime. Par elles, il parcourra l’espace-temps, rencontrera trois compagnons insolites et reverra Jake, cet enfant dont le souvenir le hante et qui semble nécessaire à sa quête. Alors que le temps devenu fou joue contre lui et les siens, le Pistolero saura-t-il démasquer ses noirs ennemis, magiciens et démons, ligués pour s’emparer de la Tour ? Est-il prêt pour cela à partager son idéal, en s’en remettant au ka — le destin ? C’est pour lui l’heure de vérité.
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant, et qui connaît enfin sa conclusion aujourd’hui.

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Mais parce que Mort était un monstre — et de la pire espèce, bien pire même que ne le serait, ni ne saurait jamais l’être, Detta Walker —, il ne fit aucun effort pour s’expliquer et jugea même inutile de parler. Le type n’arrêtait pas de se plaindre — Qui êtes-vous ? Qu’est-ce qui m’arrive ? — , et pissait dans un violon : le Pistolero se concentrait sur sa courte liste d’urgences, mettant sans scrupule à contribution l’esprit de son hôte. Les plaintes se firent cris de terreur. Roland continua de les ignorer.

Pour ne pas être chassé d’un tel esprit par sa pestilence, il avait fallu n’y voir qu’un atlas doublé d’une encyclopédie. Mort disposait de toutes les informations dont Roland avait besoin. Son plan d’action se réduisait à une ébauche mais, souvent, mieux valait de grandes lignes qu’un dessin trop fouillé. Pour ce qui était de programmer leurs entreprises, on n’aurait pu trouver dans l’univers entier deux créatures plus opposées que Roland et Jack Mort.

Se borner à tracer les grandes lignes de ce qu’on va faire laisse de la place pour l’improvisation. Or l’improvisation à court terme avait toujours été l’un des points forts du Pistolero.

2

Un corpulent personnage avec des lentilles sur les yeux — comme le chauve qui avait passé la tête dans le bureau de Mort cinq minutes auparavant (apparemment, dans le monde d’Eddie, bon nombre de gens portaient ce genre de lentilles que la Mortcyclopédie désignait par le terme de « lunettes ») — monta dans l’ascenseur avec lui. Le regard de l’homme se fixa sur l’attaché-case de celui qu’il croyait être Jack Mort puis sur Mort même.

— Tu vas voir Dorfman, Jack ?

Le Pistolero s’abstint de répondre.

— Parce que, si tu crois pouvoir lui parler de sous-location, je peux te dire que c’est une perte de temps, dit l’obèse qui cligna des yeux en voyant son collègue faire brusquement un pas en arrière.

Les portes de la petite cabine s’étaient refermées. Ils tombaient.

Roland se jeta sur l’esprit de Mort, sourd aux cris de celui-ci, et constata que tout était normal. Il s’agissait d’une chute contrôlée.

— Si tu estimes que ça te regarde, excuse-moi, dit l’homme, et le Pistolero pensa : Encore un qui a peur de lui. Tu t’es mieux débrouillé avec cette enflure que quiconque dans la boîte, voilà ce que je pense.

Roland garda le silence. Il attendait d’être sorti de ce cercueil dégringolant.

— Et d’ailleurs je ne me gêne pas pour le dire, s’empressa d’enchaîner l’homme. Figure-toi que pas plus tard qu’hier je déjeunais avec…

La tête de Jack Mort pivota et, derrière ses verres cerclés d’or, des yeux d’un bleu différent de celui des yeux de Jack Mort se rivèrent sur l’obèse.

— Ta gueule, fit le Pistolero sans intonation particulière.

Les traits de l’homme perdirent toute couleur et ce fut à son tour de reculer. Ses fesses molles s’aplatirent sur le panneau de faux bois au fond du cercueil ambulant qui soudain s’arrêta. Les portes s’ouvrirent et le Pistolero, toujours vêtu du corps de Jack Mort comme d’un complet étriqué, sortit sans un regard en arrière. L’homme garda son doigt sur le bouton OUVERTURE DES PORTES et ne quitta pas l’ascenseur avant que Mort ait disparu. Il a toujours eu un grain, songeait-il, mais cette fois, on dirait que c’est plus sérieux. Il pourrait bien nous piquer sa crise.

Le corpulent collègue de Jack Mort trouvait particulièrement rassurante la perspective que celui-ci fût enfermé dans un asile. Le Pistolero n’en aurait pas été surpris.

3

Quelque part entre la salle bruissante d’échos pour laquelle sa Mortcyclopédie donnait le mot « hall » — à savoir un endroit par où s’effectuaient l’entrée et la sortie des bureaux remplissant cette tour qui montait jusqu’au ciel — et la rue baignée de soleil (la Mortcyclopédie la nommait indifféremment 6 eAvenue ou Avenue des Amériques), Roland cessa d’entendre hurler son hôte. Non que la terreur eût fini par le tuer. Le Pistolero sentait — intuition qui avait chez lui valeur de certitude — que si Mort mourait, leurs kas respectifs seraient expulsés à jamais dans le vide de possibilités qui s’étendait par-delà les mondes matériels. Pas mort, donc, mais évanoui. Évanoui sous la violence d’une surcharge de panique et d’étrangeté, au même titre que le Pistolero quand il était entré dans l’esprit de cet homme et en avait découvert les secrets, un entrecroisement de destins trop exceptionnel pour ressortir de la pure coïncidence.

Il n’était pas mécontent que son hôte eût tourné de l’œil, du moment que cette perte de connaissance n’affectait en rien son accès à la Mortcyclopédie. C’était même un soulagement de ne plus l’avoir dans les pattes.

Les voitures jaunes étaient un service communautaire nommé Tac-scies. Ceux qui les conduisaient se répartissaient entre deux tribus, les Spix et les Mockies, lui apprit son ouvrage de référence. Pour en arrêter un, il suffisait de lever la main comme un gosse à l’école.

Roland procéda au rituel. Après qu’un certain nombre de Tac-scies furent passés devant lui sans même ralentir bien que manifestement vides à l’exception du chauffeur, il prit conscience de leur point commun : le capuchon sur l’enseigne. Il attendit d’en voir un affichant LIBRE (ce qu’il lut sans recours à la Mortcyclopédie : c’étaient des Grandes Lettres) et leva de nouveau le bras de Mort. Le Tac-scie pila. Le Pistolero ouvrit la portière de derrière et monta. Une odeur de tabac refroidi, de parfum, de vieille sueur l’assaillit. La même que dans les diligences de son monde.

— Où va-t-on, l’ami ? demanda le chauffeur.

Était-ce un Spix ou un Mocky ? Roland n’en avait pas la moindre idée, ni la moindre intention de poser la question. Il se pouvait qu’en ce monde ce fût considéré comme une impolitesse majeure.

— C’est que je ne sais pas très bien, dit Roland.

— On n’est pas ici pour causer, l’ami. Je gagne ma croûte, moi.

Dis-lui d’enclencher son compteur, lut Roland dans la Mortcyclopédie.

— Enclenchez votre compteur, dit-il.

— Y va me débiter que du temps, rétorqua le chauffeur. C’est pas ça qui fera marcher mes affaires.

Dis-lui qu’il aura cinq tickets de pourliche, conseilla la Mortcyclopédie.

— Vous aurez cinq tickets de pourliche.

— J’veux les voir, rétorqua l’autre.

Demande-lui s’il veut ce fric ou s’il veut aller se faire foutre, souffla aussitôt la Mortcyclopédie.

— Vous voulez ce fric ou vous voulez aller vous faire foutre ? répéta le Pistolero, glacial.

Un court instant, le taxi posa un regard effaré dans son rétroviseur, puis il se tut.

Roland mit son silence à profit pour consulter, plus attentivement cette fois, la banque de données réunies par Jack Mort. Le taxi jeta un nouveau coup d’œil dans son rétro durant les quinze secondes que son client passa la tête légèrement inclinée, la main gauche sur le front comme s’il avait un urgent besoin d’Excedrin. Il avait déjà décidé de placer à son tour le type devant un choix — se casser ou voir rappliquer le flic qu’il allait rameuter par ses cris — quand ledit client lui rendit son regard et dit :

— Je voudrais que vous m’emmeniez au carrefour de la 7 eet de la 49 e. Je vous paierai cette course dix dollars de plus que le tarif marqué au compteur, quelle que soit votre tribu.

OK, se dit le chauffeur (un bon WASP [4] White Anglo-Saxon Protestant : protestant blanc anglo-saxon, incarnant souvent la classe supérieure aisée de la société américaine (N.d.T.) du Vermont qui tentait de percer dans le showbiz), j’ai affaire à un dingue. Mais peut-être à un dingue plein aux as. Il embraya.

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