Stephen King - La clé des vents

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Alors qu’ils arpentent le Sentier du Rayon en direction de Calla Bryn Sturgis, une terrible tempête oblige Roland de Gilead et son
— Jake, Susannah, Eddie et Ote — à s’abriter dans une bourgade abandonnée depuis longtemps par ses habitants. Bercés par la lueur des flammes et les hurlements du vent, les quatre compagnons écoutent le Pistolero lever le voile sur deux épisodes troubles de son passé…
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant.
chronologiquement situé entre les tomes quatre et cinq, peut se lire indépendamment des romans du cycle.

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Il faillit bien périr (il ne vit pas la tête triangulaire qui émergeait des eaux boueuses, les yeux globuleux qui le dévisageaient, la gueule criblée de crocs qui s’ouvrait déjà pour l’engloutir), mais il était jeune et agile. Il recouvra son équilibre et se planta solidement sur le sol herbeux.

— Comment tu t’appelles ? demanda-t-il à la fée étincelante qui s’était éloignée de quelques pas.

Bien qu’elle soit capable de rire, il ne savait pas si elle était douée de la parole et, le cas échéant, si elle s’exprimait dans le Haut Parler ou dans le Bas Langage. Mais elle lui répondit et il songea que son nom était le plus beau qu’il ait jamais entendu, parfaitement assorti à sa beauté éthérée.

— Armaneeta ! s’écria-t-elle, et elle reprit son envol, partant d’un nouveau rire et l’aguichant d’une nouvelle œillade.

Il la suivit dans les profondeursdu Fagonard. Parfois, les îlots flottants étaient suffisamment proches pour qu’il passe de l’un à l’autre sans problème, mais, à mesure qu’il avançait, il constata qu’il devait sauter de plus en plus souvent et de plus en plus loin. Toutefois, Tim ne s’en effrayait pas. Au contraire, il était pris d’un vertige euphorique qui le faisait rire chaque fois qu’il trébuchait. Il ne vit pas les formes sinueuses qui le suivaient, fendant les eaux noires en silence telles des aiguilles à coudre dans la soie ; il y en eut d’abord une, puis trois, puis une demi-douzaine. Quand des insectes le piquaient, il les chassait sans vraiment sentir leur dard, maculant de sang son visage et ses bras. Il ne remarqua pas les silhouettes trapues, mais bipèdes qui le suivaient sur son flanc, le fixant de leurs yeux luisants.

Plusieurs fois il tenta d’attraper Armaneeta, lui criant :

— Viens ! je ne te ferai pas de mal !

Mais elle lui échappait toujours, lui filant entre les doigts pour, l’instant d’après, lui effleurer les joues de ses ailes.

Elle tournoya au-dessus d’un îlot plus large que les autres. Comme rien ne poussait dessus, Tim conclut qu’il devait s’agir d’un rocher — le premier qu’il ait vu dans cette partie du monde, où les choses semblaient liquides plutôt que solides.

— C’est trop loin ! lança-t-il à Armaneeta.

Il chercha du regard une pierre émergeant de l’eau, mais n’en vit aucune. S’il voulait parvenir à l’étape suivante, il devait le faire d’un seul bond. Et la sighe l’y encourageait du regard.

Je dois pouvoir y arriver, se dit-il. En tout cas, elle a l’air de le penser ; sinon, pourquoi me ferait-elle signe de sauter ?

Comme l’îlot sur lequel il se trouvait était trop petit pour qu’il prenne son élan, il fit une flexion et se détendit d’un coup, d’un seul, pour bondir de toutes ses forces. Il s’envola au-dessus de l’eau, vit qu’il allait rater sa cible — pas de beaucoup — et tendit les bras. Il atterrit sur le torse et son menton heurta le sol avec une telle violence que des étoiles envahirent son champ visuel déjà saturé de lumière féerique. Il disposa d’un instant pour se rendre compte que ce n’était pas de la roche qu’il agrippait des deux mains — à moins que la roche n’ait le pouvoir de respirer — puis un sourd grondement monta au-dessous de lui. Suivi d’une série d’éclaboussures qui achevèrent de l’arroser d’une eau tiède et grouillante d’animalcules.

Il grimpa à toute allure sur le rocher qui n’en était pas un, conscient d’avoir perdu la lampe de la Veuve, mais pas son sac. S’il n’en avait pas noué le bout à son poignet, il aurait pu lui dire adieu. Le coton était mouillé, mais pas vraiment trempé. Du moins pas encore.

Puis alors qu’il sentait quelque chose s’approcher dans l’eau, le rocher » se souleva sous ses pieds. Il se tenait sur le crâne d’une créature qu’il avait surprise en train de prendre un bain de boue. Du coup, elle s’était réveillée de méchante humeur. Elle poussa un rugissement et une flamme vert et orange surgit de sa gueule pour embraser les roseaux émergeant du marécage.

Il n’est pas gros comme une maison, non, probablement pas, mais c’est bel et bien un dragon, et — ô dieux ! — je suis perché sur sa tête !

Le souffle du dragon éclaira les environs. Tim vit les roseaux ployer sous le passage des créatures qui l’avaient suivi et qui s’empressaient de fuir. Il vit aussi un autre îlot. Il était un peu plus large que ceux qu’il avait déjà foulés avant de gagner sa présente — et fort périlleuse — position.

Tim ne prit pas le temps de s’inquiéter d’un éventuel poisson cannibale qui l’aurait guetté, ni de penser qu’il risquait de se noyer ou d’être grillé par le souffle du dragon s’il parvenait à son but. Poussant un cri inarticulé, il bondit. Jamais jusque-là il n’avait sauté aussi loin — en fait, il faillit sauter trop loin. Il dut s’agripper à des touffes d’herbe pour ne pas basculer dans l’eau de l’autre côté de l’îlot. C’était une herbe coupante qui lui entailla les doigts. Elle était par endroits encore fumante, car le souffle du dragon irrité ne l’avait pas épargnée, mais Tim tint bon. Il refusait de penser au sort qui l’attendait si jamais il se retrouvait dans le marigot.

Non que l’îlot ait constitué un refuge sûr. Il se redressa sur ses genoux et se tourna vers l’endroit d’où il venait. Le dragon — c’était une femelle, car son crâne était orné d’une petite crête rose — avait entièrement émergé et se dressait sur ses pattes postérieures. S’il n’était pas gros comme une maison, il l’était bien plus que Blackie, l’étalon du Collecteur. Il battit des ailes à deux reprises, projetant des gouttes d’eau dans toutes les directions et suscitant une brise qui décolla les cheveux de Tim de son front. Le bruit lui évoqua des draps suspendus à une corde à linge et claquant au vent.

Le dragon femelle braquait sur Tim des yeux injectés de sang. Des filets de bave bouillante gouttaient de ses mâchoires pour tomber dans l’eau en grésillant. Tim aperçut des ouïes entre les plaques de son torse, par lesquelles l’air venait alimenter la fournaise nichée dans ses entrailles. Il eut le temps de se dire que le bobard raconté par son beaupa allait devenir vérité, ce qui était bien étrange — voire carrément drôle. Sauf que c’était lui qui allait périr incinéré.

Les dieux doivent bien rire, songea-t-il. Et dans le cas contraire, alors c’était le Contrôleur qui se marrait.

Sans réfléchir à ce qu’il faisait, Tim tomba à genoux et tendit les mains vers le dragon, le sac de coton toujours pendu à son poignet droit.

— Je vous en prie, ma dame ! s’écria-t-il. Ne me brûlez pas, s’il vous plaît, car on m’a égaré et j’implore votre pardon !

Le dragon continua de le fixer durant plusieurs instants et ses ouïes ne cessèrent de palpiter ; sa bave surchauffée grésillait toujours en tombant dans l’eau. Puis, lentement — pouce par pouce, il l’aurait juré —, le dragon s’immergea de nouveau. Finalement, seul le sommet de son crâne resta visible… ainsi que ses horribles yeux fixes. En les voyant, Tim se dit qu’il se montrerait moins indulgent si on interrompait son repos une nouvelle fois. Puis ils disparurent et Tim n’eut plus devant lui qu’une masse ayant toutes les apparences d’un rocher.

— Armaneeta ?

Il chercha un peu partout son éclat vert sans vraiment espérer le repérer. Elle l’avait abandonné dans les profondeurs du Fagonard, sur le tout dernier îlot flottant, qu’il ne pouvait quitter qu’en sautant à nouveau sur le dragon. Son œuvre était accomplie.

— Que des mensonges, murmura Tim.

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