Stephen King - La clé des vents

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La clé des vents: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors qu’ils arpentent le Sentier du Rayon en direction de Calla Bryn Sturgis, une terrible tempête oblige Roland de Gilead et son
— Jake, Susannah, Eddie et Ote — à s’abriter dans une bourgade abandonnée depuis longtemps par ses habitants. Bercés par la lueur des flammes et les hurlements du vent, les quatre compagnons écoutent le Pistolero lever le voile sur deux épisodes troubles de son passé…
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant.
chronologiquement situé entre les tomes quatre et cinq, peut se lire indépendamment des romans du cycle.

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— Viens. On va prendre mon chariot.

Le local sis derrière la forgeétait ce qui se rapprochait le plus au village d’une chapelle funéraire, en ces temps où la plupart des gens préféraient s’occuper eux-mêmes des leurs et les enterrer dans leur lopin, sous une croix de bois ou une pierre grossièrement taillée. Dustin Stokes — dit la Braise — se tenait devant la porte, vêtu d’une culotte blanche en lieu et place de son pantalon de cuir. Il avait passé une chemise blanche trop grande de plusieurs tailles, qui lui descendait jusqu’aux genoux et faisait penser à une robe.

En le voyant, Tim se rappela qu’on était censé se vêtir de blanc en l’honneur des morts. Ce détail lui fit prendre conscience de la réalité des choses, là où la vision des yeux vitreux de son père n’y était pas parvenue, et il sentit ses jambes se dérober.

Peter le Costaud l’empêcha de tomber.

— As-tu la force de faire ceci, mon gars ? Il n’y a pas de honte à avouer ta faiblesse. C’était ton pa et je sais que tu l’aimais. Comme nous tous.

— Ça ira, dit Tim.

Il avait peine à respirer et sa voix n’était qu’un murmure. Stokes-la-Braise porta le poing à son front et s’inclina. C’était la première fois de sa vie que Tim était salué par un adulte.

— Aïle, Tim, fils de Jack. Son ka est parti dans la clairière, mais ce qui reste de lui est ici. Veux-tu venir le voir ?

— Oui, s’il vous plaît.

Peter le Costaud resta en retrait et ce fut Stokes qui prit le bras de Tim — Stokes, tout en blanc et non en cuir, comme lorsqu’il pestait en jouant du soufflet à sa forge ; Stokes, qui le conduisit dans la petite pièce avec des arbres peints sur les murs ; Stokes, qui le mena devant la bière en bois de fer placée au centre — cet espace ouvert qui, de tout temps, avait représenté la clairière au bout du sentier.

Le Grand Jack Ross était également vêtu de blanc, mais sa tenue se résumait à un linceul de lin. Ses yeux sans paupières semblaient fascinés par le plafond. Son cercueil était posé contre un mur et un parfum âcre mais plaisant embaumait les lieux, car il était lui aussi en bois de fer et conserverait sa pauvre dépouille pendant plus d’un millénaire.

Stokes lâcha le bras de Tim, qui s’avança seul. Il s’agenouilla. Il glissa une main sous le linceul et trouva la main de son pa. Elle était froide, mais Tim n’hésita pas à entrelacer leurs doigts, le vif saisissant le mort. C’était ainsi que tous deux se tenaient par la main lorsque Tim était tout petit et à peine capable de trottiner. En ce temps-là, l’homme qui marchait à ses côtés lui apparaissait comme un géant, un immortel.

Tim s’agenouilla devant la bière et contempla le visage de son père.

En ressortant,il vit avec surprise que le soleil était déjà bas dans le ciel et comprit que plus d’une heure avait passé. Près du tas de cendres derrière la forge, Cosington et Stokes fumaient les cigarettes qu’ils venaient de rouler. Toujours pas de nouvelles du Grand Kells.

— Peut-être qu’il s’est jeté dans la rivière pour s’y noyer, spécula Stokes.

— Monte sur mon chariot, fiston, dit Cosington. Je vais te ramener chez ta mama.

Mais Tim fit non de la tête.

— Grand merci, mais je vais rentrer à pied, si ça ne vous dérange pas.

— Tu as besoin de réfléchir, c’est ça ? Eh bien, vas-y. Je vais rentrer chez moi. Le dîner sera froid, mais je le mangerai avec joie. Nul ne fera de reproches à ta mama en un moment pareil, Tim. Jamais de la vie.

Tim eut un pauvre sourire.

Cosington monta sur son chariot, en saisit les rênes puis se pencha vers Tim d’un air pensif.

— Fais attention au cas où Kells rôderait dans les parages. Quoique, tu ne risques pas de le croiser tant qu’il fera jour. Et, ce soir, il y aura deux ou trois solides gaillards postés devant chez toi.

— Merci sai .

— Inutile de me remercier. Et appelle-moi Peter, mon gars. Tu es assez grand pour le faire, et c’est ce que je souhaite. (Il se pencha encore pour lui étreindre la main.) Je suis navré pour ton pa. Horriblement navré.

Lorsque Tim s’engagea sur la Route de l’Arbre,le soleil rouge sombrait dans le ciel à sa droite. Il se sentait vide, vanné, et cela valait peut-être mieux, du moins pour le moment. À présent que sa mère était aveugle et qu’il n’y avait plus d’homme pour faire vivre la maisonnée, leur avenir s’annonçait des plus sombre. Les autres bûcherons feraient de leur mieux pour les aider, et ce le plus longtemps possible, mais chacun d’eux avait une famille à nourrir. La terre est le garant de la liberté, disait toujours son pa, mais Tim comprenait à présent que la place d’un homme en ce monde, que ce soit un lopin, un cottage ou une ferme, ne garantissait rien. Car le Collecteur reviendrait l’année prochaine, l’année suivante et toutes les autres, armé de son parchemin plein de noms. Soudain, Tim fut pris de haine pour Gilead la lointaine, qui lui était toujours apparue (lorsqu’il y pensait, c’est-à-dire rarement) comme un lieu de rêves et de merveilles. Sans Gilead, il n’y aurait pas de taxes. Alors, ils seraient vraiment libres.

Il vit un nuage de poussière s’élever au sud. Les feux du soleil le transformèrent en brasier brumeux. C’étaient sûrement les femmes qui s’étaient rendues au cottage. Leurs chariots et leurs calèches gagnaient la chapelle de fortune qu’il venait de quitter. Elles nettoieraient le corps déjà lavé par l’eau vive où il avait reposé. Elles l’oindraient d’huile. Elles placeraient dans la main droite du mort un morceau d’écorce de bouleau où seraient gravés les noms de sa femme et de son fils. Elles dessineraient un point bleu sur son front et le coucheraient dans son cercueil. Et Stokes-la-Braise clouerait le couvercle à coups secs et répétés de son marteau, et chaque coup serait plus terrible parce que plus définitif.

Animées des meilleures intentions du monde, les femmes de L’Arbre étoufferaient Tim sous leurs condoléances, mais il n’en voulait pas. Sans doute serait-il incapable de supporter cela sans s’effondrer une nouvelle fois. Il en avait marre de pleurer. Sa décision prise, il quitta la route pour couper jusqu’au petit ruisseau du nom de Stape afin de le remonter jusqu’à sa source, située entre le cottage et la grange des Ross.

Il marchait comme dans un rêve, pensait au Collecteur, puis à la clé qui ne servait qu’une fois, puis au pooky , puis aux mains de sa mère tendues vers le son de sa voix…

Tim était si préoccupé qu’il faillit ne pas voir l’objet planté au milieu du sentier qui sinuait au bord du ruisseau. C’était une tige d’acier s’achevant sur un bout en ivoire. Il s’accroupit devant, les yeux écarquillés. Il se rappelait avoir demandé au Collecteur s’il s’agissait d’une baguette magique, et l’autre lui avait répondu par cette phrase énigmatique : Jadis, c’était le levier de vitesses d’une Dodge Dart.

Pour l’enfoncer ainsi dans la terre sur la moitié de sa longueur, il fallait avoir beaucoup de force. Tim tendit la main, hésita, puis s’ordonna de ne pas être stupide : ce n’était pas un pooky qui le paralyserait de ses crocs avant de le dévorer vivant. Il sortit la baguette de sa gangue et l’examina. C’était bien de l’acier, de cet acier que seuls les Anciens étaient capables de fabriquer. Un objet de valeur, certes, mais était-il magique ? On aurait dit un bout de métal ordinaire, c’est-à-dire froid et inerte.

Dans de bonnes mains, avait chuchoté le Collecteur, n’importe quel objet peut devenir magique.

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