Stephen King - La clé des vents

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La clé des vents: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors qu’ils arpentent le Sentier du Rayon en direction de Calla Bryn Sturgis, une terrible tempête oblige Roland de Gilead et son
— Jake, Susannah, Eddie et Ote — à s’abriter dans une bourgade abandonnée depuis longtemps par ses habitants. Bercés par la lueur des flammes et les hurlements du vent, les quatre compagnons écoutent le Pistolero lever le voile sur deux épisodes troubles de son passé…
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant.
chronologiquement situé entre les tomes quatre et cinq, peut se lire indépendamment des romans du cycle.

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En fait, il ne souhaitait récupérer que deux choses : un vieux tabouret tout cabossé et une grosse malle de cuir avec des lanières et une serrure en cuivre. Celle-ci était rangée dans la chambre et il la caressa comme un chien.

— Peux pas abandonner ça, marmonna-t-il. Jamais. Ça appartenait à mon père.

Tim l’aida à la transporter, mais ce fut Kells qui fit le plus gros du travail. La malle était sacrément lourde. Une fois qu’ils l’eurent chargée, le Grand Kells reprit son souffle, les mains plaquées sur son pantalon recousu de frais. Puis, lorsque toute rougeur se fut effacée de ses joues, il caressa sa malle, faisant montre d’une douceur que Tim ne l’avait point vu manifester envers sa mère.

— Tout ce que je possède, rangé dans une malle. Quant à la maison, Gâche l’a-t-il payée un bon prix ?

Il se tourna vers Tim, comme pour le mettre au défi de le contredire.

— Je ne sais pas, dit prudemment le petit garçon. Les gens disent qu’il s’est montré juste.

Kells partit d’un rire dur.

— Juste ? Juste ? Aussi juste et étroit que le con d’une vierge, oui. Non, il ne m’en a offert qu’une bouchée de pain, car il savait que je ne pouvais pas attendre. Aide-moi à attacher le hayon, gamin, et ne lambine pas.

Tim n’avait rien d’un lambin. Il boucla le nœud de son côté avant que Kells ait fini de serrer le sien, salopant le boulot d’une façon qui aurait bien fait rire son père. Cela fait, le Grand Kells gratifia la malle d’une nouvelle caresse affectueuse.

— Tout est là-dedans, tout ce que j’ai. Le Vieux Gâche savait qu’il me fallait de l’argent avant la Terre Pleine, hein ? Qui-tu-sais va se pointer, et il va tendre la main. (Il cracha par terre.) Tout ça, c’est la faute à ta mama.

— La faute à ma mama ? Pourquoi t’as voulu l’épouser ?

— Tiens ta langue, petit morveux. (Baissant les yeux, Kells parut surpris de voir qu’il avait serré le poing et le desserra.) Tu es trop jeune pour comprendre. Quand tu seras plus grand, tu verras qu’une femme n’a pas son pareil pour humilier un homme. Allez, on y va.

Avant de monter sur le chariot, il se retourna et fixa le garçon, qui était resté derrière la malle.

— J’aime ta mama, et ça doit te suffire pour le moment.

Et lorsque leur équipage s’engagea dans la grand-rue du village, le Grand Kells soupira et ajouta :

— J’aimais aussi ton pa, et il me manque beaucoup. Sans lui, dans la forêt, c’est pas la même chose, jusqu’à Misty et Bitsy qui ne sont plus là.

À ces mots, Tim sentit son cœur fondre un peu pour le colosse voûté qui tenait les rênes — malgré lui, oui-là, bien malgré lui —, mais avant que ce sentiment ait pu s’épanouir, le Grand Kells reprit la parole.

— Ça suffit avec les livres, les chiffres et cette sorcière de Smack. Avec ses voiles et sa tremblote — je me demande comment elle arrive à se torcher le cul.

Le cœur de Tim se contracta dans son torse. Il adorait apprendre et il aimait bien la Veuve Smack — voile, tremblote et le reste. Il était consterné par cette remarque des plus grossière.

— Que vais-je faire, alors ? T’accompagner dans la forêt ? Il se voyait déjà sur le chariot de pa, derrière Misty et Bitsy. Ce ne serait pas si grave, après tout.

Kells eut un petit rire plein de mépris.

— Toi ? Dans la forêt ? À douze ans à peine ?

— J’aurai douze ans dans…

— Tu en aurais vingt-quatre que tu ne serais pas de taille à t’aventurer sur la Piste du Bois de Fer, et peut-être que tu ne le seras jamais, car tu tiens de ta mère à cet égard, et toute ta vie durant tu seras le Petit Ross.

Nouvel éclat de rire. Tim se sentit rougir rien que de l’entendre.

— Non, mon gars, y a du boulot pour toi à la scierie. Tu es assez grand pour empiler les planches. Tu commenceras après la moisson et avant la première neige.

— Qu’en pense mama ?

Tim ne parvint pas à cacher son abattement.

— Elle n’a pas son mot à dire. Je suis son époux et c’est moi qui décide. (Kells fit claquer ses rênes sur le dos des mules.) Hue !

Tim se rendit à la scierie de L’Arbretrois jours plus tard, accompagné d’un des fils de Destry, Willem-les-Blés, ainsi surnommé à cause de ses cheveux blonds. Tous deux furent embauchés, mais on n’aurait pas besoin de leurs services avant un moment, et uniquement à temps partiel, du moins pour commencer. Tim avait fait suivre les mules de son père, qui avaient besoin d’exercice, et les deux garçons les montèrent pour repartir.

— Tu m’avais pourtant dit que ton beaupa ne buvait pas, lâcha Willem comme il passait devant le Saloon de Gitty — dont les volets étaient fermés et le piano muet, vu qu’il était à peine midi.

— Il ne boit pas, répondit Tim, mais il se rappela le banquet de mariage.

— Ah bon ? Alors, le type que mon grand frère a vu rouler dans le caniveau hier soir devait être le beaupa d’un autre orphelin, car Randy m’a dit qu’il était plein comme une outre et vomissait tout ce qu’il savait dans l’abreuvoir.

Comme il en avait l’habitude, Willem fit claquer ses bretelles pour ponctuer cette sentence définitive.

J’aurais dû te laisser rentrer à pied, espèce de demeuré, songea Tim.

Cette nuit-là, sa mère le réveilla une nouvelle fois. Tim se redressa vivement sur sa couche et posa les pieds par terre, puis se figea. Kells parlait à voix basse, mais la cloison était fort mince.

— Tais-toi, femme. Si tu réveilles le gamin et qu’il se pointe ici, tu auras le double du compte.

Elle cessa de pleurer.

— C’était une erreur — ça ne se reproduira plus. J’ai accompagné Mellon pour boire une bière pendant qu’il me parlait de sa nouvelle concession, mais on m’a filé un verre de jackaroe entre les doigts. Avant de m’en rendre compte, je l’avais déjà bu, et puis c’était trop tard. Ça ne se reproduira plus, je te dis. Tu as ma parole.

Tim se rallongea et espéra qu’il disait vrai.

Les yeux fixés sur le plafond invisible, il écouta un hibou qui ululait et attendit soit de se rendormir, soit de voir poindre le matin. Si l’homme se révèle être un mauvais mari, lui semblait-il, la corde est nouée plutôt que bouclée. Il pria pour que ce malheur ne soit pas échu à sa mère. Son nouvel époux ne pouvait lui être sympathique, ni encore moins cher à son cœur, mais peut-être qu’elle avait d’autres sentiments. Les femmes ne sont pas comme les hommes, on dit que leur cœur est plus grand.

Tim ruminait toujours ces sombres pensées lorsque l’aube rosit le ciel et qu’il finit par s’endormir. Ce jour-là, il y avait des bleus sur les deux bras de sa mère. Apparemment, le montant du lit qu’elle partageait avec le Grand Kells était devenu remuant.

La Pleine Terre fit place à la Terre Vide,ainsi qu’il en va toujours. Tim et Willem partirent travailler à la scierie, mais seulement trois jours par semaine. Le contremaître, un brave sai du nom de Rupert Venn, leur promit davantage de travail l’hiver prochain, à condition que la neige soit légère et la récolte abondante — il parlait, bien entendu, des rondins de bois de fer que les bûcherons comme Kells rapportaient de la forêt.

Les bleus de Nells s’effacèrent et le sourire lui revint aux lèvres. Tim le jugeait plus hésitant qu’avant, mais mieux valait cela que pas de sourire du tout. Kells attela ses mules et partit sur la Piste du Bois de Fer, et bien que les concessions que le Grand Ross et lui exploitaient soient de première qualité, il n’avait toujours pas trouvé de nouvel équipier. Par conséquent, il rapportait moins de rondins que les autres bûcherons, mais le bois de fer était toujours recherché et on le payait un bon prix, en monnaie d’argent plutôt qu’en bons d’achat.

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